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(d’une valeur de 250€)La bourse de crypto-monnaies australienne myCryptoWallet coule
La bourse de crypto-monnaies australienne myCryptoWallet a sombré à la suite d’une vague de plaintes d’utilisateurs et d’allégations de fonds manquants, laissant potentiellement derrière elle d’innombrables clients privés d’accès à leurs actifs en crypto-monnaies.
La bourse myCryptoWallet ferme après une vague de plaintes
La société d’insolvabilité SV Partners a été nommée liquidateur de l’entreprise en difficulté, selon le Sydney Morning Herald. Créée en 2017 et basée à Melbourne, la bourse de crypto-monnaies a été établie par l’entrepreneur local Jaryd Koenigsmann.
Le site Web de la bourse, qui reste actif malgré ses difficultés financières, présente myCryptoWallet comme la « première bourse de crypto-monnaies sans frais en Australie » et encourage les utilisateurs à acheter, vendre et échanger des crypto-monnaies telles que le bitcoin (BTC), l’ethereum (ETH) et le litecoin (LTC), entre autres, en utilisant ses services.
Le site Web affirme que la bourse australienne a servi quelque 30 000 clients, échangeant pour environ 20 millions de dollars australiens (14,2 millions de dollars américains) de crypto-monnaies, et fournissant une assistance aux utilisateurs basés dans 12 pays.
myCryptoWallet : de nombreux investisseurs aux fonds bloqués
Malgré ces affirmations, une enquête menée par les journaux australiens The Age et The Sydney Morning Herald en avril dernier a révélé que myCryptoWallet était à peine fonctionnel, et un certain nombre d’utilisateurs ont signalé des problèmes d’accès ou de retrait de leurs fonds. Certains clients de l’entreprise ont affirmé que leur crypto-monnaie avait entièrement disparu.
En conséquence, les clients mécontents ont déposé de nombreuses plaintes auprès du régulateur financier du pays, l’Australian Securities and Investments Commission (ASIC).
L’agence a confirmé qu’elle évaluait les problèmes signalés et, à la suite de son enquête, certains utilisateurs ont déclaré avoir pu récupérer certains de leurs fonds auprès de la bourse.
Ce n’était toutefois pas le cas pour la majorité des clients de la société qui ne peuvent toujours pas accéder à leurs actifs.
