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(d’une valeur de 250€)Wall Street : la peur gagne le trading haute fréquence
Le New Jersey s’inquiète de son déficit budgétaire croissant et envisage une taxe sur les transactions financières pour aider à combler l’écart.
Cette idée pourrait permettre d’obtenir des revenus supplémentaires et de faire payer une petite redevance pour certaines transactions boursières qui ont lieu dans cet État, qui abrite des dizaines de bourses spécialisées dans les transactions à haute fréquence (HFT) qui déplacent des milliards de dollars par an.
Le trading haute fréquence visé par une taxe
Le gouvernement du New Jersey a déclaré qu’il envisageait « très sérieusement » une taxe sur les échanges électroniques de gros volumes effectués par le biais des énormes serveurs de l’État.
La semaine dernière, la Bourse de New York a déclaré qu’elle déplacerait ces installations hors du New Jersey si l’État mettait en œuvre la taxe proposée.
Ainsi, en taxant toutes ces transactions à haute fréquence au taux d’un quart de centime par action pour les entreprises qui exécutent plus de 10 000 transactions par an, l’État pourrait réunir jusqu’à 10 milliards de dollars par an, ce qui correspond au déficit budgétaire du New Jersey.
Cela ne nuit pas non plus au fait que le sentiment du public envers l’industrie financière est généralement négatif, et ce depuis des années.
Les obstacles sont toutefois considérables : le gouvernement du New Jersey, qui soutient cette taxe, reconnaît qu’elle suscitera un torrent de menaces et de contestations judiciaires de la part de Wall Street.
Les partisans du trading haute fréquence indiquent qu’une taxe sur les transactions limiterait la liquidité des transactions, notamment sur les marchés clés et aux moments critiques.
Ils précisent également que les règles de fonds propres bancaires mal calibrées sont bien plus responsable des « flash crashs » que les activités de trading du HFT.
Pour ces raisons, l’imposition d’une taxe sur les transactions financières serait alors préjudiciable au bon fonctionnement des marchés financiers.
Par ailleurs, la Bourse de New York teste déjà son système de négociation de secours à Chicago en vue d’un éventuel déménagement hors du New Jersey.
L’opérateur Nasdaq déplacera temporairement sa bourse PSX à Chicago la semaine du 26 octobre.
D’autres opérateurs boursiers déménageraient probablement aussi, car ils risqueraient, selon leurs dires, de ne pas être en mesure de faire face à la concurrence.
Les risques et dérives du trading haute fréquence sur les marchés
Le trading haute fréquence est le secteur le plus controversé de la finance.
Les grandes institutions financières utilisent des algorithmes pour analyser les données du marché une fraction de seconde avant les autres, ce qui leur permet d’effectuer des transactions et d’autres stratégies complexes très rapidement.
Beaucoup considèrent qu’il s’agit là d’un truquage du marché, car la capacité des traders à grande vitesse à acheter et à vendre en quelques millisecondes fait monter les prix pour les investisseurs traditionnels qui achètent et conservent les titres.
Environ deux tiers de toutes les transactions sont des opérations à haute fréquence.
Quoi qu’il en soit, le trading haute fréquence se nourrit sur le territoire du New Jersey, car les transactions à haute fréquence ne nécessitent pas seulement une technologie coûteuse, elles doivent aussi être à proximité du marché boursier.
En d’autres termes, plus le câble est court, plus les données boursières peuvent circuler rapidement.
C’est pourquoi les plus grandes bourses du pays se trouvent dans des endroits comme Secaucus et Mahwah, dans des entrepôts remplis de rangées infinies de serveurs informatiques.
Une connexion internet classique ne peut pas rivaliser avec cela, ce qui signifie que l’investisseur moyen – qui achète des entreprises dans le but de financer leur croissance et de partager les bénéfices – peut se retrouver très désavantagé.
Côté investisseurs, est-ce la solution pour contrer le THF ?
Les partisans des taxes sur les transactions financières justifient souvent ces taxes comme étant appropriées pour réduire l’impact sur le marché des plateformes de négociation automatisées utilisées par les traders professionnels qui exécutent des millions d’ordres par seconde.
Ils affirment que le trading haute fréquence crée des effets injustes et déstabilisateurs sur les marchés financiers, entraînant des « flash crashs ».
Ils affirment donc qu’une taxe sur les transactions financières rendrait le HFT non rentable et éliminerait les comportements de trading risqués.
En attendant, il reste donc primordial de rester attentif et d’utiliser des outils adaptés pour vous aider à détecter les meilleures opportunités dès qu’elles apparaissent.
De cette manière, il vous sera possible, grâce à l’aide de l’intelligence artificielle, de rivaliser plus facilement avec les acteurs du marché utilisant eux aussi des outils très avancés.
De nos jours, la grande majorité des transactions se font en ligne, par l’intermédiaire de sociétés de trading à haute fréquence.
Ce type de taxe pourrait bien limiter les activités de trading haute fréquence et rapporter une nouvelle manne financière aux états.
Toutefois, les obstacles sont nombreux à commencer par les recours de Wall Street, la baisse de la liquidité et le problème de la coordination des états, pour éviter un simple déplacement des activités.
Il s’agit également d’apprécier si ce type de taxe réduirait uniquement le nombre de transactions ou parviendrait réellement à impacter les activités qui peuvent fausser les marchés.