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(d’une valeur de 250€)Qu'est ce que le staking crypto ?
Le staking crypto, ou jalonnement, est un terme propre à l’écosystème des cryptomonnaies. Cette méthode permet de générer des revenus passifs grâce aux jetons détenus sur un wallet.
Il est indissociable de mécanisme de Preuve d'Enjeu et ainsi, toutes les blockchains ne permettent pas ce type d’activité.
De plus en plus populaire, il offre des rendements pouvant être très intéressants pour les participants. Pour autant,
Sommaire :
- Staking crypto définition
- Comment fonctionne le staking crypto ?
- Les différences entre le staking et le mining
- Les avantages du staking crypto
- Les risques du staking crypto
- Comment commencer le staking crypto ?
Staking crypto définition
Il se définit comme un processus permettant l’immobilisation de tout ou d’une partie des tokens d’un portefeuille crypto. L’objectif est de participer au fonctionnement d’une blockchain et d’en tirer un profit sous la forme de dividendes ou d’intérêts reversés en jetons.
Le staking permet également d’obtenir un droit de vote dans la gouvernance du réseau. Ainsi, les participants dispose de l’aspect techniques mais également de l’aspect général du projet et peuvent voter et proposer des améliorations.
Souvent assimilé au Yield Farming, les deux concepts sont pourtant quelques peu différents. Le staking est un verrouillage simple des jetons dans le but de faire fonctionner le réseau blockchain. Le Yield Farming, quant à lui, vise à déposer des jetons dans un pool de liquidité et est plus assimilable à un prêt.
Ainsi, le staking crypto est un mécanisme qui peut être comparé à un placement financier ou d’un compte épargne bancaire. Cependant, les rendements obtenus peuvent se révéler plus intéressants qu’un simple placement.
Tout comme pour un placement financier classique, l’immobilisation des jetons doit être relativement longue. Ainsi, plus les tokens seront bloqués dans la durée et plus leur détenteur aura de chance de dégager des profits importants.
Il existe trois formes de staking crypto :
- Fixed Staking, traduit par « jalonnement fixe », dont le délai de verrouillage des tokens est établi et fixé à l’avance.
- Staking flexible, quant à lui, autorise l’arrêt du verrouillage à tout moment, quand le détenteur le souhaite.
- Staking pool permet à plusieurs participants de mutualiser leurs jetons et ainsi de multiplier leurs chances de récompenses. Ces dernières sont réparties entre les participants à ce pool.
Les retours sur investissement (ROI) vont dépendre du nombre de token immobilisés mais aussi, en grande partie, du projet de la blockchain concernée, de la valeur du token, de la récompense de bloc et de d’autres variables.
En outre, plus un projet est porteur et intéressant, plus il est susceptible d’attirer des participants. Ainsi, plus le réseau compte d’acteurs actifs sur la blockchain, moins les profits sont élevés.
Par conséquent, chaque blockchain proposant du staking affiche des rendements différents de ses concurrentes. Ces retours sur investissement sont très variés et peuvent aller de 5 % à plus de 30 %.
Enfin, le unstaking est le fait de déverrouiller ses jetons.
Comment fonctionne le staking crypto ?
Le staking crypto n’est pas possible sur toutes les blockchains. Bitcoin, par exemple, ne propose pas ce service. Pour cause, la reine des blockchains a été conçue sur le consensus de Preuve de Travail (PoW).
Cette méthode demande aux mineurs de prouver l’intérêt qu’ils ont dans le fonctionnement de la blockchain en allouant un maximum de puissance de calcul. Cela implique un énorme apport d’énergie et des machines/ordinateurs de calcul très puissants.
Le staking crypto n’est donc pas utile dans ce mode de fonctionnement. En revanche, il existe une autre méthode appelée Preuve d'Enjeu ou Proof of Stake (PoS).
Ce consensus plus rapide, moins coûteux et moins énergivore, repose sur le principe que les mineurs doivent verrouiller leurs tokens afin de prouver leur intérêt à sécuriser et faire fonctionner la blockchain. Ils sont soumis à une sorte de gage de garantie qui leur assure le droit de participer activement au fonctionnement du réseau et de devenir un nœud. Cet investissement est appelé « Staking« .
En cas d’acte malveillant ou d’erreur, leur investissement est susceptible de leur être confisqué.
Le système est conçu pour choisir de manière aléatoire les participants qui seront autorisés à valider de nouveaux blocs. Cela évite la mise en place d’une centralisation du fonctionnement par les participants possédant le plus de jetons. Cependant, plus un participant verrouille de jetons, plus il a de chance d’être sélectionné.
Cette méthode de consensus offre l’avantage d’être plus scalable, c’est à dire, qu’elle sera capable de traiter plus de transaction qu’une blockchain reposant sur le PoW.
A titre de comparaison, Bitcoin, la blockchain utilisant la Preuve de Travail, est capable de traiter en moyenne 7 transactions par seconde. En revanche, Tezos, qui repose sur une variante de la Preuve d'Enjeu, peut atteindre les 40 transactions par seconde.
Les différences entre le staking crypto et le mining
Ainsi, comme vu précédemment, la Preuve de Travail et la Preuve d'Enjeu s’oppose dans leur méthode de fonctionnement. C’est la même chose pour le minage et le staking.
Souvent associés comme des synonymes, ce sont pourtant deux concepts différents même si leur finalité est identique.
En continuité de la partie précédente, le minage ou mining, implique l’utilisation de matériel. La plupart du temps le mining se fait par le biais d’ASIC (acronyme traduit par « circuit intégré propre à une application »). Ces machines composées de micropuces ont un coût très élevés. Elles permettent d’apporter la puissance nécessaire aux ordinateurs déjà très développés pour résoudre des problèmes mathématiques imposés par la blockchain.
Ainsi, le minage est réservé à des utilisateurs expérimentés et capable d’investir sur tout ce matériel et sur l’énergie dont ce matériel aura besoin pour fonctionner. C’est pourquoi tout le monde ne peut pas miner.
En revanche, staker est plus simple et à la porté de tous, moyennant l’achat de tokens sur une blockchain choisie. Certes, certains jetons représentent un coût à l’achat mais d’autres offrent des cours relativement bas.
En effet, le staking crypto ne nécessite pas de matériel particulier. Le concept repose simplement sur le fait de posséder des jetons. Il peut être comparé grossièrement un investissement sur une cryptomonnaie et sa blockchain. Lorsqu’un participant met en jeu ses tokens, cela induit qu’il croit en son fonctionnement et qu’il le prouve en misant sur le réseau.
Les avantages du staking crypto
Ainsi, le staking offre de nombreux avantages, c’est pourquoi il est de plus en plus populaire et apprécié par la communauté cryptographique.
Dans un premier temps, les rendements affichés peuvent être très intéressants. Bien que les modes de calculs de ces rendements diffèrent d’une blockchain à une autre, il n’en reste pas moins qu’il est aujourd’hui financièrement plus intéressant de participer au staking que d’épargner sur un Livret A par exemple.
Ensuite, le coût pour procéder à du staking est très inférieur au mining. Le matériel et les frais d’énergie ont un coût non négligeable qui ne permet pas à n’importe qui de miner sur des blockchains de type Preuve de Travail.
L’exemple de Bitcoin est d’ailleurs parlant. Selon une estimation de janvier 2022 réalisée par l’Université de Cambridge, la première blockchain consommerait près de 137,65 TWh annuellement. A titre indicatif, cela représente la consommation annuelle d’un pays comme la Suède, soit 90% de la consommation des Français.
Enfin, les plateformes d’échanges de cryptomonnaies tendent à simplifier l’accès au staking. En effet, de plus en plus d’exchanges proposent des services de staking. Ils apportent ainsi une certaine ergonomie et intuitivité aux personnes désireuses de se lancer dans le jalonnement de leurs jetons.
Ces aspect confère à la Preuve d'Enjeu et au staking des avantages concurrentiels qui expliquent notamment leur popularité. Rentabilité, accessibilité et écologie sont donc des éléments qui rendent le jalonnement intéressant pour les investisseurs crypto.
Les risques du staking crypto
Cependant, le procédé n’est pas sans risques et connait quelques inconvénients.
Pour commencer, l’essence même du staking peut se révéler contraignant. En effet, pour rappel, le staking consiste en l’immobilisation d’un certain nombre de jetons. Ces derniers sont donc par définition inutilisables pour réaliser une quelconque opération.
En outre, le marché des cryptomonnaies a la particularité d’être très volatil. Le cours des tokens est donc très incertain.
En cas d’effondrement du cours, le participant doit réagir rapidement pour retirer ses jetons. Dans le cas d’un staking fixed, il sera compliqué de limiter les pertes. Pour le staking flexible, le unstaking n’est pas immédiat et peut demander quelques jours avant de se réaliser.
Par exemple, en janvier 2022, le délai d’unstaking était de 7 jours pour les jetons FTM du réseau Fantom. Pour d’autres, le délai est encore plus long et peut atteindre plusieurs semaines. Les pertes peuvent donc être illimitées.
Le staking crypto, bien que plus accessible que le mining, reste difficile à mettre en place sans passer par des intermédiaires de type exchange, surtout pour un débutant.
Ensuite, comme tout investissement, les rendements affichés, et donc théoriques, ne sont pas garantis. Comme dit plus haut, les rendements dépendent de plusieurs facteurs que la blockchain ne peut contrôler.
En effet, il existe de nombreux éléments pouvant venir perturber les dividendes qu’espère obtenir un participant. Ainsi, les dividendes peuvent être en réalité bien en-deçà du rendement théorique.
Enfin, le risque de piratage n’est pas nul. En effet, certaines plus que d’autres peuvent présenter des failles de sécurité et rendre vulnérable le stake mis en jeu. Cependant, et c’est de plus en plus commun, certains réseaux mettent en place des fonds d’assurances pour sécuriser les utilisateurs en cas de perte de capital à la suite d’un hack.
Comment commencer le staking crypto ?
C’est pourquoi il est nécessaire de prendre quelques précautions avant de se lancer dans le staking crypto.
Premièrement, il est indispensable de se renseigner et collecter un maximum d’informations sur la blockchain sur laquelle le staking va s’opérer. Parmi les informations essentielles à connaître figurent son projet, le fonctionnement de son réseau, sa feuille de route, les tokenomics du jetons…
Tous ces éléments sont primordiaux et doivent donner une idée précise du potentiel du projet.
Il est important de connaître les exigences et le nombre minimum de tokens nécessaires pour accéder au staking. Certaines plateformes peuvent exiger un nombre assez conséquent. Elles demandent une mise en jeu élevée pour s’assurer de la bonne volonté des participants.
En outre, il faut prendre conscience que les jetons seront immobilisés pour un certain temps, plusieurs mois voire années. Le participant doit donc s’assurer qu’il n’aura pas à utiliser ses tokens dans une échéance courte.
Le calcul du rendement possible et la mise de départ doivent être définie dès le départ par le participant.
Enfin, et c’est le cas pour tout investissement, il est indispensable de ne pas miser tout son capital sur un même réseau. Bien que le staking soit rentable, les risques ne sont pas nuls et la perte de capital est possible.