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(d’une valeur de 250€)L'euro numérique pour 2023 : Pourquoi ça change tout ?
Dans son précédent programme de travail, la Commission a dressé une liste de priorités concernant la santé financière des citoyens européens. Elle s’est engagée à lancer une consultation publique sur l’euro numérique (CBDC) au début de 2022, après avoir examiné l’impact et la croissance des solutions de paiement numériques pour les consommateurs comme pour les entreprises.
La commission européenne se consulte pour l’euro numérique
En octobre dernier, la Commission européenne avait décidé de lancer la « phase d’investigation » concernant le projet d’euro numérique.
Cette commission s’apprête à franchir une nouvelle étape. En effet, la Commission européenne va lancer en mars une consultation publique sur la question de l’euro numérique.
La consultation publique vise à recueillir des avis sur les avantages et les risques éventuels des CBDC. Elle demande également un retour d’information sur la manière d’atténuer les difficultés qui pourraient découler de l’introduction des CBDC dans l’Union. Il s’agit notamment de questions liées à la stabilité financière, au respect de la vie privée, à la protection des consommateurs, à l’accessibilité pour tous les utilisateurs, à la neutralité technologique – y compris la cybersécurité – et à l’interopérabilité avec les solutions de paiement existantes dans les contextes nationaux et transfrontaliers de l’UE.
Il s’agit d’un procédé classique pour la commission qui aime prendre le pouls de la population européenne sur certains sujets clés.
« Notre objectif est de déposer une législation début 2023 et une consultation législative ciblée dans les prochaines semaines. » Mairead McGuinness, commissaire européen sur les services financiers.
L’euro numérique : une innovation risquée qui va tout changer ?
Si l’on détermine les différents risques, on peut mettre en avant celui qui pèse sur les banques : si un particulier peut détenir directement leur euro numérique, à quoi serviront les banques ? Elle seront privées de l’argent des déposants et ne pourront plus financer l’économie.
Le Conseil national du numérique évoque aussi les risques pour la vie privée. Les techniques utilisées pour la création de l’euro permettront surement de tracer plus facilement les transactions. Et il faut aussi noter que la sécurité sera un grand enjeu surtout face au divers piratage.
À l’inverse, l’euro numérique peut avoir des avantages. « Il peut permettre des gains de productivité importants, par exemple pour les transferts de fonds transfrontaliers, explique Joëlle Toledano. Sur certaines destinations, on sait aujourd’hui que cela revient très cher du fait de l’inefficacité réglementaire et technique et de la position monopolistique de certains acteurs qui pratiquent des tarifs élevés. »
L’occasion permettra de rendre plus accessibles les services financiers et le développement de nouveaux modèles économiques.
La France en faveur de l’euro numérique ?
En ce qui concerne les avantages des CBDC, le domaine potentiel qui a été discuté de manière prédominante est la protection des consommateurs en offrant une alternative aux cryptomonnaies.
La question qui se pose : est-ce qu’on aura vraiment un euro numérique en 2023 ? Ce n’est pas vraiment le cas. Pour 2023, il est « seulement » prévu de créer une première version de ce que pourrait être le cadre législatif associé à l’euro numérique. Par contre, à la fin de l’année 2023, la commission espère lancer un « prototype » d’euro numérique.
Le véritable déploiement officiel de l’euro numérique pourrait avoir lieu d’ici 2025.
La France souhaite aller de l’avant concernant le sujet de l’euro numérique même si le comité central européen est en charge de la décision finale. Elle est soutenue par l’Allemagne qui a exprimé la même volonté.
Pour eux, il ne faudrait pas que l’Europe prenne trop de retard sur une question qui est déjà bien avancée dans d’autres pays comme la Chine.
La CE souhaite tout de même une introduction en douceur de l’euro numérique afin de limiter les perturbations potentielles sur les marchés des services financiers.