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(d’une valeur de 250€)Le "Consensus Layer" peut-il sauver Ethereum ?
En 2021, la Fondation Ethereum a annoncé la future création d’Ethereum 2.0.
Cette nouvelle version était pleine d’ambition et devait faire évoluer Ethereum vers le consensus de Preuve d'Enjeu.
Aujourd’hui, les développeurs rayent ce nom pour se tourner vers le « Consensus Layer » (« Couche de Consensus » en anglais).
La fin du terme Ethereum 2.0 signifie-t-elle la fin du projet de la blockchain ?
Et qu’est ce que cela implique pour le token ?
Une mise à niveau très attendue
Au fil du temps, le réseau Ethereum est devenu un acteur majeur dans la technologie blockchain. Elle accueille de nombreux projets autour de structures DeFi, des ICO, des Dapps et nouvellement, du métaverse.
Depuis ses débuts, cette blockchain utilise le consensus de Preuve de Travail (PoW) pour fonctionner. Il y a quelques années, Vitalik Buterin, son fondateur, a compris que ce consensus n’apportait pas l’efficience souhaité pour une blockchain avec de si grandes ambitions.
Il a donc annoncé qu’une transition serait effectuée vers la Preuve d'Enjeu (PoS). L’objectif est d’offrir une blockchain moins demandeuse en énergie et de réduire les frais de transaction.
Une telle transition fera d’Ethereum un des leaders (si ce n’est le leader) des technologies blockchain. Cependant, les difficultés techniques sont telles que ce qui devait être une mise à niveau rapide s’est transformée en projet de plusieurs années.
Plusieurs années plus tard, le projet est (enfin) sur le point de se concrétiser.
Comment cela devrait-il se passer ?
D’après les derniers plans des développeurs, les couches d’exécution (ETH1) et de consensus (ETH2) devraient fonctionner parallèlement jusqu’à leur fusion, dit » The Merge » en anglais. C’est là la principale difficulté du projet. Ce protocole doit s’effectuer sans discontinuité pour permettre à tous les projets basés sur la blockchain de continuer à fonctionner.
Après quoi, Ethereum supprimera tous les mineurs PoW en rendant le minage non rentable. Ainsi, seul l’algorithme Preuve d'Enjeu ne pourra être actif.
Cette première étape est prévue pour Juin 2022.
En outre, une autre évolution va permettre à Ethereum de devenir un réseau plus performant : le sharding.
Le sharding est une architecture spécifique qui consiste à diviser les niveaux de minage en petites entités, chacune étant appelée « shard » (« fragment » en anglais). En adoptant cette structure, Ethereum gagnera en puissance et surtout en rapidité d’exécution des transactions.
Cette notion est déjà utilisée par d’autres blockchains comme Zilliqa.
Jusqu’à aujourd’hui, ce processus complet avait pour nom : Ethereum 2.0. Cependant, les développeurs et la Fondation Ethereum ont décidé de dire adieu à ce terme. Est ce que cela implique des changements de projet ?
Pourquoi la fin de Ethereum 2.0 ?
Le terme d’Ethereum 2.0, ou « ETH2 », a été introduit par la Fondation Ethereum pour symboliser la transition du réseau de Preuve de Travail (PoW) vers la Preuve d'Enjeu (PoS). Il devait incarner l’innovation de l’une des plus grandes blockchains du monde.
Malheureusement, le nom « ETH2 » n’a pas eu l’effet escompté. Au contraire, il a apporté une image erronée de la feuille de route fixée par Ethereum.
Dans un premier temps, ce nom est sujet à de mauvaises interprétations. D’après la Fondation, pour les nouveaux utilisateurs de la blockchain, Ethereum 2.0 est perçu comme un « remplacement« . ETH1 viendrait remplacer ETH2. Or les deux sont bien complémentaires. La première est associée à l’exécution, l’autre au consensus.
Cette clarification est importante aux yeux de l’entreprise et le changement de nom devait s’imposer. Mais ce n’est pas la seule raison.
Toujours d’après la Fondation, Ethereum 2.0 est relié, malgré lui, à des tentatives d’escroqueries. En effet, des acteurs malintentionnés ont joué sur la mauvais compréhension de certains utilisateurs débutants ayant fait l’amalgame entre ETH1 et ETH2. Ces derniers proposaient d’échanger des ETH contre des tokens « ETH2 », qui n’existe évidemment pas.
Supprimer le nom de Ethereum 2.0 et le remplacer par « Consensus Layer » va lui permettre de remettre les choses dans leur contexte et de se concentrer sur la mise à niveau de la blockchain.
En outre, pour continuer dans sa logique de simplification, ETH1 va devenir « Execution Layer« , la « Couche d’Exécution ».
Hormis ces changements de noms, le processus prévu initialement reste valable. Plus que jamais, Ethereum a besoin de ces améliorations pour avancer et rester en tête parmi les blockchains les plus performantes.
Quelles conséquences pour le cours du token ?
Pour le moment, les effets de cette nouvelle nomenclature n’a pas eu d’effet sur le token.
Comme la plupart des cryptomonnaies, il vécu une descente aux enfers depuis quelques semaines. Actuellement, il se négocie autour des 2441 dollars US, un prix qu’il avait facilement dépassé en Août 2021.
Cependant, les évolutions prévues pour 2022 pourront elles redresser la barre ?
Rappelons que la mise en place du « Consensus Layer » est prévue courant juin 2022 et qu’elle devrait se terminer en 2023 avec la construction d’un modèle sharded.
Les impacts sur le cours de ETH ne seront donc pas visible tout de suite. D’autant que la tendance actuelle de la globalité du marché est franchement baissière.
Ajoutons à cela la multiplication de sérieux concurrents aux dents longues dont Ethereum va devoir se défaire. Avec elles, on voit émerger de nouveaux écosystèmes propres. On pense notamment à Solana, Tezos ou encore Cardano.
Malgré tout, à plus long terme, le token pourrait tirer son épingle du jeu et observer une belle croissance. La réduction des frais de transaction et l’augmentation de la rapidité d’exécution devraient le pousser vers des sommets jamais atteints.
Il pourrait se voir favorisé par les innovations dont Ethereum fait preuve depuis quelques années, notamment en se positionnant activement sur le métaverse et les jetons non fongibles (NFT). Cette tendance en vogue attire de nouveaux utilisateurs et encourage à l’adoption massive du token.
Pour l’heure, la priorité d’Ethereum est d’entreprendre cette mise à jour sans encombre. Par la suite, Ethereum continuera sans doute son développement et son ascension tout en gardant un oeil sur les potentielles innovations qu’elle pourrait intégrer.
Son jeton risque donc suivre la tendance générale pendant quelques temps encore, très influencé par le marché économique global.