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(d’une valeur de 250€)Bridge crypto définition
Les blockchains sont un mode de transfert d’information et de valeur très rapide, efficace et incensurable pour la plupart. Depuis l’arrivée d’Ethereum et son vif succès, beaucoup de nouveaux projets ont vu le jour.
Il y a ainsi eu une prolifération de nouvelles blockchains dites « Layer 1 » qui sont des blockchains d’infrastructure capable d’héberger d’autres jetons sous la forme de smart contracts.
Seulement, le problème réside dans le manque de communication entre ces différents réseaux. Certaines blockchains spécifiques essaient justement de pallier à ces problèmes d’interconnexion entre les réseaux. Leur but est de favoriser l’interopérabilité des blockchains.
C’est notamment le cas de Polkadot, Cosmos ou encore Avalanche. Ces nouveaux réseaux sont communément appelés des « layer 0 » dans le sens où ils sont à la base de tout un écosystème.
En parallèle de cela, différents bridges se développent afin de contribuer à ce futur inter-chaînes. Mais que sont ces bridges comme on les appelle ? Comment fonctionnent-ils et sur quelles blockchains les trouver ?
Sommaire :
Qu’est-ce qu’un bridge crypto ?
Un bridge crypto est un protocole qui permet de transférer des tokens d’une blockchain A vers une blockchain B. En réalité les tokens transférés ne bougent pas de leur blockchain mère, ils sont juste copiés vers la blockchain destinatrice.
Le principe est simple : le token de la blockchain « émettrice » est bloqué dans un smart contract afin que l’utilisateur ne puisse plus s’en servir. Ensuite, une copie du token en question est créée sur la blockchain destinatrice afin d’être utilisé sur un autre écosystème.
Finalement, pour récupérer la pleine possession de ses tokens sur la blockchain initiale il faut faire le chemin inverse. Les tokens de la 2ème blockchain sont alors brûlés afin que l’utilisateur récupère ses jetons natifs
Le bridge récolte de légers frais de transfert pour pouvoir fonctionner. Il peut être administré de manière décentralisée ou centralisée avec une société privée qui s’en occupe.
Mais alors pourquoi vouloir posséder une représentation d’un token sur une autre blockchain qui n’est pas sa blockchain native ?
Beaucoup de raisons peuvent justifier l’utilisation d’un bridge mais en voici quelques une listées :
- Il peut permettre de sortir d’une blockchain trop lente ou trop coûteuse vers une plus rapide et à moindres frais. (cf : Ethereum)
- Il offre aussi la possibilité aux adeptes de la DeFi de profiter de hauts rendements sur de nouvelles blockchains qui lancent des programmes d’incitation pour attirer de nouveaux utilisateurs.
- Le fait d’interconnecter les blockchains offre aussi de nouvelles possibilités aux utilisateurs. Cela peut créer des synergies entre les différentes dApps qui ne sont pas forcément basées sur les mêmes réseaux.
Les bridges sont souvent très utiles dans le cas des stablecoins qui doivent pouvoir transiter entre énormément de blockchains .
L’USDT ou l’USDC par exemple sont disponibles sur des dizaines et des dizaines de blockchains différentes pour pouvoir faire tourner l’ensemble de la DeFi.
Comment utiliser un bridge crypto ?
Tout d’abord il convient de différencier un bridge entre blockchains EVM compatibles et un qui connecte des blockchains non EVM compatibles. Pour rappel, le fait d’être « EVM compatible » signifie que les contrats sont compréhensibles et exécutables par la Machine Virtuelle d’Ethereum.
Lorsqu’un bridge veut transférer des tokens entre deux blockchains EVM compatibles c’est plus simple. En effet, dans ces cas là l’adresse publique de réception sera la même que l’adresse d’émission. C’est une adresse Ethereum du type 0x…
Dans le cas contraire il faut faire très attention de bien renseigner une adresse publique de réception d’un wallet non custodial. En d’autres termes, un wallet dont l’utilisateur possède la clé privée (software wallet, Ledger, Trezor). Si l’adresse en question est celle d’un exchange les fonds risquent d’être perdus.
Ensuite pour utiliser le bridge c’est relativement simple et similaire pour chaque bridge. Dans un premier temps il faut connecter son wallet (Metamask, XDefi, Frame) au site qui sert d’interface au protocole en question. Si celui-ci ne se connecte pas automatiquement, il suffit de cliquer sur le bouton « connecter » du site et de choisir le réseau voulu.
Par la suite il faut choisir le réseau initial et le réseau destinataire ainsi que le token que l’on souhaite transférer. Il y a une première signature gratuite à effectuer avec son wallet pour autoriser le protocole à accéder aux tokens du wallet.
Pour finir l’utilisateur doit signer la transaction elle-même pour valider son choix de bridger ses tokens.
4 exemples de bridge crypto
Il existe une multitude de bridges et la liste s’allonge à mesure que de nouvelles blockchains voient le jour.
- Parmi les plus réputés et les plus « généralistes » on peut citer :
- Il y a également les bridges « officiels » de chaque blockchain avec par exemple :
- Des agrégateurs de Bridges commencent à voir le jour. Ils permettent d’utiliser la liquidité de plusieurs protocoles et donc de bénéficier des meilleurs prix pour transférer des tokens d’une blockchain à une autre. Ainsi, le protocole OpenOcean fait partie des pionniers dans ce domaine.
- Enfin, dernière forme de « bridge » possible : les exchanges tout simplement. En effet, même si c’est une solution « centralisée », cela reste un moyen très pratique et très peu cher de changer de blockchain. Dans le cas de stablecoins par exemple il suffit de déposer ses tokens d’une blockchain A et de les ressortir de l’exchange via une blockchain B. La friction est quasi nulle et les frais très faibles selon les réseaux. Si en plus l’utilisateur possède des tokens natif de l’exchange (BNB, FTT) il dispose d’avantages supplémentaires sur ses frais.
De manière générale il faut rappeler que pour le moment beaucoup de bridges restent relativement « centralisés » et donc dépendants d’une entité privée. Utiliser un exchange quand c’est possible n’est donc pas la pire solution qui soit.