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(d’une valeur de 250€)Zinzins (les investisseurs institutionnels)
Sommaire :
- L’argot du monde financier
- Qui sont les investisseurs institutionnels ?
- Les investisseurs particuliers face aux « zinzins »
L’argot du monde financier
Les « zinzins » désignent les investisseurs institutionnels, que l’on distingue ainsi, par boutade, des investisseurs particuliers, tout en soulignant leurs prétendues prises de risques irraisonnées.
Le propre de l’investisseur institutionnel est d’investir pour le compte de ses clients. Ils opèrent sur les marchés financiers en achetant ou en vendant par exemple des actions, des obligations, ou toute sorte de produits financiers dérivés.
Les stratégies des investisseurs institutionnels sont le plus souvent plus sophistiquées que les stratégies des particuliers, ils disposent également de données et de capacités de traitements de ces données qui sont hors de portée du simple particulier.
Par métonymie, l’expression « Wall Street » désigne, par exemple, les investisseurs institutionnels new-yorkais.
Qui sont les investisseurs institutionnels ?
Les « z’investisseurs z’institutionnels » se rangent de façon classique en six catégories : les banques commerciales, les fonds communs de placement, les fonds de gestion alternative (ou hedge fund), les fonds de pension, les compagnies d’assurances et pour finir les fondations privées, telles que les fondations caritatives et autres fondations à but non lucratif.
En raison de leurs poids, des ressources financières et de leurs stratégies plus sophistiquées, ces institutions financières sont sujettes à une moindre réglementation en comparaison, car les autorités législatives et réglementaires les jugent plus aptes que le simple particulier à se protéger contre les risques financiers qu’ils encourent.
Les investisseurs institutionnels représentent ainsi le plus gros des transactions sur les marchés financiers. Les capitaux qu’ils placent et qu’ils échangent sur les marchés financiers se comptent en plusieurs milliards de dollars.
Les échanges d’actifs qu’entreprennent les investisseurs institutionnels sont de la sorte susceptibles de faire fluctuer les prix de manière notable. C’est pourquoi certaines de leurs opérations sont perceptibles sans difficulté au point de vue technique, en examinant les grandes impulsions accompagnées de grands volumes d’échanges. Ce signal est décisif dans de nombreuses stratégies de trading.
Sur la base de ces informations, mais aussi des publications des fonds d’investissement eux-mêmes, certains investisseurs particuliers élaborent des stratégies d’imitation des zinzins dans l’espoir d’obtenir des rendements similaires.
Les investisseurs particuliers face aux « zinzins »
Certains marchés, sans être l’apanage des investisseurs institutionnels, sont néanmoins très investis, en grande majorité, par des professionnels. En particulier les marchés des swaps et des contrats forwards, et de façon plus large tous les produits dérivés un tant soit peu sophistiqués, au-delà de la simple option d'achat d’une action ou le futures portant sur les matières premières les plus courantes.
Alors que les investisseurs particuliers mènent le plus souvent leurs opérations par lots de 100, les institutionnels prennent des positions bien plus larges, achetant par exemple des actions par lot de 10 000 ou davantage.
En raison de leur poids considérable, les investisseurs institutionnels ne peuvent investir certains marchés qu’avec difficulté, par exemple celui des penny stocks. Leurs opérations seraient bien trop visibles, leur poids sur le cours des prix bien trop grands, de sorte que le marché serait pour ainsi dire asséché de toute sa liquidité. C’est pourquoi il est d’ordinaire conseillé de ne pas acheter plus de 2 % des actions flottantes d’une entreprise.
De plus, cette fois-ci pour des raisons réglementaires, les investisseurs institutionnels sont parfois contraints de limiter leur exposition sur une entreprise, donc le nombre d’actions à acheter, afin de ne pas violer des lois encadrant le pourcentage d’actions qu’un investisseur est en droit d’acquérir pour une entreprise donnée, ou encore le pourcentage d’exposition sur un seul et même actif.
Par exemple, les fonds qualifiés de « diversifiés » au point de vue réglementaire, tel que les fonds communs de placement (mutual funds) et certains ETF, sont limités par la Securities Exchance Commission dans leurs acquisitions de titre, afin de demeurer, de fait, diversifié, et non trop investi dans un seul actif.
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Les zinzins sont en somme les gros bonnets de la finance. Leurs opérations, pour le compte de leurs clients, font et défont les cordons de la bourse : leurs impacts sont considérables sur les marchés financiers, voilà pourquoi il n’est souvent pas opportun de placer des ordres de marchés inverses aux leurs.
Quoiqu’ils soient nommés « zinzins », à moitié par boutade et à moitié pour dénoncer les malversations et prises de risques excessives de certains d’entre eux, il va de soi que les investisseurs institutionnels sont le plus souvent aussi les investisseurs le plus avisés.