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(d’une valeur de 250€)IPO définition
L’introduction en Bourse – Initial Public Offering ou IPO en anglais – est la procédure consistant à rendre échangeables sur une place boursière les parts d’une société. En d’autres mots, à faire en sorte que ses actions soient cotées en bourse.
Par l’ IPO, les premiers propriétaires d’une société sont amenés à abandonner un pourcentage significatif de leurs propriétés aux nouveaux actionnaires.
L’introduction en Bourse a pour principal objectif de lever de nouveaux fonds dans d’importantes quantités afin de favoriser le développement d’une société.
Sommaire :
Avantages de l’ IPO
L’introduction en Bourse révèle qu’une entreprise a remporté jusqu’ici assez de succès pour être susceptible d’intéresser de nombreux investisseurs. Elle est parvenue à un seuil critique à partir duquel d’importants fonds d’investissement supplémentaires lui permettront d’étendre avec succès ses activités.
Ces nouveaux fonds apportés par les nouveaux actionnaires permettront en effet l’acquisition de nouvelles matières premières, d’accroître la masse salariale, d’acquérir de nouveaux outils et de nouvelles machines de production. Mais ils pourront aussi servir au remboursement de dettes antérieures.
Les parts d’une société échangées par un large public facilitent également les procédures de fusion et d’acquisition. Si une société souhaite en acquérir une autre, elle peut offrir des actions en guise de paiement.
L’introduction en Bourse permet de plus à la direction de récompenser ses employés par des stock options, c’est-à-dire des parts d’entreprise obtenues à un prix avantageux, inférieur au cours du moment.
Cela permet en autres choses à l’entreprise d’associer dans l’esprit de leurs employés la qualité de leur travail à la santé de la société pour laquelle ils travaillent, renforçant ainsi la conscience de communauté d’entreprise et le goût du travail.
Cela permet également de négocier des salaires plus bas, qui sont autant de coûts fixes que l’entreprise doit considérer, et de récompenser par la suite ses salariés en fonction du succès des activités entreprises. Autrement dit, il s’agit là encore d’une gestion du risque financier.
Pour les propriétaires initiaux de l’entreprise, l’introduction en Bourse est aussi un moyen de récolter les fruits de leur travail. Se réservant un pourcentage des actions émises, ils peuvent ainsi engranger des sommes considérables en peu de temps.
Enfin l’introduction en Bourse est associée à un prestige certain dans le monde des affaires. Investir dans une société qui parvient à faire son chemin jusqu’au NYSE ou au NASDAQ n’est pas une mince affaire.
Un exemple récent d’introduction à Paris :
En somme, une entreprise présente sur les marchés financiers attire plus facilement l’attention et peut accroître sa notoriété auprès des investisseurs, attirant ainsi toujours plus de nouveaux capitaux. Sa renommée peut en outre lui permettra d’émettre des obligations d’entreprises à des taux avantageux pour elle.
Enfin, au point de vue de la gestion du risque d’investissement, plus d’actionnaires signifient une répartition plus étendue, voire globale des risques.
Inconvénient de l’ IPO
Bien entendu, tous ces avantages s’accompagnent de contraintes.
En premier lieu, la procédure d’introduction en Bourse requiert beaucoup de travail et ses coûts afférents. Les instances dirigeantes des sociétés peuvent être distraites de leurs cœurs de métier pour ce motif.
En second lieu, les premiers propriétaires des sociétés en question peuvent voir leur propriété si diluée en pourcentage qu’ils perdent une partie notable de leurs contrôles du processus de production qui avait jusqu’ici fait leur succès. Sans compter que le bureau de la direction peut même en venir à limoger les fondateurs. Steve Jobs avait subi ce sort.
La dilution du pouvoir est aussi une dilution de la propriété, laquelle s’accompagne bien entendu d’une dilution similaire des droits aux bénéfices réalisés pas la société, puisque ces derniers se voient répartis entre un plus grand nombre d’actionnaires.
De plus, ils sont souvent dans l’obligation de ne pas vendre, au moins durant quelques semaines ou quelques mois leurs actions afin de ne pas faire chuter le cours de l’action. En d’autres mots, leur richesse n’est pour le moment que de « la richesse de papier, » puisqu’ils ne peuvent l’encaisser.
Enfin, une société cotée en bourse attire l’attention des instances de réglementations financières. De nombreuses procédures réglementaires supplémentaires doivent être respectées, ce qui entraîne des coûts supplémentaires évidents. Les sociétés cotées en bourse divulguent de fait des informations relatives à leurs activités qui sont susceptibles d’offrir des renseignements précieux à leurs concurrents. Ainsi, l’entrée en bourse est associée à une obligation de transparence qui n’est pas sans inconvénient.
Procédures de l’introduction en Bourse
L’introduction en Bourse peut se faire de plusieurs manières, la plus utilisée en France étant le « placement garanti » qui a pour objectif de trouver en priorité des investisseurs institutionnels (OPCVM, société d’assurances…).
Cette méthode nécessite le concours d’une ou de plusieurs banques qui s’occuperont de trouver preneurs en assurant elles-mêmes le marketing et la vente des titres en créant un « livre d’ordres » (« bookbuilding »). Les ordres sont ensuite centralisés sur la place boursière correspondante.
Aux États-Unis, le protocole s’effectue typiquement en 5 étapes.
Premièrement, les propriétaires doivent sélectionner une banque d’investissement qui sera chargée d’être le souscripteur des actions, c’est-à-dire d’en assurer la création. Ce processus dure en règle générale 6 mois avant l’introduction en Bourse.
La banque sera chargée de trouver un maximum d’actionnaires potentiels, susceptibles d’acheter les actions le plus cher possible.
D’ordinaire, les banques chargent des frais qui s’élèvent entre 3 et 7 % du prix de vente total de l’introduction en Bourse.
La seconde étape est réglementaire. Elle se réalise dans les 3 mois qui précèdent l’introduction en Bourse. Banquiers, avocats et comptables sont ici décisifs. La réglementation du Securities and Exchange Commission doit être suivie avec minutie.
La troisième étape est la tarification, laquelle dépend bien entendu de la valeur fondamentale de la société en question.
La quatrième étape est la stabilisation, elle intervient immédiatement après l’introduction en bourse. Le souscripteur crée un marché pour les actions qu’il vient d’émettre. Il s’assure qu’un nombre suffisant d’investisseurs achètent un nombre suffisant d’actions à un prix minimal.
La cinquième et dernière étape est la transition à la compétition de marché ; elle commence 25 jours après l’entrée en bourse. Le souscripteur doit estimer les bénéfices de l’entreprise. Cela permet d’éclairer les investisseurs dans leur transition vers un investissement divulguant des informations à un large public.
Enfin, 6 mois après l’introduction en bourse, les investisseurs internes à l’entreprise sont en droit de vendre leurs parts.