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(d’une valeur de 250€)Les 3 pièges à éviter sur le marché actions en 2021
Si le marchés actions a fortement rebondi en 2020, pour revenir sur des niveaux d’avant crise, voire afficher de nouveaux records, force est de constater que l’euphorie du début d’année tend à ralentir.
Le retour des doutes face à l’épidémie de Coronavirus, qui ressurgit de plus belle, interpelle les acteurs du marché qui voit ressurgir les incertitudes en matière de de consommation, de reprise économique et d’aversion au risque.
Stradoji revient sur la conjoncture actuelle, rythmée par les mesures liées à la crise sanitaire, et passe en revue les pièges à éviter pour aborder les marchés, notamment celui des actions, sereinement et se positionner en connaissance de cause.
Piège n°1 : Les résultats obtenus présagent des gains futurs
La crise sanitaire, son internationalisation et ses conséquences économiques, ont entraîné des variations très fortes de la volatilité sur les marchés durant l’année 2020.
Les différentes places boursières ont atteint des sommets à la mi-février, pour s’effondrer les semaines suivantes, à la fin du 1er trimestre 2020.
Pourtant, en quelques mois, après cette chute historique, les indices se sont fortement repris :
- + 66 % pour le S&P 500 aux États-Unis, qui a breaké ses plus hauts historiques en fin d’année ;
- + 40 % pour l’Euro Stoxx 50, indice phare de la zone euro ;
- + 50 % pour le CAC 40 depuis son point bas, revenant sur les 6000 points.
Alors que les confinements généralisés pour diminuer l’incidence de la pandémie ont provoqué la plus forte et la plus profonde contraction économique à court terme de ces 50 dernières années, ce rebond généralisé s’est accentué au 4ème trimestre dernier à mesure que se confirmait la sortie imminente d’un vaccin contre le coronavirus.
Passage d’ordres démultipliés, arrivée ou retour en bourse de très nombreux investisseurs ; les particuliers ont perçu que cette crise, et son flot de « volatilité », étaient porteurs d’opportunités et synonymes de fortes plus-values.
L’enrichissement en temps de crise est une chose, notamment avec la possibilité de « miser » sur des entreprises fortement impactées pour gagner rapidement de l’argent, dans un marché haussier…
En revanche, sur un plus long-terme, ou en période boursière plus normale, « timer » le marché pour entrer sur un instrument et faire une plus-value à la hausse ou à la baisse, nécessite stratégie, discipline et plan de money management…
Stratégie et formation que ne possède souvent pas le trader « opportuniste », qui a pu profiter de la conjoncture et des mouvements hiératiques des marchés pour faire des profits…
Et ce qui différencie le « boursicoteur spéculateur » du « trader », repose sur la régularité du dénouement des trades.
Des gains satisfaisants sur le moyen/long-terme, tout en limitant le risque, sont le résultat de cette régularité.
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Et pour vous aider à poursuivre sur la lancée de 2020, EnBourse Elite ouvre les portes de sa salle des marchés digitale pour accompagner les traders, débutant ou plus aguerri, à devenir autonome sur les marchés.
Á lire aussi : Comment se faire accompagner efficacement en trading ?
Piège n°2 : 2021 sera identique à 2020
Arrivée des vaccins, apport massif de liquidités en soutien des économies, accord sur le Brexit, avènement de l’ère Biden…
L’année 2021, et les tendances boursières, s’annoncent sous les meilleurs auspices. Les analystes s’attendent même à voir bondir les indices boursiers grâce à une croissance mondiale « attendue » aux alentours de 5%.
En savoir plus : Optimisme des marchés boursiers : quels secteurs en profitent ?
Pourtant en 2021, le trader ou l’investisseur, doit se faire à l’idée que la pandémie de la Covid19, que les observateurs espéraient « limitée » dans le temps, va durer.
Les marchés doivent en effet accepter que les campagnes de vaccination contre la Covid-19, commencées dans les principaux pôles économiques de la planète, ne vont pas résoudre le problème en quelques mois.
Les aléas liés à l’apparition des « variants » du virus, à la mise à disposition limitée des vaccins (retard des livraisons de Sanofi, Astra Zenecca), aux retours, voire renforcement, de mesures de restriction (États-Unis, Europe, bientôt en France…) risquent de provoquer une alternance d’optimisme et d’aversion au risque sur les marchés.
Un optimisme qui interpelle, en raison des conséquences de la crise sanitaire sur de très nombreux secteurs, perfusés pour le moment par les banques centrales et les États.
- La planche à billets peut-elle tourner indéfiniment alors que la durée de la crise s’allonge ?
- La valorisation de certains secteurs peut-elle continuer à ce point à être décorrélée des résultats des entreprises ?
- Quelle autre bonne nouvelle peut permettre d’entretenir l’appréciation des marchés financiers alors que nous entrons actuellement en pleine période des résultats des entreprises, comptant pour le 4ème trimestre et le second semestre 2020 ?
Ainsi, l’année 2021 et l’attitude des investisseurs sont difficiles à anticiper, tant la situation est particulière.
Piège n°3 : Investir massivement dans les secteurs impactés par la crise
Début 2021, les cours des actions ont poursuivi leur rebond, bien que la situation reste encore incertaine. Par exemple, pour le CAC 40, la question n’est pas de savoir si on reviendra au-dessus des 6 000 points, tant cela semble établi par les observateurs des marchés, mais plutôt à quelle vitesse.
Et cette vitesse est dépendante de la crise sanitaire mondiale que nous traversons, qui pénalise certains secteurs plus que d’autres.
Il s’agit d’entreprises œuvrant dans les secteurs les plus impactés par les conséquences de la diminution de la libre-circulation des personnes et du renforcement des restrictions visant à protéger les populations à risque :
- l’aéronautique (Air France, Safran)
- les services comme l’hôtellerie (Accor) ou la restauration d’entreprise (Sodexo)
- l’automobile et les équipementiers (Renault, Valéo)
- les bancaires (société générale)
- l’énergie (Vallourec)
- les foncières (Klépierre, Unibail Rodemco)…
Fragilisées, ces entreprises de biens de consommation et de biens industriels que l’on appelle « cycliques » ne pourront rassurer les investisseurs qu’une fois la reprise économique solidement généralisée, et les secteurs comme l’énergie et les services financiers pourraient continuer de souffrir.
Bien entendu, certains investisseurs sont prêts à prendre des risques, et y voient des placements avec un potentiel élevé de rentabilité à moyen terme.
Avec l’arrivée des résultats du 4ème trimestre / 2ème semestre 2020, une gestion adaptée des risques, avec une sélection pointue des actifs financiers, est primordiale.
Et la prudence reste de mise : les succès boursiers en période de hausse risquent d’être pondérés par des pertes en période d’incertitude et de retour de la volatilité consécutive à l’aversion au risque.