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(d’une valeur de 250€)Reuters va-t-il faire chuter Binance ?
Reuters, la célèbre agence de presse londonienne, aurait-elle engagé Binance vers une descente aux Enfers ?
Alors que l’exchange, dirigé par Changpeng Zhao, tente a tout prix de se développer aux quatre coins du monde, c’est un coup de tonnerre qui s’abat sur lui.
Une enquête de Reuters révèle des pratiques douteuses et cela ne fait pas les affaires de Binance.
Une enquête sur le blanchiment d’argent
Binance a toujours été la cible des médias et des régulateurs du monde entier. Parmi eux, les régulateurs et médias britanniques sont des plus virulents.
Il n’y a rien d’étonnant à cela lorsqu’on sait que Binance représente plus de 914 milliards de dollars de volume d’échanges en 2021.
Mais après une sorte de chasse aux sorcières lancée par la Financial Conduct Authority (FCA), c’est Reuters qui se lance à l’attaque contre l’exchange le plus populaire du moment.
Cette semaine, le média britannique a publié une longue enquête basée sur des témoignages d’anciens employés de Binance.
Durant son investigation, Reuters aurait découvert des éléments compromettant notamment en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.
En outre, Binance aurait servit de plateforme d’échange aux terroristes des attentats de Vienne en 2020. Ces derniers auraient effectué des transactions en toute liberté sur l’exchange.
Enfin, toujours selon Reuters, le média aurait mis la main sur des échanges entre les forces de l’ordre et Binance. Dans ces échanges, les autorités ont demandé des justifications à Binance en ce qui concerne des grosses sommes d’argent ayant transitées par l’exchange avant d’être blanchies. Binance n’aurait jamais donné suite aux demandes de la police.
Tous ces éléments seraient confirmés par la « tendance suspecte » de Binance à compliquer la tâches des enquêtes opérées par les régulateurs.
CZ dénonce des accusations infondées
Le PDG de la plateforme n’a pas attendu pour répondre à ces accusations.
Il a pointé du doigt les sources peu fiables du média anglais. En effet, ce dernier se serait appuyé sur les paroles d’anciens employés et d’anciens partenaires avec qui l’aventure ne s’est pas bien terminée.
CZ dénonce une campagne diffamatoire contre sa firme et a rappelé que Binance avait fait de la conformité son cheval de bataille.
Pour preuve, la plateforme a recruté récemment un ancien spécialiste des fraudes du fisc américain.
De plus, il a mentionné qu’en Août 2021, Binance a développé et mis en place des KYC (Know Your Customer) conformément aux demandes des régulateurs.
Les KYC sont des procédures poussant les entreprises à récolter une multitude d’informations sur leurs clients. Ces exigences visent à réduire l’ouverture de compte frauduleux. Elle peuvent même les supprimer si les protocoles KYC mis en places sont élevés.
Ainsi, CZ dément et réfute les accusations de Reuters portant sur une négligences en matière de KYC.
Les conséquences de l’enquête pour Binance
Pour le moment, rien n’entache légalement la firme d’échange. Mais tout porte à croire que les régulateurs vont s’appuyer sur cette enquête pour attaquer Binance de front comme cela a été le cas en 2021.
En revanche, le token natif de sa blockchain, le BNB a vu son cours chuté (comme le marché crypto en général) mais ces révélations n’ont pas aidé le jeton. Son cours évoluait au niveau des 500 dollars US avant de plonger. Aujourd’hui, il se négocie aux alentours de 385 dollars et semble se stabiliser.
Cependant, Binance peut compter sur la forte communauté qu’il a créé depuis quelques années. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui défendent la plateforme d’échange.
En outre, son PDG a les ressources pour faire face à ce genre d’attaque dont il est maintenant habitué.