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(d’une valeur de 250€)Pourquoi mettre un stop est vital pour votre capital 2/2 : (réponse à un lecteur)
La semaine dernière, j’ai commencé une série de questions/réponses sur le stop loss.
Comme promis, voici la suite…
4) « Programmer un stop ne laisse aucune chance au contrat (comprendre CFD, ndl)ET ne laisse aucune chance de voir le cours remonter au-delà du niveau d’ouverture »
J’ai envie de dire qu’on s’en moque que le prix du CFD remonte ou pas.
L’un des gros avantages de ce type de contrat, c’est qu’on peut se positionner à la vente, comme à l’achat (je vous en parlait dans un article sur la définition du CFD justement).
Du coup, pas besoin de s’accrocher bec et ongle à l’achat seulement.
Encore une fois, le but du stop est de limiter les dégâts.
Pas d’en créer de nouveaux.
Prenons un exemple : vous conduisez une voiture et vous arrivez à un feu rouge.
Que faites-vous ?
a- Appuyer sur le frein, vous arrêter au niveau du feu et attendre que ça repasse au vert ?
b- Ne rien faire et continuer votre route en vous disant que ça ne sert à rien, puisque ça va forcément repasser au vert ?
Vous allez freiner, évidemment (en tout cas, je l’espère pour vous et pour les autres conducteurs).
C’est pareil pour le stop.
C’est une sécurité. Une fois que vous avez « freiné » parce que ça allait dans le mauvais sens, vous pouvez repartir dans de meilleures conditions que si vous aviez continué sans réfléchir.
5) « En revanche programmer une limite oblige à ramasser les gains »
Oui, et c’est bien là le problème. Un take profit limite les gains comme le stop limite les pertes.
Vous prenez position et le prix atteint bien votre niveau de TP.
Mais s’il continue dans le bon sens, votre trade a été clôturé.
Exemple sur le Dax en Daily :
Finalement, vous vous privez d’une partie des profits parce que vous voulez trop gagner d’argent.
Ça semble paradoxal, mais quand on y pense, c’est parfaitement logique.
Le stop vous oblige à sortir si vous vous êtes trompé.
Et ça, c’est une bonne chose.
Mais être forcé de sortir quand tout se passe bien est totalement contre-productif !
6) « J’ai perdu de l’argent virtuel ces derniers jours, car j’ai placé des stops à 1%.
Tu vas me dire qu’ils étaient trop serrés, que j’avais qu’à les mettre plus larges.
Ok, mais dans ce cas, si le cours avait touché le stop j’aurais encore plus perdu….
(calcul du stop loss en rapport à la taille de ma position) »
Non, non, non.
On ne calcule pas le niveau de stop par rapport à la taille de la position, mais la taille de la position, par rapport à là où on a placé de stop.
1- On place d’abord le stop sur le graphique à un niveau pertinent
2- On calcule la taille de la position de manière à ce que l’on ne risque que 1% du capital.
7) « Si le cours descend, c’est qu’on a misé sur le mauvais marché.
Et je pense qu’on a plus de chance de conserver son capital en attendant que le cours remonte même si les marchés sont volatils !
Le stop, lui, ne laisse aucune chance. »
Encore une fois, avec les CFD, on n’est pas obligé de trader à la hausse.
Si le cours descend, on prend position à la vente, tout simplement.
C’est une erreur très courante que de penser « pas fermé, pas perdu ».
Parce que si le courtier clôture la position, non seulement on n’est plus sur le marché, mais en plus, on a perdu beaucoup, beaucoup plus que 1% du capital.
Si d’un côté on ne perd que 1% parce qu’on s’est trompé et que de l’autre, on perd 50% (ou plus), quelle est la meilleure manière de conserver son capital ?
Celle qui fait perdre peu, ou celle qui fait perdre beaucoup ?
Donc oui, le stop est vital pour protéger son capital.
Et ça va encore plus loin !
Non seulement on peut s’en servir pour ne pas perdre du tout d’argent avec la technique du breakeven.