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(d’une valeur de 250€)Taux de change des paires de devises définition
L’économie n’a jamais été aussi globalisée : des échanges se réalisent entre de nombreuses économies nationales différentes, employant chacune des devises différentes.
Quoique le dollar soit la devise principale du commerce international, de nombreuses échanges entre devises demeurent nécessaires.
Les taux de change représentent le prix d’une devise libellé dans l’unité d’une autre devise.
Ainsi, si le prix de l’eurodollar – EUR/USD – est de 1,18, cela signifie que pour 1 €, on peut obtenir 1,18 $ sur le forex, le marché des changes.
Sommaire :
- Devises et taux de changes principaux
- Détermination du taux de change à court terme
- Détermination du taux de change à long terme
Devises et taux de changes principaux
Les principales devises du marché des changes sont le dollar – USD, l’euro – EUR, le yen – JPY, le dollar canadien – CAD, la livre britannique – GBP, le dollar australien – AUD, le franc suisse – CHF et le yuan – CNY.
Les paires de devises les plus échangées et leur taux de change à l’écriture de cet article se présentent ainsi :
EUR/USD : 1,18
USD/JPY : 105,46
USD/GBP : 0,75
USD/AUD :1,37
USD/CAD : 1,31
USD/CNY : 6,62
USD/CHF : 0,92
Détermination du taux de change à court terme
En dernière analyse, sur un marché libre, le taux de change est toujours déterminé par l’offre et la demande qui est faite des deux devises. Le taux de change constitue ainsi l’équilibre entre l’offre et la demande des devises de la paire.
Le premier principe s’énonce comme suit :
Si la demande pour les produits exportés par un pays augmente, toutes choses égales par ailleurs, la valeur de sa devise augmentera. On dit également que sa monnaie s’apprécie ; l’appréciation étant l’augmentation du prix, donc du pouvoir d’achat d’une monnaie.
Inversement, une diminution de la demande pour les produits exportés conduira, toutes choses égales par ailleurs, à une baisse la valeur de sa devise. On dit également que sa monnaie se déprécie ; la dépréciation étant la diminution du prix, donc du pouvoir d’achat d’une monnaie.
Par exemple, une hausse de l’exportation de vins français vers la Chine participera à l’appréciation de l’euro et la dépréciation du yuan. En effet, pour réaliser cette opération, l’acheteur chinois de vin français devra se défaire de ses yuans, en diminuant ainsi la demande, pour obtenir des euros, en augmentant ainsi la demande.
L’exportation, et son versant opposé l’importation, ne sont cependant pas les seuls facteurs déterminants les taux de change.
Le second principe est le suivant :
Plus un pays est favorisé par les investissements étrangers, plus sa monnaie tendra à s’apprécier. Inversement, moins un pays a la faveur des investisseurs étrangers, plus sa monnaie tendra à se déprécier.
Par exemple, si deux obligations d’États semblables eu égard à leur maturité et la solvabilité de leur gouvernement proposent des rendements différents, il pourra être avantageux d’investir dans l’obligation offrant le taux de plus élevé, et ainsi d’augmenter la demande pour la devise nationale en question.
Le troisième facteur est celui de la demandede monnaie de réserve. Cela concerne tout particulièrement le dollar, mais aussi le franc suisse, en raison de leur bonne réputation.
Le dollar est ainsi une véritable devise mondiale, car de nombreux investisseurs étrangers en achètent afin de mettre leur épargne à l’abri de la dépréciation potentielle de leur devise nationale.
Enfin, le facteur principal affectant, non plus la demande, mais l’offre monétaire est la politique pratiquée par la Banque centrale en charge de ladite monnaie.
Plus la banque centrale pratiquera une politique monétaire dite « expansionniste », augmentant la masse monétaire, plus la devise concernée se dépréciera : son pouvoir d’achat s’en trouvera comme dilué. On parle alors d’inflation de la masse monétaire conduisant, toute chose égale par ailleurs, à une inflation des prix des biens marchands.
Inversement, une politique monétaire plus stricte, voire déflationniste, réduira le taux de dépréciation de la monnaie, et pourrait même conduire un taux d’appréciation positif de la monnaie. Le pouvoir d’achat de ladite monnaie s’en trouvant d’autant plus augmenté.
Détermination du taux de change à long terme
Les trois principes précédemment exposés affectent les taux de change au jour le jour. Mais il existe également des facteurs de plus long terme.
Comme nous devons le rappeler, en dernière analyse, la valeur d’une devise correspond toujours à la quantité de biens marchands. La monnaie est en effet une demande potentielle pour des produits et des services.
Nous devons distinguer le taux de changes nominal du taux de change réel.
Le taux de change nominal nous est fourni par le marché des changes, le forex. Le taux de change nominal de l’eurodollar est ainsi de 1,18 si l’on peut obtenir 1,18 $ pour 1 €.
Le taux de change réel intègre non seulement le taux nominal, mais aussi le panier de bien que peut acheter la devise cible. Ainsi, si je peux obtenir le même panier de biens pour 1 € à Paris et pour 1,18 $ à New York, alors le taux réel est égal au taux nominal.
Si, en revanche, les opportunités d’achats sont plus étroites à New York, en d’autres mots si je dois dépenser plus de 1,18 $ à New York pour obtenir un panier de quantité et de qualité équivalente à Paris pour 1 €, il faudra alors conclure que le taux de change réel est supérieur à 1,18, c’est-à-dire que un euro vaut davantage qu’un simple dollar et dix-huit cents.
Ce principe néanmoins est ce que les économistes nomment le Théorème de la parité du pouvoir d’achat : le pouvoir d’achat réel de la monnaie reste le même, qu’elle soit dépensée dans son propre pays ou convertie dans une autre devise et dépensée à l’étranger.
Ce théorème découle lui-même du principe de l’uniformité des prix, aussi nommée la loi du prix unique, selon laquelle, au sein d’un marché libre, des biens identiques tendent à s’acheter au même prix où que l’on se trouve, ajusté bien sûr aux coûts de transport des dits biens.
Bien entendu, plusieurs facteurs empêchent la parfaite uniformité des prix, partant l’égalité exacte entre le taux de change réel et le taux de change nominal.
D’une part, tous les biens ne sont pas échangeables, en particulier tous les biens fonciers.
D’autres parts, il existe de nombreuses restrictions au commerce sous la forme de quotas ou de taxes douanières.