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(d’une valeur de 250€)Krach boursier 2020 – Vers une année « noire » ?
Comment les marchés peuvent-ils passer de l’euphorie à la crise en quelques semaines ?
Les indices de volatilité et de peur ont explosé !
Stradoji décrypte la situation.
Après une belle année 2019, 2020 s’annonçait bien
Cette année promettait d’être un excellent cru !
Les indices boursiers titillaient des sommets depuis plusieurs mois, et avançaient de record en record.
Les investisseurs s’interrogeaient : À quand le break des 30 000 points pour le Dow Jones ? À quand le passage des 6 500 points sur le CAC 40 ?
Les matières premières n’étaient pas en reste : l’or cassait définitivement la résistance des 1500$ et le palladium affichait une forme insolente…
Seul le pétrole, WTI et Brent, qui s’orientait « bon an, mal an » respectivement vers les 60$ et 80$, vit sa croissance enrayée par les tensions américano-iranienne au Moyen-Orient dès la mi-janvier.
Qu’à cela ne tienne, la confiance dans les marchés restait sans faille, avec des taux sur les dettes des États au plus bas depuis des décennies…
Après l’euphorie, l’incertitude…
Elle nous parvint de l’Empire du milieu.
Non pas sous la forme d’une bulle financière quelconque, mais sous l’aspect d’une pandémie. Pandémie, dont c’est bien connu, les États affirment, avec souvent condescendance vis-à-vis du pays « hôte », que cela n’atteindra jamais leurs populations respectives !
Avant d’évoquer les conséquences sanitaires de la diffusion du Covid-19 (Coronavirus), revenons sur l’orientation générale des marchés, qui depuis la création des indices, a plutôt tendance à s’inscrire dans une dynamique haussière.
Plusieurs aléas sont venus casser ces hausses.
Ils ont impacté les économies et les sociétés ces 100 dernières années (liste non exhaustive) :
– Une crise bancaire plus connue sous le nom de « Krach de 1929 » – les fameux jeudi, lundi et mardi « noirs », qui entraînent dès le 29 octobre la grande récession et les conséquences néfastes de 2ème Guerre Mondiale ;
– Le lundi « noir » du 19 octobre 1987 qui voit fondre l’indice du Dow Jones de presque 23%, suite à une crise des marchés obligataires et des actions ;
– Les attentats terroristes du mardi 11 septembre 2001 qui provoque une crise systémique sur l’ensemble des marchés ;
– La crise financière des subprimes qui explose dès 2007 et provoque une chute des marchés vers des plus bas en mars 2009…
Alors que la majorité des krachs boursiers venaient des États-Unis et contaminaient le reste du monde, cette crise du 1er trimestre 2020 est d’abord « sanitaire ».
Exceptionnelle de par son impact sur l’économie mondiale, elle fait face à des éléments externes et imprévisibles qui semblent difficilement surmontables.
Une pandémie en arrière plan
La crise liée au déploiement du virus a entraîné un repli sur soi national d’un grand nombre d‘États à des fins de protection de leurs populations (à commencer par la Chine, puis plus récemment l’Europe, les États-Unis, etc.) – par le biais de confinement, couvre-feu, état d’urgence, voire même fermeture de frontières et suspension des liaisons aériennes.
D’un point de vue économique, ces réactions inédites impactent la libre-circulation des personnes, et donc la demande, avec un fort impact sur les moteurs de la croissance mondiale : tourisme, transports aériens, services, consommation des ménages, production industrielle…
Ainsi les risques liés à la pandémie sanitaire ont provoqué une crise de confiance des marchés financiers à compter de la mi-février. Les investisseurs redoutent le manque de certitude concernant les délais de sortie de crise et la capacité des États à endiguer la chute de la croissance mondiale.
Les interventions des banques centrales sont scrutées au jour le jour, et la diminution des taux directeurs, déjà à des niveaux historiquement bas, ne favorisent pas la reprise espérée.
Alors que la situation, qui s’améliore en Chine, est très préoccupante en Europe, certains États comme la France, évoque déjà la récession à venir.
Un puits sans fond
L’Épidémie internationale et le retournement de tendance boursière sont accentués par l’effondrement des cours pétroliers.
La chute des cours de l’or noir provient des différents entre les pays de l’OPEP+ menés par l’Arabie Saoudite et la Russie.
Cela a engendré une « guéguerre » de parts de marché alors que la demande mondiale de pétrole s’effondre.
Il n’est pas étonnant que dans le cadre de cette situation explosive, les cours plongent !
La simple correction baissière attendue (espérée !) des marchés au début de la crise, s’est finalement transformée en véritable changement de tendance.
Face à la chute vertigineuse des cours des actions, des indices, des matières premières, des crypto-monnaies, sans quasiment aucun rebond depuis fin février dernier, la situation est assez exceptionnelle.
Elle évolue quasiment tous les jours, ne facilitant pas l’intégration des « risques » dans les prix des instruments financiers.
Et parallèlement, les prix du pétrole continuent de chuter…
Quelle tendance à venir ?
Alors faut-il s’attendre à une poursuite de la chute des cours ?
Certains États prennent des dispositions pour limiter les ventes à découvert des actions et enrayer la baisse des marchés.
D’autres économistes évoquent la possibilité de suspendre les marchés, thermomètre de l’économie mondiale, afin de casser la spirale baissière.
Quelle attitude à tenir ?
Une consolidation, voire un timide rebond, apparaît sur les marchés depuis les interventions des États pour endiguer l’hécatombe sanitaire et la potentielle récession économique.
Dans cette situation, il s’agit pour le trader averti, de veiller à son money mangement, et à réfléchir, sans euphorie, à ses prises de position.
Et des opportunités pour profiter de cette situation, il y en aura, quelle que soit votre style de trading : portefeuilles rentiers long terme, swing trading, ou scalping :