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(d’une valeur de 250€)Tezos , FTX, Velas ... Les écuries F1 annulent leur sponsors crypto
L’hiver crypto est bien installé sur le marché et cela semble faire peur, notamment aux écuries F1. Depuis le krach de FTX et l’incertitude du marché, ces dernières annulent les unes après les autres leurs sponsors avec des exchanges crypto ou bien des blockchains. Qu’est-ce que cela implique ?
Krach de FTX : Les écuries F1 se séparent des cryptos
Les partenariats entre les écuries F1 et les acteurs cryptographiques ont commencé en 2020. A cette époque, le marché semblait arriver à maturité et le souhait d’une adoption massive était dans toutes les têtes.
Le championnat avait signé le premier contrat avec l’exchange Crypto.com, connu pour ses campagnes marketing agressives, avec un accord de 100 millions de dollars.
Depuis, la F1 est devenu friande de ce type de partenaire, mêlant la promotion des opportunités cryptos, mais aussi celle des NFT pour les fans de courses automobiles.
Début 2022, près de 80% des écuries comptaient au moins un sponsor crypto sur leur carrosserie.
Toutefois, depuis le krach de FTX, l’engouement a perdu de sa saveur et les teams F1 semblent plus frileuses.
Sans surprise, l’écurie Mercedes-AMG a rompu ses accords avec l’exchange de Sam Bankman-Fried. Mais elle n’est pas la seule.
Redbull, vainqueur du championnat 2022, a décidé de se séparer de Tezos après un partenariat de près de 2 ans.
En ce début d’année 2023, Ferrari et Velas Network annoncent la rupture de leur contrat signé en 2021.
Ces ruptures de contrats ne sont pas sans conséquence, puisque les écuries renoncent à plusieurs dizaines de millions de dollars. Ferrari, par exemple, voit son budget de la saison amputé de 55 millions.
Et avec eux, c’est l’image de la crypto qui amorce un recul marketing.
Pourquoi le bear market influence les sponsors crypto ?
Officiellement, ses renoncements seraient liés à des divergences stratégiques. Toutefois, l’hiver crypto est la principale raison de cette rupture entre la F1 et l’univers crypto.
L’année catastrophique qui vient de s’achever a laissé un goût amer aux investisseurs. La F1 souhaite se prémunir de cataclysme comme FTX, Terra ou Celsius, qui pourraient ruiner l’image de marque de ses écuries.
Economiquement, ce type de sponsors peut également chiffrer de lourdes pertes. C’est le cas de Mercedes AMG qui a perdu près de 15 millions de dollars à la suite de la faillite de FTX.
Ces pertes et le manque à gagner prévus par les contrats de sponsor ne seront sans doute jamais reversés aux franchises sportives ayant fait confiance à leur partenaire crypto.
Ainsi, devant l’incertitude du marché dans son ensemble et le risque ambiant de faillite, le monde de la Formule 1 se retire des crypto-monnaies qu’ils ont exhibées quelque temps.
Pour le moment, ce désamour se cantonne aux sports mécaniques et les sociétés cryptographiques n’ont pas vraiment de soucis à se faire.
Tezos, par exemple, se tient toujours au côté de grandes franchises comme Manchester United pour le football ou encore Vitality pour le e-sport.
Crypto.com, ayant dépensé 144 millions de dollars en sponsoring sportifs en 2022, est également toujours investi dans la NBA aux côtés des 76ers de Philadelphie. La plateforme a également été partenaire majeur de la coupe du monde de football au Qatar.
La plus grande perte est donc pour l’écosystème crypto dans son ensemble qui bénéficie de moins de visibilité et qui freine le dessein d’une adoption massive.
Les mouvements du marché seront donc décisif pour les sponsors crypto en 2023.