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(d’une valeur de 250€)Où en est le vaccin anti-covid 19 ? AstraZeneca se pose en leader
Alors qu’une course contre la montre depuis l’apparition de l’épidémie du Covid 19 s’est engagée, les leaders mondiaux du développement pharmaceutique multiplient les recherches et les essais cliniques.
Stradoji revient sur les enjeux et les initiatives en cours, notamment celle développée par le laboratoire britannique AstraZeneca.
La quête du « Graal vaccinal » : une longue épopée
Alors que le développement d’un vaccin est estimé à près d’une décennie, et que les prévisions les plus optimistes envisagent un délai minimum de 12 à 18 mois pour la mise au point d’un premier outil immunisant contre le virus ; une vraie compétition planétaire, scientifique et économique s’est mise en place.
L’Académie nationale de médecine évoque même une course aux vaccins, qu’elle qualifie de « Graal vaccinal ».
L’objectif : produire et commercialiser le premier vaccin contre le virus SARS-CoV-2, responsable du Covid-19.
Les principaux géants pharmaceutiques sont sur les rangs et, environ 140 essais cliniques sont en cours dans le monde pour trouver un vaccin garanti à la fois efficace et sans danger contre le coronavirus.
Le milliardaire Bill Gates, s’est lui-même lancé dans la course, finançant pas moins de 7 projets de recherches.
L’affaire est complexe puisqu’aucun vaccin n’a, jusqu’à présent, pu être mis au point contre les infections humaines liées à la famille des coronavirus, et ce en dépit des deux précédentes alertes : le SARS-CoV-1 en 2002 et le MERS-CoV en 2012.
Des États prêts à tout pour acheter des doses de vaccin
Chaque État se met en ordre de bataille pour s’offrir coûte que coûte un accès privilégié à la denrée la plus précieuse qui soit dans les prochains mois ou années : le potentiel vaccin capable d’enrayer la pandémie actuelle.
A titre d’exemples :
La Grande-Bretagne s’apprête à signer un accord de 500 millions de livres sterling (624 millions d’€) avec Sanofi et GlaxoSmithKline pour la livraison de 60 millions de doses du vaccin contre le COVID-19 sur lequel les deux laboratoires travaillent en collaboration, selon le Sunday Times.
Sanofi s’est d’ailleurs, malgré les critiques du Président français Macron, engagée à livrer en priorité son éventuel vaccin anticoronavirus aux États-Unis.
AstraZeneca et le marché stratégique indien
Si la question du développement du vaccin se pose, celle de la production est primordiale.
Et il se pourrait bien que le choix des multinationales pharmaceutiques se tourne vers l’Inde.
Le pays fabrique en effet plus des deux tiers des vaccins utilisés dans le monde.
Et Serum Institute of India, entreprise discrète, est leader sur ce marché : elle produit en effet 1,5 milliard de doses de vaccins par an, soit la moitié des vaccins vendus dans le monde
Depuis début juin, Serum Institute of India, a commencé à fabriquer les premières doses d’un potentiel vaccin contre le Covid-19, développé par l’université d’Oxford et le laboratoire britannique AstraZeneca.
« Les scientifiques d’Oxford estiment qu’il y a de 70 à 80 % de chances que ce vaccin fonctionne. Ils sont très confiants, car ils ont utilisé la même technologie pour le vaccin contre l’Ebola », explique Adar Poonawalla, le PDG de la société, qui justifie ainsi le lancement de la production avant la fin des essais cliniques.
L’objectif : ne pas perdre de temps et essayer de standardiser le processus afin de produire 50 millions de doses par mois.
Des prix potentiellement abordables
Si les essais cliniques sont concluants, Serum Institute of India devrait être l’une des premières entreprises à produire le vaccin le plus recherché du monde, qui sera alors administré dès la fin de l’année.
La société fournira en priorité l’Inde et les pays d’Afrique, à des prix potentiellement abordables, comme l’explique Kate Elder, spécialiste de vaccins chez Médecins sans frontières :
Le laboratoire AstraZeneca s’est aussi engagée à fournir 400 millions de doses de ce vaccin aux pays européens suite à un accord scellé avec l’Allemagne, la France, l’Italie, et les Pays-Bas.
Le laboratoire a également conclu des accords de pré-commandes avec la Grande-Bretagne et les États-Unis.
Du point de vue de l’investisseur
S’il est encore un petit peu tôt de juger de la sortie imminente du vaccin, et de sa commercialisation, force est de constater que le laboratoire se positionne en leader sur ce marché, et flirte avec ses plus hauts historiques depuis la chute de son cours mi-mars dernier.
L’analyse graphique permet de constater que la valeur, qui a certes été impactée durant le premier mois de la crise sanitaire, s’est fortement repris.
Le prix a gagné 32% depuis ses plus bas du 16 mars dernier, et flirte actuellement avec ses plus hauts historiques, aux environs de 9500£
Le laboratoire voit sa valorisation croître d’année en année, avec une accélération depuis 2015.
Le prix a atteint un point haut à 7950£ mi-janvier 2020, pour fortement baisser le 16 mars dernier, en pleine crise sanitaire, aux alentours de 6185£.
Au lendemain de cette forte baisse, qui a impacté l’ensemble des secteurs de l’économie mondiale, les espoirs liés au développement d’un vaccin ont permis au cours de la valeur de se reprendre de plus de 32%, pour aller flirter avec ses plus hauts historiques : 9539£.
Le prix consolide actuellement dans un range entre 8 et 9000£.
Et l’entreprise affiche un gain de 11,20% depuis le début d’année.
A cela s’ajoute les rumeurs de de fusion avec son homologue américain Gilead Inc, qui a développé les anti-viraux connus sous le nom de Remdesivir, autorisés dans le traitement de l’épidémie du Covid 19.
La fusion à parts égales, jugée peu probable par les observateurs du secteur, n’empêche pas les analystes de tabler sur un retour vers 9500 £ atteints début juin dernier, soit comme nous l’évoquions à l’instant, les plus hauts historiques de l’entreprise.