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(d’une valeur de 250€)Volatilité sociale
Aujourd’hui, j’ai décidé d’inventer un nouveau terme. Ce terme, c’est la volatilité sociale. Il correspond à un concept à la fois ancien et récent.
Celui du lien mutuel qui lie la bourse aux news, aux rumeurs, et maintenant aussi à toutes les informations disponibles par internet : la presse en ligne, mais aussi les réseaux sociaux.
Sommaire :
- La bourse influence la presse, les blogs et les réseaux sociaux
- L’aller-retour perpétuel fait boule de neige
- Ok, mais comment s’en servir ?
La bourse influence la presse, les blogs et les réseaux sociaux
Jusque-là, rien d’étonnant :
lorsqu’il se passe quelque chose en bourse, comme la chute brutale d’une action, une flopée de journalistes, de blogueurs, de twitteurs va reprendre l’info et la relayer au public, à ses confrères, etc.
Ce relais a pour but d’informer le grand public autant que les professionnels de marché, qui sont avides de « flux d’infos ».
Ils sont connectés tout au long de la journée à des services de news en temps réel, comme Reuters ou Dow Jones, qu’ils paient des fortunes (jusqu’a 10 000 euros par mois).
Parfois jusqu’à l’indigestion : je me rappelle en salle des marchés, ce collègue trader qui mettait Bloomberg TV toute la journée (en haut-parleur) et ennuyait ses confrères de l’open space…
Ceci nous amène justement au corollaire, qui est…
Les médias influencent la bourse en retour !
Ce n’est clairement plus à prouver :
si des rumeurs filtrent parfois des salles des marchés vers les journalistes, l’inverse est tout aussi vrai.
Les flux d’infos constants des médias divers, influencent grandement les décisions prises par les investisseurs, du petit boursicoteur jusqu’au grand gérant de fonds.
Vous allez me dire, cela n’a rien de nouveau. Le truc, c’est que depuis l’avènement d’internet, l’effet s’est dramatiquement amplifié.
On ne compte plus les sources :
- Journaux financiers en ligne
- Blogs influents
- Réseaux sociaux
- Digitalisation des médias traditionnels
- Flux RSS…
Déjà, les news ne tombent plus le lendemain, au journal du matin : elles sont disponibles dans la seconde.
De plus, il y a encore quelques années, la vulgarisation d’une info tenait dans les mains de journalistes ou d’experts.
Mais aujourd’hui, toute personne est un média en puissance.
L’aller-retour perpétuel fait boule de neige
Là où c’est encore plus puissant, c’est que cet effet peut s’amplifier de lui-même.
Exemple :
- 9h30 : Trader Y de chez HSBC à un « tip » de son pote qui bosse chez ArcelorMittal. Il se met à acheter massivement du titre.
- 9h45 : ses collègues du floor voient la manœuvre et suivent le mouvement, « pour voir ».
- 10h00 : l’effet commence à se faire sentir sur le cours, qui commence a bien monter
- 10h30 : un journaliste du Wall Street journal en parle dans un article, vite repris sur Twitter et chez les blogueurs.
- 10h45 : les analystes temps réel de chez Bloomberg justifient la montée par plein de raisons, sans vraiment savoir.
- 11h00 : boursicoteurs et gérants de fonds se mettent à acheter suite à ces justifications.
- 11h15 : la demande explose, les prix montent, et la prophétie s’est auto-réalisée.
- 12h00 : on en parle aux infos.
- Etc etc etc…
On voit bien dans ce scénario un peu extrême, l’aller-retour permanent de la sphère média à la sphère bourse.
Souvent les choses se passent ainsi, mais sur des périodes plus longues : plusieurs jours à plusieurs semaines.
Ok, mais comment s’en servir ?
En 2009, j’ai développé avec un collègue programmeur, un programme qui scanne l’internet mondial, 24h/24h.
Tout est analysé : les journaux, les flux rss, Twitter, Google, les blogs… etc.
On l’a programmé pour qu’il soit à la recherche de « pics » anormaux dans ce que j’appelle la volatilité sociale :
C’est à dire un volume de news, sur une société, une valeur mobilière précise, qui augmente au-delà de son seuil habituel.
Quand cela arrive, c’est très souvent un signe annonciateur « d’action » (sous forme de volume de trading, d’une tendance très forte), sur le cours correspondant !
C’est notamment grâce à ce programme que je peux consacrer seulement 1 à 3 heures par jour au trading, au lieu d’une journée complète.