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(d’une valeur de 250€)La moyenne mobile : ce que vous devez savoir sur cet indicateur

L’indicateur de la moyenne mobile a toujours fait beaucoup parler de lui. Certains le jugent indispensable, d’autres le trouvent inutile.
Comme tout outil, il faut comprendre exactement à quoi il peut servir et comment l’exploiter le plus efficacement quand il est nécessaire.
Et à la fin de cet article, vous saurez tout ce que vous avez besoin de savoir sur la moyenne mobile !
Le premier indicateur technique moderne
La bourse n’a pas toujours été représentée sur des graphiques.
À une époque, le prix était écrit plusieurs fois par jour sur un tableau, et c’est tout ! Il fallait faire une projection mentale pour imaginer l’évolution du cours boursier.
L’invention de la moyenne mobile date de 1901. C’était un simple outil pour servir les statistiques. Il a bien plus tard été « récupéré » par les traders, au point qu’aujourd’hui il est davantage associé à la bourse qu’aux sciences et aux mathématiques.
Ce n’est que des années plus tard que les graphiques sont apparus pour suivre l’évolution en « temps réel », au moment de l’avènement de l’informatique dans les années 1970.
Cet indicateur est – comme tous les autres – un dérivé du prix. Il a initié la mode de l’analyse technique et graphique.
Qu’on l’aime ou non, des fortunes se sont faites et défaites à travers lui.
Vous pouvez choisir de l’utiliser ou pas, mais en tant qu’outil boursier le plus utilisé au monde, vous devez bien comprendre ce qu’il donne comme information, ce qu’il n’indique pas, et à quoi il peut servir.
La moyenne mobile est d’abord une moyenne
La moyenne mobile – MM en français – ou « Moving Average » (MA), représente la moyenne de la cotation des X dernières périodes, et ce, recalculée à chaque nouvelle période.
Une MM sur 20 périodes, recalcule donc la moyenne du prix des 20 dernières périodes dans une unité de temps spécifique (choisie sur un graphique en M1, M5, H4, H1, D1, etc…) .
Le calcul pour la MM20 : (période t-1 + période t-2 etc. +période t-20) divisé par 20. Vous avez compris le principe.

Si l’on représente le résultat sur un graphique en parallèle du prix (en bleu),on observe qu’il affiche en fait le prix de manière « lissée » avec moins de pics et de soubresauts, et ce, en retard du prix
Si l’on ajoute une seconde moyenne mobile en augmentant le nombre de périodes, mettons 50 ( en rouge ) la courbe sera à la fois davantage lissée, et encore plus en retard :
On note également que le croisement entre le prix et la courbe se fait plus rare.
À savoir : le calcul donné plus haut définit la moyenne mobile arithmétique, aussi appelée moyenne mobile simple abrégée – MVA ou SMA en anglais.
Il existe d’autres modes de calcul, :
- la moyenne mobile pondérée (qui donne un peu plus de poids dans le calcul aux périodes récentes)
- la moyenne mobile exponentielle (qui donne beaucoup plus de poids dans le calcul aux périodes récentes)
L’intérêt de ces variantes ? « Coller » davantage au prix, sans pour autant avoir à réduire le nombre de périodes en paramétrage.
À noter que la plupart des calculs de moyenne mobile prennent par principe le prix à la clôture de chaque période.
Mais ce n’est pas une obligation absolue. Certains logiciels de trading proposent des méthodes de calcul plus complexes (prix médian sur la période par exemple, plutôt que le prix de clôture.)
Comment l’interpréter
La principale interprétation de l’indicateur, c’est de faire des déductions à partir de la position du prix par rapport à sa moyenne mobile :
- Si le prix est sous sa MM, nous sommes dans une tendance baissière, et inversement
- Plus la distance entre le prix et sa MM est importante, et plus le mouvement est violent (et donc risqué)
La conséquence, c’est donc d’imaginer que si le prix croise sa moyenne mobile vers le haut, une tendance haussière se dessine probablement, il faut donc acheter.
Et inversement dans le cas d’une tendance baissière, il faut vendre lors du croisement du prix.
A lire aussi : Oui, 2 moyennes mobiles valent mieux qu’une : la preuve
Ce n’est qu’une hypothèse bien sûr, et ce raisonnement doit OBLIGATOIREMENT être accompagné de « preuves » complémentaires.
Que ces preuves soient techniques ou économiques.
Mais il faut garder à l’esprit que les croisements vont intervenir à différents endroits selon le paramétrage de l’indicateur.
Et nous touchons là LE dilemme du trader qui utilise la moyenne mobile. Combien de périodes utiliser ? 3, 10, 15468548 ???
La logique derrière ce paramètre donne plusieurs enseignements :
- Plus le nombre de périodes sera faible, moins le retard sera important, mais les « faux signaux » de croisement seront fréquents
- Plus le nombre sera élevé, moins les faux signaux seront présents, mais le retard par rapport au prix sera plus important
Certains se servent également de plusieurs moyennes mobiles sur un même graphique, et cherchent des corrélations quand ces MM se croisent entre elles par exemple.
On peut aussi envisager de définir une grande tendance avec une moyenne mobile élevée (ex : 100), et chercher des entrées en position avec une MM avec un faible paramétrage (ex : 10).
C’est généralement là que le piège se referme sur le trader :

On finit par cumuler 5 à 10 MM sur un même graphique ; à tester des centaines de combinaisons… Un jour avoir l’impression d’avoir découvert le Graal, et déchanter violemment la semaine suivante. Et recommencer ainsi sans cesse (du moins tant que l’argent est disponible sur votre compte)
Au final, qu’en conclure ? Mes conseils
Là, vous vous sentez peut-être un peu perdu ! Petite synthèse d’un trader indépendant sur cet indicateur.
Quel paramétrage privilégier ?
Comme expliqué dans le livre de Sylvain March, la MM la plus utilisée dans le monde, est la MM simple à 50 périodes.
Vous ne souhaitez pas vous arracher les cheveux ? Faites confiance aux années de trading de Sylvain : prenez celle-ci, et n’en changez plus jamais.
Pourquoi ? Parce que l’important n’est pas uniquement le paramétrage.
L’important est d’avoir un outil constant (imaginez : vous êtes forgeron et votre marteau change de poids tous les jours…) et qui reflète ce que la majorité des investisseurs observent durant l’ouverture des marchés.
Comment s’en servir :
- 1. Pour savoir dans quelle tendance vous êtes, à la louche
2. Comme signal d’achat EN COMPLEMENT d’autres informations
3. Comme stop suiveur de vos positions gagnantes. Cette dernière utilisation est vraiment efficace.
Et vous, comment utilisez-vous les MM, merci pour vos commentaires 😉
Bons trades
Sylvain March
Trader indépendant et Formateur pour mieux investir en bourse