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(d’une valeur de 250€)La fin de Diem, le token de Meta ?
Facebook (nouvellement appelé Meta) a souvent une vision avant-gardiste et réussi quasiment tout ce qu’il entreprend. Quasiment c’est le mot. Cela fait des années que Mark Zuckerberg et sa multinationale tente de créer une cryptomonnaie qui aurait un poids dans la cryptosphère. Ils ont créé le stablecoin Diem…qui arrive déjà à sa fin.
Diem, un projet précipité ?
Mark Zuckerberg ne s’est jamais caché de vouloir mettre un pied dans le Web3 avant les autres. En rebaptisant « Facebook » en « Meta », le PDG a voulu relancer la machine et se placer sur les technologies de demain.
Parmi ces technologies, les plus en vogue sont les technologies blockchain. Facebook avait l’ambition de révolutionner le marché des cryptomonnaies.
En 2019, Meta a lancé son projet de stablecoin en surfant sur la vague des cryptomonnaies. Meta voulait plaire à tout le monde en créant un moyen de paiement numérique de confiance et peu volatile. LIBRA est né (ancien nom de DIEM). Cette devise s’est adossée à 5 devises majeures : le dollar, le livre sterling, l’euro, le yen et le dollar de Singapour.
Mais l’idée s’est heurté à des forces qui l’ont dépassée.
Tout d’abord, des problèmes techniques ont commencé à voir le jour. Peu après sa mise en service, le stablecoin a affiché de la volatilité. Très vite, Facebook a déclaré que le panier de devise lié à LIBRA varierait en fonction du marché.
Ensuite, ce sont les régulateurs puis les Etats qui se sont farouchement opposé à LIBRA devenu entre temps DIEM.
Début 2021, le DiemDollar devait voir le jour mais la FED s’est opposée fermement à se lancement. En cause : les controverses autour du Tether, la cryptomonnaie adossée au dollar.
Cette dernière ne jouit pas d’une très bonne image aux Etats-Unis et elle cumule les amendes et déboires. Diem en a payé les frais.
La fin du jeton annoncée
Au départ, le projet était ambitieux. Mais ces derniers temps, Meta a laissé couler le projet sans réelle préoccupation et il chercherait même à « s’en débarasser ».
En effet, la multinationale envisagerait de céder le projet à des acheteurs potentiels. Cela inclurait les brevets, la propriété intellectuelle et les autorisations.
La Diem Association qui soutient le projet a également prévu de vendre ses avoirs pour pouvoir restituer les fonds aux investisseurs déçus.
Concernant les ingénieurs qui ont travaillé sur le projet, Meta ne souhaite pas les abandonner mais cherche à les replacer en interne ou dans d’autres compagnies.
Outre sa puissance, Facebook a voulu voir trop grand et trop vite. Des changements techniques puis des changements marketing et enfin un contexte non favorable ont précipité Diem dans l’inutilité et l’oubli.
Le nouveau cap de Meta
Malgré le choix d’abandonner son stablecoin, Meta a d’autres ambitions. Le métaverse en fait partie.
Le choix de rebaptiser Facebook en Meta est un signe fort de la compagnie américaine de se développer dans le future du monde virtuel.
Les NFTs sont une pistes plus qu’explorée par Mark Zuckerberg. Avec un volume d’échange dépassant les 40 milliards de dollars en 2021, Facebook aurait tort de ne pas se positionner sur ce marché.
Meta travaillerait sur un projet de créer sa propre plateforme de vente et d’achat de jetons non fongibles.
Un autre projet serait en phase de tests au sein de l’entreprise américaine. Baptisé Novi, ce projet proposerait un portefeuille d’actifs numériques aux utilisateurs du réseau social.