En plus de votre inscription gratuite, recevez également :
Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.
(d’une valeur de 250€)Le réseau Optimism frôle le désastre
Optimism, la solution de seconde couche du réseau Ethereum a frôlé la catastrophe il y a quelques jours avec un bug qui aurait pu sérieusement compromettre l’avenir du réseau.
Une faille dans le protocole Optimism
Ce jeudi 10 février l’équipe d’Optimism a publié un communiqué faisant état d’une faille du protocole. Celle-ci aurait été détectée par le développeur Jay Freeman au début du mois de février.
Le bug en question concernait le fork du client Geth : l2geth. Concrètement, cette faille aurait permis de générer un nombre d’ethers infini sur le réseau Optimism en appelant l’« opcode SELFDESTRUCT sur un contrat qui détenait un solde ETH » selon les dires de l’équipe.
Une fois le bug découvert, l’équipe de développement d’Optimism s’est empressée d’appliquer un correctif à celui-ci. Il a été déployé dans un premier temps sur le réseau test d’Ethereum Kovan, avant d’être opérationnel sur le mainnet d’Optimism.
L’équipe a également dû contacter l’ensemble des projets qui sont des fork d’Optimism et qui sont donc fortement concernés par cette faille.
Heureusement, cette faille ne semble avoir jamais été exploitée. C’est en tout cas ce qu’a annoncé l’équipe d’Optimism en réalisant une analyse on-chain de son réseau.
Une histoire qui finit donc bien grâce à l’intervention du développeur Jay Freeman. Celui-ci a d’ailleurs été récompensé pour son engagement envers Optimism en touchant la coquette somme de 2 millions de $.
C’est la somme maximale mise en place dans le programme de bug bounty établi par Optimism en collaboration avec Immunefi.
Ce genre de programme est de plus en plus courant dans la majorité des protocoles actuels. En effet, ils permettent de prévoir une récompense donnée en cas de détection de faille dans le code.
Sans ce genre d’incitations, de nombreux protocoles seraient déjà tombés aux mains de hackers malveillants. C’est là toute la force de l’écosystème crypto qui peut compter sur de nombreux soutiens au sein de sa communauté.
De nombreuses attaques sur les layer 2
Ethereum est victime de son succès et le réseau n’est clairement pas assez efficace actuellement pour répondre à tous les besoins, c’est pourquoi ses frais et ses délais de transactions explosent.
Pour y remédier, de nombreuses solutions dites de seconde couche voient le jour afin de désengorger le réseau Ethereum.
C’est notamment le cas d’Optimism qui est une seconde couche fonctionnant au-dessus du réseau Ethereum. Initié en juin 2019, il a déployé son mainnet en janvier 2021.
Le réseau utilise le concept d’optimistic rollups, une sous catégorie des rollups qui sont eux-mêmes une solution de seconde couche.
Les rollups permettent en fait d’agréger un grand nombre de transactions en dehors de la chaîne mère afin de réduire son engorgement en traitant une partie des transactions hors chaîne. Le réseau Optimism peut en théorie traiter jusqu’à 20 000 transactions par seconde.
Le problème de ces layer 2 comme on les appelle est qu’ils sont très récents et donc très sujets aux bugs et aux failles. A l’image de Polygon qui aurait pu se faire siphonner l’ensemble de ses tokens début décembre à cause d’une faille dans le protocole.
Ces réseaux de seconde couche, bien que très prometteurs, restent moins sécurisés que leur réseau mère Ethereum qui a fait ses preuves depuis 7 ans maintenant.
Heureusement les équipes de développement travaillent d’arrache pied pour continuer d’améliorer leurs protocoles, bien aidées le plus souvent par des hackers bienveillants qui sont incités à collaborer par des programmes visant à récompenser les hackers.