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(d’une valeur de 250€)Quelle unité de temps, pour quel trading ? (Première partie)
Le premier choix qui s’offre à nous, traders, quand on arrive sur un graphique de trading, c’est celui de l’unité de temps.
Même sur l’outil le plus basique, ce paramètre vous sera proposé.
Pourquoi ?
Parce qu’il est probablement le plus important de tous. Encore faut-il savoir s’en servir correctement…
C’est quoi une unité de temps ?
Pour pouvoir me suivre jusqu’au bout du raisonnement, il faut d’abord se mettre d’accord sur une définition.
Une unité de temps en trading, c’est la durée entre 2 points de cotation.
Sur un graphique, le logiciel « mettra à jour » la cotation à un intervalle définie.
Il marquera un point au niveau du prix, à chaque mise à jour, en se décalant d’un cran vers la droite à chaque fois.
Puis reliera les points entre eux pour créer une courbe évolutive, qui représentera le prix tel qu’on le connait tous.
L’unité de temps, c’est l’intervalle -définie- qu’il faut, pour tracer un nouveau point sur le graphique.
N’oubliez pas : c’est totalement arbitraire. Le prix évoluant en réalité chaque seconde (voire plus), c’est une convention et non une vérité !
Plusieurs façons de « tracer » le prix
Ensuite, il existe 3 grandes manières de représenter cette suite de points.
La plus basique, comme je viens de le dire, c’est tout simplement de connecter les points entre eux.
Le problème avec cette approche, c’est qu’on fait une supposition : que le prix a évolué en ligne droite entre le point « n » et le point « n+1 » .
Or cette extrapolation est fausse, c’est une simplification abusive de la réalité.
Par exemple, si on choisit une unité de temps d’une journée – donc qu’on rafraîchit la cotation une fois par jour – vous n’êtes pas sans savoir que pendant ce laps de temps, le prix a pu sacrément bouger !
À la hausse, à la baisse, il a évolué en « zig-zag » et non en ligne droite (rarement en tout cas).
Pour palier à cela les analystes ont inventé 2 alternatives : l’affichage en bâtons (à l’américaine ), ou en chandeliers (à la japonaise).
L’affichage en barres, ou bâtons :
Dans ce mode, on ne se contente pas d’afficher des points, mais aussi (de manière basique) ce qui s’est passé entre les deux.
Le haut de la barre indique le point le plus haut de la cotation atteint pendant l’intervalle, et inversement pour le point le plus bas.
Nous avons au total 5 informations :
- Point au début de l’intervalle
- Point à la fin de l’intervalle
- Point le plus haut atteint pendant l’intervalle
- Point le plus bas atteint pendant l’intervalle
- 2 couleurs, indiquant si le prix a baissé ou monté pendant l’intervalle
C’est déjà plus intéressant !
Les Japonais étant plus intelligents que les Américains (désolé pour la digression :)) ils ont fait encore mieux avec les chandeliers :
Les informations disponibles sont les mêmes, mais ils ont « élargi » la zone représentant la hauteur entre le début et la fin de l’intervalle.
Cela crée le « corps » de la chandelle, par opposition aux « mèches » au-dessus et en dessous.
L’intérêt de ce différentiel, c’est d’abord un confort visuel accru, mais aussi des interprétations possibles.
Gros/petit corps, grosses/petite mèches, et toutes les combinaisons qui en découlent créent des mini figures chartistes, sur l’espace d’une ou quelques périodes.
Tapez « interprétation chandeliers japonais » ou « candlesticks » pour les anglophones, vous allez avoir un peu de littérature sur le sujet… 🙂
Pour lire la deuxième partie de cet article, cliquez ici : quel style de trading vous convient ?
À très bientôt,
Sylvain.