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(d’une valeur de 250€)Unilever en hausse : les biens de consommation, LE secteur de 2020 ?
Les fabricants du secteur des biens de consommation se sont efforcés ces dernières années de suivre l’évolution des préférences des consommateurs.
Les retombées du virus représentent un avantage significatif pour les investisseurs, car le secteur verra ses ventes et ses bénéfices obtenir un avantage sans précédent en raison de l’évolution des tendances de consommation.
Stradoji revient sur les performances d’Unilever et fait le point sur ce secteur particulièrement intéressant pour cette année 2020.
Unilever, des résultats intéressants ?
Les actions d’Unilever ont fait un bond, car l’essor de la restauration à domicile et la demande de produits d’hygiène ont amorti l’impact du coronavirus sur les ventes du géant de la consommation.
L’action a augmenté de 7 % à 46,34 £, Unilever ayant annoncé une baisse de seulement 0,3 % de ses ventes au deuxième trimestre, une performance bien meilleure que la chute de 4,3 % que les investisseurs attendaient.
Cela a contribué à faire grimper le FTSE 100 de 39 points, soit 0,6 %, à 6 246.
Dans l’ensemble, les bonnes performances d’Unilever sur la période et une stratégie de plus en plus ciblée ont fait pousser un soupir de soulagement aux investisseurs.
Les résultats annoncés sont considérablement meilleurs que prévu.
La forte demande de produits d’hygiène a permis de compenser la baisse des ventes de produits alimentaires et de boissons.
Dans un environnement commercial difficile, Unilever a dépassé l’estimation la plus élevée des analystes, tant en termes de chiffre d’affaires que de résultat.
Unilever est un géant iconique et puissant possédant de très nombreuses marques tel que Ben & Jerry’s, Lipton, Skip, Signal ou encore Cajoline.
Les biens de consommation, un secteur prometteur ?
Presque du jour au lendemain, c’est tout le modèle à court et moyen terme d’une industrie entière qui a changé à cause du coronavirus.
Les fondamentaux des affaires n’ont jamais été aussi solides pour les grandes entreprises fabriquant des biens de consommation.
Au cours des dernières années, les grandes entreprises alimentaires ont lutté pour revitaliser leurs marques traditionnelles dans un environnement hostile à leurs produits.
En effet, les consommateurs du millénaire sont moins fidèles aux marques que les générations précédentes, les gens recherchant des aliments plus sains et moins transformés et les détaillants se sont améliorés en développant des alternatives (marques de distributeur de haute qualité).
Les consommateurs seront moins enclins à rechercher les meilleures offres pour entrer et sortir des magasins rapidement et en toute sécurité.
Ils seront également plus enclins à s’approvisionner en produits à prix régulier ou à payer pour des services d’enlèvement et de livraison.
La disponibilité, la commodité et la sécurité des produits apparaissent comme les facteurs les plus importants pour les acheteurs depuis l’apparition de la COVID-19, l’emportant sur les prix bas et les promotions.
Les fabricants seront moins dépendants des dépenses promotionnelles, ce qui se traduira par un pourcentage plus élevé de ventes brutes converties en ventes nettes.
Les distributeurs devront augmenter leurs stocks, inversant ainsi une tendance qui dure depuis des décennies.
Au cours de la dernière décennie, les détaillants alimentaires ont été soumis à des pressions pour améliorer leur fonds de roulement et leur efficacité opérationnelle, ce qui a entraîné une baisse des niveaux de stocks disponibles tant au niveau des magasins que des entrepôts.
Les grands fabricants disposent des ressources nécessaires au niveau de la chaîne d’approvisionnement et bénéficient d’économies d’échelle pour faire face efficacement à une augmentation soutenue de la demande.
Ils sont mieux équipés pour maintenir des niveaux de service élevés par rapport à leurs homologues plus petits ainsi qu’aux marques des magasins.
Les détaillants sont également plus susceptibles de structurer leur chaîne d’approvisionnement pour donner la priorité aux articles à fort volume provenant des principaux vendeurs de produits alimentaires.
Côté investisseurs : ce secteur présente-t-il des opportunités ?
Le secteur des biens de consommation a été l’un des secteurs les plus résistants aux effets dévastateurs de la pandémie.
Comme c’est souvent le cas, même en période de plus grande précarité, les consommateurs continueront à exiger le strict nécessaire.
De nombreux produits de consommation présentent souvent une faible élasticité de la demande par rapport aux revenus, voire une élasticité négative.
Cela signifie que la baisse générale des niveaux de revenus, que l’on observe généralement en période de récession, sera compensée par une baisse proportionnellement plus faible du nombre de biens de consommation demandés, voire par une augmentation pour certains biens de moindre qualité.
En période d’incertitude économique, les consommateurs ont tendance à se détourner des produits de luxe pour se tourner vers des produits à plus forte valeur ajoutée, ce qui profite aux entreprises de biens de consommation, comme Unilever, entre autres.