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(d’une valeur de 250€)Principes fondamentaux d'économie
Le progrès économique, la prospérité ne sont pas des phénomènes automatiques, indépendants des valeurs et des institutions d’un peuple.
Comprendre les principes qui mènent une nation à la prospérité fait non seulement partie intégrante de la culture générale idéale du citoyen éclairé, mais aussi de la culture de l’investisseur et du trader.
Cela est d’autant plus vrai si ces derniers ne sont pas exclusivement techniciens dans leur approche, mais forment au contraire leurs jugements sur la base de données fondamentales et macro-économiques.
Pour les spéculateurs en effet, l’anticipation des marchés financiers consistera à comprendre les effets des politiques fiscales, monétaires et réglementaires sur des secteurs du marché ou sur le cycle économique dans son ensemble.
Sommaire :
- Les fondements de la science économique
- Le rôle de la monnaie
- Le productivisme
- L’épargne, l’investissement, le crédit et la richesse
- Les entraves étatiques à la création de richesse
Les fondements de la science économique
Pour qu’une société, une communauté d’hommes qui agissent, progresse à l’aune de ses propres valeurs, il importe d’éclaircir ces concepts clés du processus économique que sont l’évaluation, la production, l’épargne, l’investissement et l’innovation technologique.
La science économique est une science de l’action humaine. Elle est, au sens large, la science des moyens employés pour parvenir aux fins désirées.
Toute action volontaire, intentionnelle, implique une valeur : que l’état des choses désiré soit supérieur à l’état des choses substitué. En d’autres mots, toute action est une évaluation et tout objectif que se propose l’homme qui agit est l’effet d’une valeur, c’est-à-dire d’une préférence.
Mais tout d’abord, il importe de comprendre ce qu’est un marché. Lorsque les hommes sont libres de toute coercition et de toute menace de coercition, que leur intégrité physique et leur propriété privée sont respectées, ils ont la possibilité d’échanger : il s’agit alors d’un marché libre.
Au sein d’un marché libre, les deux parties profitent mutuellement de l’échange, car les préférences des échangeurs sont inverses. Ainsi, un livre aura plus de valeur pour son acheteur que les 20 € qu’il doit abandonner pour l’obtenir ; inversement, le libraire préfère ce montant au livre de son stock.
Lorsque l’échange est libre, il conduit à un accroissement de valeur pour les participants au marché. Bien que des erreurs d’évaluation puissent de temps à autre se produire, par exemple si le produit acheté n’a finalement pas la valeur qualitative escomptée, en règle générale, les participants au marché en sortent tous gagnants : le marché n’est pas un jeu à somme nul, mais à somme positive.
La coopération de nombreux individus au travers des échanges librement consentis constitue le marché libre.
Le rôle de la monnaie
La monnaie permet de résoudre le problème de la concomitance des besoins entre les parties qui échangent : un boucher n’a pas besoin d’attendre du cordonnier un service de sa part pour lui offrir un service en retour. Le boucher pourra servir le cordonnier et dépenser son argent ainsi gagné ailleurs.
Par conséquent, la monnaie étend considérablement les débouchés de notre activité. Plus le marché est vaste, plus les débouchés sont grands, plus grandes peut être notre productivité, car le nombre de nos clients potentiels ne cesse d’augmenter.
De plus, un moyen d’échange intermédiaire largement employé permet de favoriser les calculs économiques. À condition néanmoins que la monnaie demeure, sinon stable dans son pouvoir d’achat, du moins stable dans l’évolution de son pouvoir d’achat, par exemple un taux d’inflation historique de 2 % par an.
Historiquement, les monnaies sont apparues de façon spontanée à partir de biens marchands riches en valeur par unité de poids ; de façon spontanée et non décrétée par une autorité. L’or et l’argent furent ainsi sélectionnés par l’ensemble des participants des marchés comme des unités d’échanges intermédiaires relativement propices à la sûreté des échanges et la préservation des valeurs ainsi thésaurisées.
Ainsi, les monnaies originaires sont des monnaies marchandise : la matière employée pour les façonner est demandée en tant que telle ; il en existe donc des usages industriels.
En revanche, les monnaies actuelles sont fiduciaires : elles ne reposent que sur le décret d’une puissance publique, le plus souvent monopolistique, et la confiance relative qu’un peuple accorde à cette puissance publique.
La concurrence entre différentes monnaies n’est donc pas autorisée si les participants au marché, sur un territoire donné, ne sont pas satisfaits par les monnaies fiduciaires que sont l’euro, le dollar, la livre, etc.
Une conséquence inévitable du monopole monétaire est la perte de valeur progressive du pouvoir d’achat de la monnaie fiduciaire : la puissance publique est en effet incitée à pratiquer une politique monétaire expansionniste afin de financer ses activités en minimisant la levée d’impôts au sens strict. Cependant, de facto, l’inflation des prix provoquée par l’inflation de la masse monétaire peut être analysée comme une forme d’imposition voilée.
Le productivisme
La prospérité consiste en l’accumulation de biens, qu’il s’agisse de produits ou de services, qui sont à la fois disponibles et désirés pour être consommés.
Ces biens n’ont de valeur qu’autant qu’ils sont désirés par des hommes. La valeur est ainsi toujours subjective en ce sens qu’elle se rapporte toujours à une sujet qui évalue une chose eu égard aux fins qu’il souhaite accomplir.
Le seul moyen de prospérer est un processus de création de richesse : produire davantage que ce que l’on consomme. Cela est vrai pour l’individu comme pour une société.
Pour ce faire, l’innovation et la technologie sont cruciales pour améliorer cette productivité ; la technologie doit être comprise comme un mélange de capitaux et de connaissances : c’est en étendant notre savoir et en l’appliquant par la technologie que les sociétés humaines parviennent à façonner leur milieu d’existence et ainsi en limiter les inconforts et en accroître les bienfaits.
À mesure qu’un individu produit, il peut d’autant plus échanger le fruit de son travail contre d’autres biens. En d’autres mots, une plus grande production permet une plus grande consommation. Cela est vrai pour l’individu comme pour la société dans son ensemble.
Le productivisme est ainsi la doctrine qui promeut la production afin de permettre aux hommes de survivre et de prospérer.Il est erroné de qualifier le productivisme de matérialisme : ceux qui est produit n’est que la conséquence des valeurs des consommateurs ; si les consommateurs demandaient une forte production de contenus intellectuels et spirituels, cette demande serait comblée de manière optimale par un marché libre.
L’accumulation de monnaie est essentiellement une accumulation de « créances » sur l’ensemble du marché des biens et des services : plus un homme produit, plus il acquiert de l’argent, plus il est en position d’acquérir d’autres biens par l’échange monétaire.
L’épargne, l’investissement, le crédit et la richesse
L’épargne est nécessaire au progrès économique, l’entraver est néfaste à la société dans son ensemble. Cela suit de la nécessité de produire davantage que ce l’on consomme en vue d’accumuler des richesses.
EN particulier, il faut distinguer l’épargne simple, consistant simplement à ne pas consommer immédiatement un bien, de l’épargne investie qui consiste à employer la valeur de l’épargne dans l’acquisition de biens de production. Cette seconde forme d’épargne accroît la productivité du travail humain, tandis que la première ne fait que reculer l’échéance de consommation.
L’épargne investie permet en effet des consommations productives, tel que l’achat de matières premières, de capitaux physiques comme l’outillage ou les infrastructures ainsi que le paiement des travailleurs.
Pour le bon déroulement de ses affaires, une entreprise repose tout d’abord sur l’épargne de ses investisseurs, puis sur les profits générés.
Le taux des valeurs épargnées relativement aux valeurs consommées est une conséquence de l’intérêt originaire. Plus l’intérêt originaire est grand, c’est-à-dire : plus la préférence pour le présent est grande, moins les valeurs sont épargnées pour une consommation future ou une consommation productive.
Le taux de crédit du marché procède de l’intérêt originaire : au sein d’une économie avec un taux originaire d’intérêt agrégé élevé, le crédit sera d’autant plus cher. En d’autres mots, plus les gens sont disposés à consommer maintenant plutôt qu’à l’avenir, plus le taux d'intérêt (au sein d’un marché libre) sera élevé.
À l’inverse, plus le taux d'intérêt originaire est faible, plus le taux de crédit sera faible, donc l’emprunt et l’investissement qui en découle seront facilités.
Ainsi, la faible préférence pour le présent, un faible intérêt originaire est un facteur de prospérité.
Les entraves étatiques à la création de richesse
Lorsque l’État ne se cantonne pas à garantir la sûreté des personnes et des propriétés, mais intervient dans le processus de création de richesse, des effets a minima délétères, sinon non optimaux s’en suivent.
Lorsque l’État impose aux citoyens ses propres évaluations, c’est-à-dire ses propres valeurs, lorsqu’il entrave de quelque façon que ce soit les processus d’épargne, d’investissement, de production, d’innovation et de consommation, il brime du même coup le potentiel de prospérité d’un peuple. Cela peut être la conséquence de réglementation mal conçues, d’une imposition confiscatoire, de monopoles ou de spoliation pure et simple.
En vertu de la loi de l'offre et de la demande, toutes les mesures étatiques visant à limiter artificiellement l’offre conduiront, toutes choses égales par ailleurs, à une hausse du prix bien produit.
Par le même principe, toutes les mesures étatiques visant à augmenter artificiellement la demande conduiront, toutes choses égales par ailleurs, à une hausse du prix bien produit.
Par exemple, un salaire minimum supérieur à la productivité marginale de certains travailleurs conduira à un chômage institutionnel : il y aura alors trop d’offres au regard de la demande qui est faite pour cette quantité et cette qualité de travail au prix arbitrairement fixé par la loi. Il s’agit donc là d’une augmentation artificielle de l’offre qui aboutit à une surabondance d’offres de travail au taux de salaire fixé par la loi.
Inversement, toutes les mesures étatiques visant à limiter artificiellement la demande conduiront, toutes choses égales par ailleurs, à une baisse du prix bien produit. Et toutes mesures étatiques visant à augmenter artificiellement l’offre de ce même bien conduiront, toutes choses égales par ailleurs, à des effets semblables.
Les subventions pour certaines industries constituent par exemple une forme d’augmentation artificielle de l’offre. En déviant certaines ressources de leurs usages libres et spontanés décidés par les citoyens, l’État provoque ainsi une distribution non optimale des ressources aux regards des préférences des citoyens-consommateurs.
De même, lorsque le système des prix est réglementé de sorte qu’un prix maximal est instauré, une pénurie ou une baisse de qualité du produit (ce qui peut être analysé comme une pénurie qualitative) sont à attendre, ainsi qu’une fuite des investissements dans cette branche de l’activité économique.
Inversement, lorsqu’un prix minimum est institué, cela aboutira à une surabondance chaque fois que ce prix minimum est supérieur au prix de marché libre.
C’est ainsi que l’investisseur comme le trader peuvent tirer partie de l’interventionnisme économique des États en prévoyant les effets à la hausse ou à la baisse des prix d’un genre de produits ou de services, selon que l’État provoque un déséquilibre de l’offre et de la demande en limitant ou en gonflant artificiellement son offre ou sa demande.