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(d’une valeur de 250€)Vague d'Elliott définition
Quand on cherche à savoir si une tendance est sur le point de s’essouffler ou de continuer, on peut avoir recours à la théorie des vagues d’Elliott.
Le principe des vagues d’Elliott :
La base de cette théorie est simple : les marchés évoluent par vague et ces vagues peuvent elles-mêmes être décomposées…en vagues.
Cela signifie que ce schéma se reproduit, quelle que soit l’unité de temps choisie. Mais attention : ces vagues n’apparaissent pas n’importe comment.
Lorsque l’on observe le mouvement, soit une vague, on constate qu’elle se forme par 5 vagues qui vont dans le sens de la tendance (vagues d’impulsion), et au moins 3 vagues, qui vont à contre-tendance (vagues de correction).
Cette formation est en fait un cycle. Chaque cycle peut lui-même être décomposé en plusieurs autres cycles si l’on réduit l’unité de temps.
Sommaire :
- Les vagues d’impulsion et les vagues de correction
- Les limites de cette théorie
- Investir dans le Franc Suisse
Les vagues d’impulsion et les vagues de correction
Comme nous venons de le voir, il existe donc des vagues d’impulsion et des vagues de correction.
Durant la première phase du mouvement, on trouve la « vague 1 ». C’est le premier mouvement d’impulsion, amorcé par les investisseurs. On confond facilement ce démarrage avec une simple correction du mouvement précédent.
Vient ensuite la vague 2, qui n’est autre qu’une correction. Parfois, sa formation est si importante qu’elle revient en dessous de la vague 1.
Puis c’est au tour de la vague 3 de continuer dans le sens de la tendance. Cette vague, souvent appelée « vague des suiveurs », est le moment où l’ensemble des investisseurs prend enfin position, une fois le mouvement confirmé après les vagues 1 et 2.
Au milieu du mouvement, la vague 3 est généralement la plus longue.
La vague 4 vient consolider le mouvement est corrige légèrement, et enfin la vague 5, qui peut également être assez longue, termine la phase d’impulsion. Les volumes sont en baisse, ce qui traduit un essoufflement de la tendance.
La deuxième partie du mouvement se décompose en 3. Ces différentes phases sont habituellement appelées « A, B, et C ».
La vague A, annonce le début de la correction. Cette vague induit souvent en erreur les investisseurs qui ne savent pas encore s’il s’agit d’un retournement ou d’une correction.
La vague B ressemble à un ultime effort de la part du prix pour retrouver les niveaux de la phase d’impulsion.
Et enfin, la vague C vient confirmer le retournement.
Les limites de cette théorie de vague d’elliott
Diviser chaque vague en plusieurs phases permet, en théorie, de repérer les continuations ou les retournements de tendance.
En pratique, les vagues ne sont jamais suffisamment parfaites pour être aussi clairement décomposées que dans l’exemple que je viens de vous donner, ce qui peut rapidement vous induire en erreur.
Pourtant, cette théorie est très populaire et beaucoup de traders l’utilisent pour anticiper les retournements de tendance. L’inconvénient, c’est qu’il faut attendre la phase de consolidation pour ne pas confondre correction et tendance, ce qui peut retarder la prise de position.
De plus, cette théorie n’offre aucun signal qui permette d’ouvrir un trade. Elle sert uniquement d’indication.
Bien qu’utilisée par de nombreux traders, cette théorie n’est pas des plus efficaces.
On peut très facilement se tromper dans la décomposition des vagues, et ne pas faire la différence entre une correction et un retournement de tendance.
Le seul moment où cela reste vraiment clair, c’est une fois que le mouvement est terminé. Autant dire que son utilité est très limitée.
Il vaut mieux se servir des indicateurs à notre disposition, qui permettent de repérer beaucoup plus facilement si la tendance continue ou se retourne et dont l’interprétation ne prête pas autant à confusion que la théorie des vagues d’Elliott.