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(d’une valeur de 250€)Nouveaux records à Wall Street : et en Europe ?
L’indice boursier américain de référence S&P 500 a clôturé mardi à un nouveau record, tout comme le Nasdaq Composite, tandis que l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a atteint un nouveau record en cours de journée. La performance des indices américains est impressionnante compte tenu de la crise sanitaire que le monde doit traverser. EnBourse revient sur cette reprise américaine très forte comparée à des marchés européens pour l’instant à la traîne.
Encore de nouveaux records à Wall Street ?
Pour les marchés américains, les progrès réalisés en matière d’approbation et de distribution du vaccin COVID-19 ont dépassé le nombre record d’hospitalisations dues au coronavirus aux États-Unis et la lenteur des négociations sur une nouvelle aide financière du Congrès.
Les indices ignorent pour l’instant les délais de financement des opérations gouvernementales et le problème du renouvellement de l’aide aux travailleurs et aux entreprises.
Au niveau américain, le S&P 500 et le Nasdaq ont atteint des sommets records au cours de la nuit, et les actions asiatiques ont suivi.
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L’indice Dow Jones Industrial Average DJIA a augmenté de 104,09 points, soit 0,4%, pour finir à 30 173,88 et est maintenant en hausse sur cinq des six derniers jours de bourse.
Le S&P 500 SPX a augmenté de 10,29 points mardi, soit 0,3%, pour finir à 3 702,25, dépassant son précédent record de clôture de 3699,12 établi vendredi dernier.
Le Nasdaq Composite a grimpé de 62,83 points, ou 0,5%, à 12 582,77, établissant un nouveau record de clôture.
Lundi, le Nasdaq avait clôturé sur un record tandis que le marché au sens large a terminé à la baisse.
Quels sont les moteurs de cette hausse ?
Le Royaume-Uni a commencé le déploiement d’un vaccin contre les coronavirus développé par Pfizer et BioNTech. Maggie Keenan, 90 ans, est la première personne à avoir reçu l’inoculation dans le pays depuis que les régulateurs ont donné une autorisation d’urgence pour son utilisation.
Et aux États-Unis, le vaccin Pfizer-BioNTech a probablement un « profil de sécurité favorable », selon des documents publiés mardi par la Food and Drug Administration.
Dans le cadre du processus d’approbation de la FDA, un comité d’experts médicaux indépendants se réunira jeudi pour discuter puis voter sur la question de savoir si le régulateur doit autoriser ce qui pourrait être le premier vaccin COVID-19 aux États-Unis.
Les actions de Pfizer ont augmenté de 3,2 %, tandis que celles de BioNTech ont gagné 1,9 %.
Cependant, le nombre de cas confirmés de coronavirus dans le monde a dépassé 67,6 millions mardi, selon les données de l’Université Johns Hopkins, tandis que le nombre de décès a dépassé 1,5 million.
Les États-Unis ont le nombre de cas le plus élevé au monde, soit 14,9 millions, et le nombre de décès le plus élevé, soit 283 746, soit plus d’un cinquième du total mondial.
Les hospitalisations américaines dues aux coronavirus ont atteint un record lundi et obligent à de nouveaux confinements en Californie suite aux fêtes de Thanksgiving.
Malgré tout, les espoirs de reprise économique liés à l’arrivée des vaccins dépassent pour l’instant les craintes de nouvelles vagues du virus.
L’Europe en retrait : vers un rattrapage ?
Les indices européens ont également progressé ces derniers jours sans pour autant atteindre de nouveaux records.
Le Brexit était sur les radars des investisseurs, alors que le premier ministre britannique Boris Johnson doit se rendre à Bruxelles cette semaine pour une réunion décisive avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Les débats auront pour objet les divergences qui subsistent dans les négociations pour éviter une sortie sans accord de l’Union européenne, un événement qui pourrait potentiellement faire chavirer les marchés, à nouveau.
Les acteurs du marché attendent également une série d’événements clés plus tard dans la semaine, notamment la réunion de la Banque centrale européenne de jeudi, le début d’un sommet de l’Union européenne et l’examen du vaccin candidat par la FDA.
La situation étant particulièrement instable et complexes sur les marchés, un pic de volatilité peut apparaître à tout moment. Il peut donc se révéler intéressant d’intégrer une communauté de traders indépendants afin d’être accompagné et guidé.
Ce principe de communauté est notamment proposé par la plateforme EnBourse Elite (1ère salle de marchés digitale) via ses canaux d’échanges entre trader et l’accompagnement d’encadrants experts.
En données économiques, la productivité du troisième trimestre a été révisée pour montrer une augmentation de 4,6% contre une précédente estimation de 4,9%.
Les actions européennes ont atteint leur plus haut niveau de février mercredi, rejoignant ainsi le rallye des marchés boursiers mondiaux, qui se sont montrés optimistes quant aux progrès des vaccins COVID-19 et du plan de relance américain, tandis que tous les regards se tournaient vers les négociations de Brexit.
La faiblesse du dollar complique les choses pour les décideurs politiques et les investisseurs en Europe.
Le rallye haussier de la monnaie commune menace d’entraver les efforts des décideurs politiques européens pour alimenter l’inflation dans la région.
Un euro plus fort rend les exportations de la région moins compétitives à l’étranger, ce qui pourrait freiner la croissance économique. Il rendrait également les importations moins chères pour la zone euro et freinerait l’inflation.
De telles préoccupations érodent l’appétit des investisseurs pour les actions de la zone euro. L’Euro Stoxx 50, une référence pour la région, a chuté de plus de 5 % depuis la fin de l’année dernière. En comparaison, l’indice S&P 500 a gagné près de 15 %.
Le rythme de croissance économique de la région reste correct, mais pas suffisant pour exercer une pression à la hausse sur l’inflation. Ce n’est donc pas encore le moment de prendre de grandes décisions d’allocation d’actifs en Europe, le fameux rattrapage pouvant seulement s’opérer ultérieurement.