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(d’une valeur de 250€)Dividendes : distribution en cash ou en actions ?
Un dividende est une distribution d’une partie des bénéfices d’une société, décidée par le conseil d’administration. L’objectif est de restituer la richesse aux actionnaires d’une société. Il existe deux grands types de dividendes : en espèces et en actions. EnBourse revient sur ces deux types à travers leurs avantages et inconvénients respectifs.
Dividendes : définir sa stratégie d’investissement
Le dividende représente une proportion du bénéfice d’une société qui est reversée aux actionnaires.
Les stratégies d’investissement basées sur les dividendes sont un excellent moyen pour les investisseurs de percevoir un revenu régulier. Cela peu importe ce que fait le marché.
Mais avant d’acheter n’importe quelle action à fort dividende, il faut se renseigner sur le type de dividende proposé. Il en va de même pour les caractéristiques des différents versements existants.
Les paiements peuvent être annuels, semestriels ou trimestriels. Il existe également des actions à versments mensuels. Le choix de l’entreprise déterminera le montant et la périodicité du versement. Le calendrier de dividendes d’une action est consultable à tout moment.
La société peut également laisser le choix à ses actionnaires du mode de versement.
C’est le cas de Vinci en 2020. L’entreprise a décidé de maintenir un dividende réduit malgré la crise sanitaire. Elle a proposé à ses actionnaires porteurs d’actions de choisir entre le paiement en espèce ou en actions.
Au vu du graphique ci-dessous, au moment de la distribution, l’action avait entamé un rebond suite à la reprise d’activité du secteur.
Dans ce cas précis, il aurait pu être intéressant d’encaisser le dividende en actions. Ainsi, cela permet d’augmenter sa position et profiter d’une potentielle hausse du cours avec un levier ainsi créé.
Cours de l’action Vinci du 01 janvier 2020 au 01 juillet 2020 (UT daily).
Cependant, tout est donc question de stratégie et d’analyse graphique précise au cas par cas. Car toutes les configurations ne seront pas les mêmes. Le cas de Vinci ci-dessus ne sera pas forcément vrai pour un autre groupe ou pour les prochaines périodes de distribution de dividendes.
En revanche, il est judicieux de faire son choix au plus près de la date limite. Ceci afin de se prémunir d’une éventuelle chute du titre qui rendrait le dividende proposé inintéressant (prix proposé supérieur au cours du moment).
Les avantages des dividendes en espèce
Un dividende en espèces est un paiement effectué par une société sur ses bénéfices à des investisseurs sous forme d’espèces (chèque ou transfert électronique).
Cela permet de transférer la valeur économique de l’entreprise aux actionnaires au lieu d’utiliser l’argent pour ses activités.
Toutefois, cela entraîne une baisse du cours de l’action de la société d’un montant à peu près équivalent à celui du dividende.
Par exemple, si une société émet un dividende en espèces égal à 5 % du prix de l’action, les actionnaires verront le prix de leurs actions diminuer de 5 %. Cette perte résulte du transfert de la valeur économique.
Certaines entreprises peuvent être tentées d’annoncer un rendement intéressant alors qu’elles n’ont peut-être pas les moyens de le payer. Ces entreprises finiront par faire supporter une lourde dette à leurs investisseurs. C’est pourquoi, les palmarès des meilleurs dividendes ne sont pas forcément les plus rentables au final.
La fiscalité des dividendes en espèce est également une autre conséquence. En effet, les destinataires doivent souvent payer un impôt sur la valeur de la distribution. Cela en réduit donc la valeur finale.
Les dividendes en espèces sont toutefois bénéfiques. Ils procurent aux actionnaires un revenu régulier sur leur investissement ainsi qu’une moindre exposition au risque de marché.
L’autre aspect est que l’argent mis de côté pour les investisseurs n’est pas destiné à une croissance future.
Il s’agit d’argent liquide qui ne sert qu’à satisfaire les investisseurs actuels et à en attirer de nouveaux.
Pour les investisseurs en actions qui recherchent une gratification instantanée pour avoir placé leurs fonds dans des entreprises rentables, il semblerait que la réception d’un dividende en espèces soit souvent la meilleure option.
Comment toucher les dividendes en action ?
Un dividende en actions, d’autre part, est une augmentation du nombre d’actions d’une société, les nouvelles actions étant remises aux actionnaires.
Les sociétés peuvent décider de distribuer ce type de versement aux actionnaires inscrits si la société manque de liquidités ou préfére les utiliser pour de la croissance interne ou externe.
Par exemple, si une société devait émettre un dividende en actions de 5 %, elle augmenterait le nombre d’actions de 5 % (une action pour 20 détenues). Si une société compte un million d’actions, cela se traduirait par 50 000 actions supplémentaires.
Si vous possédez 100 actions de la société, vous recevrez cinq actions supplémentaires.
L’un des principaux avantages d’un versement en actions est le choix. L’actionnaire peut conserver les actions et espérer que la société pourra utiliser l’argent non versé sous forme de dividende en espèces pour obtenir un meilleur taux de rendement. Il peut aussi vendre une partie des nouvelles actions pour créer son propre revenu en espèces.
Un autre avantage primordial d’un dividende en actions est que les actionnaires ne sont généralement pas soumis à une imposition immédiate.
Le paiement du dividende en action peut permettre de capitaliser sur la hausse d’une société en pleine croissance.
Un dividende en actions peut être intéressant si vous cherchez à détenir une plus grande part dans une entreprise en pleine croissance. Et vous n’êtes imposé sur un dividende en actions que si vous décidez de vendre ces actions supplémentaires contre de l’argent.
C’est l’une des différences entre les dividendes en espèces et les dividendes en actions : l’argent liquide est imposé.
Dividendes : distribution en cash ou en actions ?
Dans le cas des dividendes en actions, les inconvénients sont de deux ordres.
Le plus évident est que lorsqu’une entreprise distribue plus d’actions, il y a plus d’actions en circulation. Et cela dévalorise ces actions. Vos actions vaudront moins cher.
En revanche, vous apprécierez peut-être d’avoir plus d’actions, quel que soit leur prix, si vous vous attendez à ce que l’entreprise se développe à l’avenir.
Mais cela peut aussi être négatif, si vous ne faites pas attention. Vous prenez plus d’actions. Cela signifie que vous prenez aussi plus de risques si l’entreprise ne se développe pas comme prévu.
Ce sont là certains des principaux risques liés à l’investissement dans des dividendes en actions par rapport à ceux en espèces.
À bien des égards, il peut être préférable, tant pour l’entreprise que pour l’actionnaire, de payer et de recevoir un dividende en actions à la fin d’un exercice financier rentable.
Ce type de dividende peut être aussi bon qu’un autre en espèces. Cependant, il détient l’avantage supplémentaire de ne pas devoir payer d’impôts lorsqu’il est perçu. Il conserve également le choix de revendre finalement les actions perçues pour du cash.
L’une des meilleures raisons de donner un dividende en actions plutôt qu’en espèces est que dans le premier cas, une société et ses actionnaires tissent des liens psychologiquement plus forts. En effet, l’investisseur possédant une plus grande part de la société avec les actions supplémentaires se sent plus impliqué.
Les dividendes en actions sont considérés comme supérieurs à ceux en espèces tant qu’ils ne sont pas accompagnés d’une option en espèces.
Les entreprises qui versent des dividendes en actions donnent à leurs actionnaires le choix de conserver leurs bénéfices ou de les convertir en espèces quand ils le souhaitent ; avec un dividende en espèces, aucune autre option n’est offerte.
Toutefois, un actionnaire peut toujours réinvestir le produit du dividende en espèces dans l’entreprise par le biais d’une stratégie de réinvestissement.
Pour conclure, les 2 possibilités ont leurs avantages et leurs inconvénients. Le choix doit donc dépendre de la stratégie de chaque investisseur, du potentiel de croissance de la société en question et de la situation sectorielle et macro-économique globale. Enfin, le choix peut se faire au dernier moment afin de connaître l’évolution du cours et d’éviter un retournement malheureux !