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(d’une valeur de 250€)Récession économique 2020 : Tirer profit de certains actifs financiers 1/3
Les mesures promulguées par les États pour endiguer la crise du Covid 19 sont inédites.
La récession économique a été provoquée en toute connaissance de cause : confinement, contrôle voire fermeture des frontières, limitation du transport mondial, fermeture des lieux recevant du public…
Stradoji fait un tour d’horizon de l’ampleur de l’impact de la crise sur l’économie mondiale, et vous donne les clés pour mieux appréhender le comportement des instruments financiers dans ce contexte si particulier.
Crise du coronavirus : choc de l’offre et de la demande
Cette crise est unique en son genre.
Pas moins de 58% de la population mondiale a vécu une période de confinement, ou est toujours obligée de limiter ses déplacements pour tenter d’endiguer la pandémie du coronavirus.
Cette situation a provoqué un double impact :
- De nombreuses entreprises ont été contraintes de ralentir voire stopper leurs activités et leurs productions
- Et parallèlement, il a été observé une forte baisse de la consommation des populations
Ce que l’on pourrait résumer simplement par un « choc d’offre » et un « choc de demande ».
Récession économique : quels arbitrages ?
L’année 2020 devrait donc connaître une récession sans précèdent.
Le Fond monétaire international – FMI estime la baisse à 3 % du produit intérieur brut (PIB) de la planète.
En France, l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques – OFCE constate qu’après 8 semaines de confinement, la mesure a coûté 120 milliards d’euros, soit près de 6% du PIB annuel d’après les dernières estimations de la Banque de France et de l’INSEE !
Les gouvernements sont confrontés à l’ampleur de la crise : endiguer l’épidémie, trouver des solutions économiques rapidement pour limiter les dégâts, sans pour autant hypothéquer l’avenir.
En effet, les décisions prises actuellement vont-être lourdes de conséquences sur le long-terme : soutenir tel secteur, telle entreprise ; sauver tels emplois de telles activités…
Au nom de la sauvegarde de l’emploi, de la préservation de « fleurons nationaux », du rebond attendu à l’occasion de la reprise…
Malgré la sortie du confinement, les incertitudes persistent
Pour favoriser cette « tant attendue » reprise, les mesures de déconfinement se multiplient partout dans le monde.
Mais cette dernière sera de toute évidence, lente, aléatoire selon les territoires, et inégale selon les secteurs.
La présence du virus va continuer de peser sur le comportement des consommateurs et les investissements des entreprises.
Le commerce international ne va reprendre que très progressivement, et certains secteurs, comme le tourisme, le transport mondial et leurs activités corrélées, vont souffrir durablement.
La peur de l’épidémie devrait aussi continuer à limiter les déplacements et les achats, et l’inquiétude sur l’avenir va fortement inciter les particuliers à alimenter et à conserver une épargne de précaution.
Pourtant, sur les marchés, et pas seulement à Wall Street, les investisseurs se focalisent sur la tendance générale au déconfinement dans le monde.
Des marchés financiers et des investisseurs optimistes !
Malgré la forte chute des indices dès le début de la crise sanitaire fin février dernier, les cours des principales places financières ont montré une belle résistance par rapport au 31 décembre 2019.
Le Dow Jones, pourtant très exposé à des secteurs impactés par la crise (aéronautique, aérien, pétrolier), limite ses pertes à seulement 15%.
Quant aux bourses européennes, elles affichent des baisses allant de 20 à 30% ; Madrid et Milan étant plus impactés que Londres et Berlin…
Paris et son CAC 40 se situe au milieu de la fourchette, et affiche un recul de 25%.
Attirés par le bas niveau des cours, et les rendements potentiels, les particuliers sont revenus rapidement investir sur les marchés.
Ainsi, quatre fois plus d’achats ont été observés en mars 2020 par rapport à la même période en 2019. 150.000 nouveaux investisseurs auraient même été comptabilisés par l’Autorité des Marchés Financiers – AMF, permettant ainsi au marché de remonter après ses plus bas de début mars, avec un regain d’intérêt pour les actifs à risque, comme les actions ou les produits dérivés.
Mais, prudence…
A titre d’exemple, le bénéfice par action des sociétés composant le S&P 500 a baissé de 13,2% au premier trimestre.
Et les analystes prévoient une chute de l’ordre de 40% au deuxième trimestre !
De quoi rendre bien incertaine une remontée des cours vers les sommets atteints en début d’année.
Si l’on se réfère aux prévisions pessimistes des activités économiques précisées au début de cet article, et sur l’éventuel regain de tensions commerciales sino-américaines, il convient dès à présent de procéder à une gestion raisonnée et diversifiée de son portefeuille pour diminuer son exposition aux risques…
Bonjour ! Un petit résumer efficace de la situation. effectivement l’article de demain devrait le compléter pertinemment. A demain ! et merci
Bonsoir Laurent ! Merci pour le retour 🙂 Les deux articles suivants rentrent dans le dur : la tendance déflationniste qui s’annonce et les instruments sur lesquels il peut-être intéressant d’investir ! Bonne lecture !
Bonjour et merci pour cet article, j’attends la suite demain
Bonsoir Serge. Merci pour votre fidélité 😉 Le dossier contiendra finalement 3 articles. J’espère qu’il répondra à vos attentes ! A bientôt