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(d’une valeur de 250€)Optimisme des marchés boursiers : quels secteurs en profitent ?
Les marchés boursiers, un temps chahutés par l’incertitude de la crise sanitaire et des péripéties ayant suivi les élections américaines, ont entamé depuis le début du mois de novembre une reprise rapide…
EnBourse revient sur la conjoncture actuelle qui frise « l’euphorie » et passe en revue sur les classes d’actifs qui tirent leur épingle du jeu.
L’appétit du risque fait son grand retour
Les investisseurs ont retrouvé le sourire ;.
Et plusieurs éléments conjoncturels expliquent que les marchés font le plein de confiance et poursuivent leur ascension :
- Malgré le fait que l’ancien Président maintienne la procédure de contestation des résultats du scrutin des élections, les signes de bonne volonté de Donald Trump en faveur d’une détente politique aux États-Unis envers son successeur Joe Biden rassurent.
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- Les avancées et les annonces successives sur l’arrivée imminente de vaccins pour enrayer la crise sanitaire actuelle laissent présager une reprise économique plus rapide que prévu avec la levée des mesures de restriction de déplacement et de confinement.
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La nomination de Janet yellen booste les indices américains
Ainsi, l’accalmie des tensions politiques aux États-Unis a donné de l’élan aux indices qui continuent leur remontée ou dépassent leurs niveaux d’avant-crise.
Et Wall Street a vu d’un bon œil la nomination au poste de Secrétaire du Trésor de Janet Yellen. Cette économiste et ancienne présidente de la Réserve fédérale américaine (2014-2018), est une fervente partisane d’un un plan de relance économique élargi, afin de lutter contre le chômage et la faillite des petites entreprises.
Wall Street a donc repris son rallye haussier en mode « full risk », porté par l’avidité des investisseurs :
- Le Dow Jones a rapidement effacé ses pertes. L’indice affiche pour la première fois en novembre 2020, la hausse mensuelle la plus forte depuis janvier 1987, avec une envolée de plus de 15% ! Et le cours a clôturé pour la première fois au-delà de la barre symbolique des 30.000 points. Un record absolu !
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- L’indice SP500 en hausse, porté par le secteur bancaire, tente de dépasser ses plus hauts historiques de 3674 points atteints le 09 novembre dernier.
- Le Nasdaq a re-franchit la barre des 12.100 points, porté par la hausse du titre Tesla consécutif au vol de Space X vers l’ISS. L’action approche les 570 $, avec une capitalisation qui dépasse les 500 milliards de $ (Elon Musk a d’ailleurs détrôné Bill gates en qualité de 2ème fortune mondiale derrière le patron d’Amazon, Jeff Bezos).
… Et les indices européens
A l’image de Wall Street, les places européennes ont salué l’arrivée d’une économiste, ancienne conseillère de Barack Obama, dans l’équipe de Joe Biden.
Du côté de la conjoncture allemande, la croissance du 3ème trimestre a été révisée en hausse à 8,5%. Un chiffre historique, poussant le DAX à repasser les 13 000 points, alors que l’indice allemand va passer de 30 à 40 valeurs (avec des conditions d’intégration plus strictes, suite au scandale de Wirecard), selon la Deutsche Börse. L’objectif est désormais rivé sur les plus hauts de 2020, ~13880 points, atteints mi-février dernier.
Le CAC40 a surperformé les autres places boursières ces 10 derniers jours. Accusant un retard notable, en raison de la sureprésentation des valeurs cycliques au sein de son indice, le CAC 40 revient sur son niveau de mars 2020, autour des 5500 points. Un retour sur les plus hauts historiques atteints le 13 février dernier, 6121 points, semble tout à fait envisageable.
D’un point de vue plus global, l’EuroStoxx 50 de la zone euro, le FTSEurofirst 300 ou encore le Stoxx 600 tirent également leur épingle du jeu.
Retour en grâce des valeurs cycliques
Sur les marchés ces dernières semaines a été observé un délaissement des investisseurs des actions technologiques réputées défensives ; vers les actifs les plus durement touchés par la pandémie.
Les secteurs cycliques, tels que les compagnies aériennes, les constructeurs automobiles, ou encore les producteurs d’énergie, comptent à nouveau parmi les plus fortes hausses dans les premiers échanges.
Les experts ont même remarqué que les plus fortes hausses des derniers jours concernent les titres de valeurs affichant les ratios de dettes les plus élevés !
- Vallourec a presque triplé sa valeur en 3 semaines, revenant vers les 30 €, après avoir touché un pint bas à 11,40€ fin octobre
- Le cours d’Europcar est remonté de 0,60 € à 1,14 € malgré l’imminence de la conversion de sa dette en capital (comme pour Vallourec).
Les valeurs matraquées depuis le début de la crise font l’objet d’achats massifs :
- Le titre Air France revient sur les 5€ après avoir testés des plus bas historiques
- Le groupe Renault-Nissan, particulièrement attaqué ces derniers mois, reprend 60% depuis début novembre dans un vaste mouvement de ramassage des valeurs automobiles, et retrouve sa valorisation de février 2020, aux alentours de 34€.
- Total profite du rebond du pétrole ces dernières semaines pour reprendre 50%, restant sous les 40 € comme en juin dernier…
Les matières premières et les cryptomonnaies ne sont pas en reste
Côté matières premières, le cours du cuivre poursuit son retour ves les 3,5$, porté par la demande chinoise ; alors que l’or noir, le WTI et le brent, profitent d’une demande qui s’accroît, malgré la reprise de la production lybienne sur le marché. L’espoir d’une résolution rapide de la crise sanitaire porte les cours qui ont comblé le gap du mois de mars 2020, et reviennent sur des valorisations plus observées depuis le 1er trimestre 2020.
Nous ferons un focus sur les cryptomonnaies ultérieurement, et notamment les altcoins, mais à noter que l’euphorie a également touché ces valeurs dématérialisées.
Le cours du Bitcoin approche de ses plus hauts historiques (que l’on traduit par « All Time High », ATH), 20.000$, atteints en décembre 2017, avec de forts volumes de transaction, qui témoignent d’une forte demande.
Pour conclure
La hausse de Wall Street, entraînant avec elle celle des autres places boursières, est un grand classique à quelques jours du pont de Thanksgiving aux US.
Si les séances qui le précèdent sont souvent haussières, cette année, elles dépassent les attentes, alors que la crise actuelle, et son lot de mauvaises nouvelles ressurgissent.
La 2ème vague de la Covid 19 en Europe, la reprise aux États-Unis, les relances de mesures limitant à nouveau la circulation et les activités des individus avec le reconfinement général, sont palpables.
La dynamique haussière des marchés, avec de nouveaux plus haut cet automne, pourrait n’être qu’artificielle… à suivre.