En plus de votre inscription gratuite, recevez également :
Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.
(d’une valeur de 250€)Oracle fléchit : l' indice Nasdaq peut-il vous protéger des crises ?
Le géant technologique américain Oracle a annoncé ses derniers résultats financiers.
Ils sont décevants sous certains aspects mais montrent malgré tout une bonne résistance à la crise. A l’image d’Oracle, l’indice américain des valeurs technologiques, le Nasdaq, a particulièrement bien résisté à la crise sanitaire.
Au-delà d’une forte secousse baissière en début de crise, l’indice a fortement rebondi et se comporte en vraie valeur refuge, jusqu’à maintenant.
Stradoji revient à travers Oracle sur les performances du Nasdaq, la sécurité qu’il peut offrir et la tendance qu’il pourrait suivre.
Oracle : des résultats à mettre en perspective
Les actions d’Oracle ont chuté de 5 % en négociation prolongée mardi, après la publication par la société de résultats du quatrième trimestre fiscal inférieurs aux estimations des analystes.
Le chiffre d’affaires a diminué de 6 % par rapport à la même période l’année dernière, soit le trimestre qui s’est terminé le 31 mai.
Voici les chiffres clés de l’entreprise :
Bénéfice par action : 1,20 $, ajusté
Chiffre d’affaires : 10,44 milliards de dollars
La société avait déclaré en mars qu’elle s’attendait à un chiffre d’affaires à peu près stable pour le trimestre.
Les analystes avaient prévu 1,15 $ de bénéfice par action ajusté pour 10,65 milliards de dollars de CA.
La comparaison des résultats avec les estimations des analystes n’est pas simple car le coronavirus a eu un impact sur les opérations d’Oracle au cours du trimestre.
L’action Oracle a chuté en début de crise à l’image des indices boursiers mondiaux mais le rebond a été rapide.
Le cours s’était déjà rapproché de son niveau d’avant crise en avril, pour le rejoindre ces derniers jours avant une légère rechute qui accompagne les résultats du Q4.
La catégorie la plus importante d’Oracle, les services de stockage de données en ligne (cloud) et le support de licence, a généré 6,85 milliards de dollars de revenus, soit une croissance de 1 % annualisée et juste en dessous du consensus de 6,90 milliards de dollars des analystes.
Toutefois, cet impact reste clairement limité et la société a montré une bonne résistance lors de cette période compliquée.
Le Nasdaq : un indice solide ?
Après avoir touché le fond fin mars, les indices boursiers américains ont fortement rebondi au cours des deux derniers mois en raison du retour de l’optimisme.
Depuis avril, les indices Dow Jones, Nasdaq et S&P 500 se sont appréciés respectivement de 23,7 %, 27,5 % et 23,6 % jusqu’à début juin.
Par conséquent, les indices Dow Jones et S&P 500 sont encore en léger repli depuis la crise malgré un fort rebond.
Le Nasdaq, quant à lui, est même devenu positif, passant de -14,2% au 31 mars à 9,4% au 5 juin (en YTD, cours du même jour l’année précédente). Il a ensuite dépassé la barre historique des 10 000 points en clôturant à 10 068 le 10 juin dernier.
Nous pouvons observer que l’indice technologique a mieux résisté à la crise des marchés que les autres indices et qu’il est maintenant l’un de seuls à avoir même sensiblement dépassé son niveau d’avant-crise.
Qu’est-ce qui permet au Nasdaq de réaliser cette performance ?
Les principaux moteurs du Nasdaq sont l’optimisme quant à un éventuel vaccin contre la COVID-19 et la hausse des activités économiques, avec des mesures de confinement qui commencent à s’atténuer.
En outre, le marché boursier américain a connu un nouvel essor début juin suite à une baisse inattendue du taux de chômage aux États-Unis.
Selon les dernières données publiées par le Bureau américain des statistiques du travail, le taux de chômage est passé de 14,7 % en avril à 13,3 % en mai.
Le secteur technologique en soutien
Le secteur technologique a joué un rôle crucial dans la reprise plus rapide que prévu du marché boursier.
Si l’épidémie de coronavirus a eu un impact économique sur l’ensemble du marché, le secteur technologique américain a été plus résistant que les autres.
La pandémie a, de manière surprenante, ouvert de nouvelles voies de croissance pour les entreprises technologiques.
Le confinement mondial provoqué par la crise sanitaire alimente la demande de tablettes, d’ordinateurs portables et d’accessoires périphériques, car de plus en plus de travailleurs et d’étudiants travaillent et apprennent désormais à la maison.
La nécessité d’utiliser le télé-travail alimente également la demande de stockage de données en ligne, activité principale de notre exemple Oracle.
En outre, le confinement a renforcé l’utilisation des services en ligne et du commerce électronique dans le monde entier.
Protection et progression : jusqu’où le Nasdaq peut-il vous emmener ?
Les perspectives de croissance à long terme des entreprises technologiques semblent prometteuses en raison des transformations numériques continues.
L’adoption rapide du stockage en ligne ainsi que l’intégration continue de l’intelligence artificielle continueront d’être un moteur de croissance majeur.
Le déploiement accéléré de la technologie 5G – la révolution sans fil de dernière génération – est également susceptible de stimuler la croissance.
En outre, les technologies sans fil, les véhicules autonomes, les systèmes de radio et de télévision et les articles portables offrent des possibilités de croissance importantes et régulières.
L’indice Nasdaq comporte également des valeurs pharmaceutiques qui résistent bien aux crises et font état de belles progressions lorsqu’elles sont impliquées d’une manière ou d’une autre dans les traitements contre la Covid-19 ou la recherche de vaccins.
Les mois à venir semblent prometteurs pour ces sociétés pharmaceutiques, certaines d’entres elles ayant déjà annoncé être proches du vaccin tant attendu.
Compte tenu de la résistance de l’indice face à cette crise sanitaire et des bonnes perspectives de croissance des entreprises technologiques et pharmaceutiques, le Nasdaq semble présenter de très belles opportunités pour obtenir des gains à long terme.
Il est possible d’investir simplement sur des produits dérivés, ETFs ou encore CFDs afin de répliquer la performance de l’ensemble de l’indice avec ou sans levier.
D’un autre côté, il est aussi possible de choisir les actions qui vous semblent avoir le plus de potentiel.
Cette méthode est sans aucun doute plus fastidieuse mais si les critères de choix fondamentaux et techniques sont paramétrés avec précaution, votre rendement pourra alors dépasser allègrement celui de l’indice !