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(d’une valeur de 250€)Pourquoi la dedollarisation profite au bitcoin et aux cryptomonnaies ?
La dedollarisation de l’économie mondiale, un phénomène longtemps débattu, prend-elle enfin une tournure concrète ?
Depuis 1944, le dollar américain règne en maître sur le commerce international, mais des signes de changement émergent.
Quelles implications cela pourrait-il avoir pour les cryptomonnaies et Bitcoin ?
Dedollarisation : qu’est-ce que c’est ?
La dedollarisation est un terme qui capture un changement majeur de l’économie mondiale.
Ce processus de dedollarisation se définit par le remplacement progressif du dollar américain.
Ce dernier est traditionnellement utilisé comme monnaie principale pour les transactions internationales, notamment le commerce du pétrole et d’autres matières premières, ainsi que pour les réserves de change et les accords commerciaux.
En d’autres termes, la dedollarisation se réfère à la transition d’une dépendance globale au dollar vers d’autres monnaies ou actifs.
Le concept de dedollarisation n’est pas nouveau.
Il émerge du besoin ressenti par plusieurs nations de diversifier leurs réserves.
Ce sentiment résulte d’une volonté de réduire leur vulnérabilité face aux fluctuations économiques des États-Unis.
Avec des alliances comme le BRICS, composé de pays tels que la Russie, l’Inde, la Chine et l’Arabie saoudite, la dedollarisation prend de l’ampleur.
Ces nations cherchent activement à s’affranchir du dollar pour leurs échanges commerciaux et réserves monétaires.
Ces efforts ont été particulièrement intensifiés ces dernières années.
Par exemple, depuis la guerre en l’Ukraine, le commerce entre le rouble russe et le yuan chinois a bondi de 80 %.
Ce genre de statistiques souligne non seulement l’engagement envers la dedollarisation mais aussi la viabilité de cette approche.
L’adoption de monnaies alternatives dans les échanges internationaux est un indicateur que nous nous dirigeons peut-être vers un point de bascule.
La dedollarisation pourrait être considérée comme une réponse pragmatique à l’instabilité perçue de dépendre excessivement du dollar américain, surtout en temps de tensions politiques et économiques.
En diversifiant les moyens de transactions internationales, les pays impliqués cherchent à se protéger contre les risques économiques externes.
Par la même occasion, ils souhaitent renforcer leur autonomie financière.
Ce phénomène de dedollarisation soulève des questions importantes sur l’avenir du système financier mondial.
À mesure que de plus en plus de nations adoptent cette approche, l’impact sur l’économie globale et le statut du dollar continuera d’évoluer.
La transition vers un paysage financier plus diversifié et multipolaire semble non seulement possible, mais de plus en plus probable.
La fin de la dominance du Dollar est-elle arrivée ?
La question de la fin de la dominance du dollar soulève des débats parmi les experts.
Depuis la création de l’accord de Bretton Woods en 1944, qui a établi le dollar américain comme la principale monnaie de réserve mondiale pour le commerce international, le spectre de la dedollarisation a périodiquement émergé.
Bien que ces discussions ne soient pas nouvelles, la réalité montre que le dollar conserve une part significative des paiements mondiaux
A ce jour, la part du dollar dans les paiements SWIFT reste au-delà des 50%.
Changer de système monétaire présente également d’énormes défis.
Toutes les monnaies ne peuvent prétendre à la stabilité qu’offre le dollar.
Le rouble russe, par exemple, a perdu 50% de sa valeur après le début du conflit en Ukraine en 2022.
De plus, la puissance économique des États-Unis, soutenue par celle de ses partenaires commerciaux tels que l’Union européenne et le Japon, qui détiennent ensemble 70% des réserves d’or, renforce cette stabilité.
Cependant, des signes de dedollarisation apparaissent.
La Chine, un détenteur majeur de bons du Trésor américain, réduit progressivement ses échanges en dollars au profit du yuan.
Depuis 2011, elle a signé des accords de commerce utilisant des devises nationales avec plusieurs pays, y compris l’Australie, la Russie, le Japon, le Brésil et l’Iran.
Notamment, au premier trimestre de 2020, la part du dollar dans le commerce bilatéral entre la Chine et la Russie est tombée sous les 50%.
Le Venezuela en 2018 a pris une mesure similaire.
L’Etat a annoncé vouloir fixer le prix de son pétrole en euros, yuans, roubles, et autres monnaies, reflétant une tendance croissante vers la diversification monétaire.
Nous pouvons noter également que le dollar représentait 58 % des réserves officielles de change mondiales divulguées en 2022
Une baisse significative par rapport aux années 2000 où il atteignait 71%.
Ce mouvement vers la dedollarisation de l’économie mondiale, bien que graduel et complexe, montre que certaines puissances cherchent activement des alternatives au dollar pour leurs transactions internationales.
Les défis de ce changement de système et la force économique des alliés des USA contribuent à la stabilité du dollar.
Cependant, l’évolution des stratégies économiques de puissances montantes pourrait à terme influencer cette dynamique.
Les cryptos : alternative à la dedollarisation de l’économie mondiale
La dedollarisation influence de plus en plus le marché des cryptomonnaies, un secteur longtemps sous la pression des régulateurs américains.
Récemment, des avancées significatives ont été observées
Par exemple, l’Iran et la Russie ont annoncé une cryptomonnaie adossée à l’or.
Cette initiative marque une étape clé dans la reconnaissance des cryptomonnaies comme alternatives potentielles aux réserves financières traditionnelles.
Cet échappatoire faciliterait ainsi les transactions internationales sans intermédiaires.
En parallèle, de nombreux pays revoient leur position face aux crypto-actifs.
Par exemple, la Chine a entamé un processus de réintégration des cryptomonnaies, notamment à Hong Kong où les échanges de cryptomonnaies et stablecoins sont désormais permis.
Récemment, les premiers ETF Bitcoin et Ethereum ont d’ailleurs été autorisé à Hong Kong.
Ces développements suggèrent que le prochain essor du marché pourrait être dominé par l’Est.
La théorie de Bretton Woods III et la « Dollar Milkshake Theory » relatent également l’émergence de la dedollarisation.
Selon ces théories, et soutenu par des recherches de l’Université Harvard, le Bitcoin pourrait évoluer vers un rôle de monnaie de réserve.
Cela même si intégration dans les réserves nationales présente des défis.
La perception du Bitcoin comme une marchandise numérique plutôt qu’un actif spéculatif contribuerait à réduire sa volatilité.
En effet, il possède des attributs désirables pour un actif de réserve :
- Il est accessible,
- Déflationniste,
- Sécurisé par la technologie blockchain,
- Il n’est régi par aucun Etat (aucune politisation n’est possible)
Aussi, bien qu’il ne soit pas prêt à devenir la prochaine monnaie de réserve mondiale, il a le potentiel de rivaliser avec l’or physique comme une alternative de réserve.
Cependant, la situation aux États-Unis reste tendue, avec des répressions continues contre l’industrie crypto.
Ceci notamment à travers des procès contre des entreprises majeures comme Ripple, Binance, et Kucoin.
Malgré les appels à une réglementation claire, l’administration US actuelle reste en conflit avec ce secteur.
Ainsi, l’impulsion pour une plus grande dedollarisation en faveur des cryptos pourrait venir de l’extérieur des États-Unis
La dedollarisation pourrait rediriger une partie de la liquidité mondiale vers les cryptomonnaies, potentiellement stimulant les prix à long terme.
Toutefois, il n’existe aucune garantie.
Le succès futur des cryptomonnaies dans un contexte de dedollarisation dépendra de leur acceptation en tant que monnaies viables sur la scène mondiale.