En plus de votre inscription gratuite, recevez également :
Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.
(d’une valeur de 250€)Pourquoi le prix des actions peut chuter à cause de la FED ?
Le Dow Jones Industrial Average a chuté pour la deuxième journée consécutive, les investisseurs ayant digéré la dernière mise à jour de la politique de la Réserve fédérale, dans laquelle elle a avancé son calendrier de relèvement des taux d'intérêt et prévu une inflation plus élevée.
Les pertes sur l’ensemble du marché sont toutefois restées modérées, et le S&P 500 était à moins de 0,9 % de son plus haut niveau historique.
La banque centrale a maintenu son programme d’achat d’actifs, ce qui, selon certains investisseurs, devrait soutenir encore un peu plus les actions à court terme. Mais qu’en est-il à moyen terme ?
Les marchés actions américains se replient après la FED :
La FED a avancé son calendrier de relèvement des taux d'intérêt et prévu une inflation plus élevée qu’attendu.
En réaction, l’indice Dow Jones a perdu 210 points, soit 0,62%, à 33 823,45, lesté par les pertes de plus de 3% de Dow Inc. et de Caterpillar, alors que la plupart des prix des matières premières ont pris un coup. Le S&P 500 a perdu 0,04% à 4 221,86.
Le Nasdaq Composite a gagné 0,87% à 14 161,35, les investisseurs se réfugiant dans les grandes valeurs technologiques avec Tesla en hausse de 1,9%, Amazon de près de 2,2% et Facebook de 1,6%. Shopify et Twilio ont gagné près de 6,1% et 8%, respectivement.
Les pertes sur l’ensemble du marché sont toutefois restées modérées, et le S&P 500 était à moins de 0,9 % de son plus haut niveau historique.
Les valeurs liées aux matériaux ont été en tête des pertes, car la décision de la Réserve fédérale de relever éventuellement les taux, ainsi que la campagne actuelle de la Chine visant à faire baisser le prix des métaux, ont réduit à néant l’envolée des prix des matières premières cette année. Le dollar américain (USD) devrait à l’inverse profiter de ces prévisions.
Pour renforcer le sentiment baissier jeudi, le département du travail a annoncé que les demandes initiales d’allocations chômage ont augmenté la semaine dernière pour atteindre 412 000, contre 375 000 la semaine précédente.
Les économistes interrogés par Dow Jones s’attendaient à des demandes d’allocations chômage de 360 000.
Avancement de la remontée des taux et inflation qui inquiète :
La réunion très suivie de la Réserve fédérale mercredi a provoqué une vente d’actions après que la banque centrale a avancé son calendrier de hausse des taux, prévoyant deux augmentations en 2023.
La banque centrale a également relevé ses prévisions d’inflation à 3,4 % pour l’année, soit un point de pourcentage de plus que les prévisions du Comité fédéral de l’open market en mars.
Les projections de la Réserve fédérale indiquent une augmentation des taux d'intérêt à 0,6 %, contre 0 % actuellement, d’ici la fin de 2023, soit un peu plus tôt que ce qui était prévu.
En outre, un plus grand nombre de membres de la Réserve fédérale envisagent désormais une hausse des taux en 2022.
Cette évolution intervient après que l’indice des prix à la production, publié mardi, a augmenté plus que prévu, hors alimentation et énergie.
Pourtant, la Fed ne renonce pas exactement à sa politique d’argent facile.
Elle continue à acheter pour 120 milliards de dollars d’obligations par mois.
Plus la banque centrale injecte d’argent sur le marché obligataire, plus le prix et le rendement de ces obligations augmentent.
Paradoxalement, les investisseurs en bourse souhaitent que les rendements obligataires soient plus faibles, ce qui augmente la valeur actuelle des bénéfices futurs.
Toutefois, la hausse du taux d'intérêt de référence attendu fait douter de la durée pendant laquelle les rendements des obligations du Trésor peuvent rester bas.
M. Powell a toutefois indiqué que les conditions actuelles sont loin de ce que l’économie devrait être pour que la banque centrale relève les taux. « Le décollage est bien loin dans le futur », a-t-il dit. « Nous sommes très loin du maximum d’emploi, par exemple, c’est une considération pour l’avenir. »
Mais Powell a parlé de l’inflation en des termes qui se rapprochent de là où résident les craintes du reste du monde ces derniers temps.
En effet, la FED a montré des signes d’inquiétude vis-à-vis de l’inflation qu’elle voit augmenter plus vite et plus fort que prévu.
Après la FED, quelles conséquences pour les actions ?
La réaction négative du marché à la Fed ne s’est pas seulement manifestée dans les principaux indices, mais aussi dans le nombre de titres qui ont chuté.
Environ 77 % des actions du S&P 500 ont chuté, selon les données de FactSet, ce qui indique que les investisseurs sont effectivement préoccupés par la hausse des rendements, ce qui a au moins un certain impact négatif sur toutes les actions.
Mais il ne s’agissait pas d’une chute brutale.
Les trois principaux indices américains ont augmenté par rapport à leurs plus bas niveaux intra-journaliers et la proportion des actions du S&P 500 qui étaient dans le rouge a considérablement diminué par rapport aux plus de 90 % enregistrés plus tôt dans la journée.
Afin de repérer plus facilement les actions qui sont dans l’actualité, il peut se révéler intéressant de suivre et de scruter les différents médias et réseaux sociaux.
La perspective d’une augmentation plus forte que prévu de l’inflation inquiète les marchés actions, notamment car cela pourrait conduire la FED à changer sa politique très souple et à remonter ses taux plus rapidement.
Il y aurait alors moins de liquidités pour les marchés que ce soit au niveau institutionnel ou des ménages.
Toutefois, la banque centrale a maintenu son programme d’achat d’actifs, ce qui, selon certains investisseurs, devrait soutenir encore un peu plus les actions à court terme.
Les risques de chute des actions à court terme sont donc limités mais l’horizon moyen terme pourrait se révéler plus compliqué pour ce marché.
Il sera intéressant de surveiller les prochaines annonces et actions de la FED et d’agir avec prudence sur des marchés actions au plus haut.