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(d’une valeur de 250€)IPO de Palantir à l'automne 2020 : Risque ou opportunité ?
Palantir technologies est l’une des plus anciennes sociétés privées californienne, basée dans la Silicon Valley.
La « Licorne », devenue leader des techs dans le domaine de la data, a initialement développé son savoir-faire pour les agences de renseignement américaines, avant de s’étendre aux très grandes entreprises européennes et françaises, comme Airbus, Sanofi ou Capgemini.
Stradoji revient sur le parcours de ce géant de la big data, qui espère réussir une IPO (Initial Public Offering) remarquée à l’automne prochain en séduisant les investisseurs.
Entre risque et opportunité, ces derniers seront-ils au rendez-vous ?
De big brother à big data
Palantir a été fondée en 2004 par l’investisseur milliardaire Peter Thiel, actuel Président de la structure.
Couvée à son démarrage par la CIA et le fonds d’investissement In-Q-Tel, la société développe à ses débuts des solutions pour les renseignements américains.
Les services de la tech californienne sont aujourd’hui utilisés dans le contre-terrorisme mais aussi le secteur bancaire et financier.
On évoque volontiers que Palantir aurait par exemple aidé les États-Unis à retrouver Oussama Ben Laden ou à éplucher les comptes de Bernard Madoff.
De big data à big business
Réputée proche de la CIA, l’entreprise veut changer son image sulfureuse pour mettre son expertise de gestion des données au service des entreprises.
L’entrée en Bourse de Palantir doit y contribuer, et le groupe s’apprête à se lancer dans le grand bain des marchés.
Alors que l’opération a déjà été évoquée à plusieurs reprises ces dernières années sans jamais se concrétiser, 2020 pourrait-être le témoin de l’une des plus grosses introductions en Bourse depuis Uber.
Le spécialiste américain de l’analyse et le traitement de données a d’ailleurs déposé son document d’introduction auprès de l’autorité des marchés (la Securities and Exchanges Commission – SEC) pour de premiers pas à Wall Street à l’automne.
Palantir travaillerait avec des banques pour clarifier son actionnariat privé avant l’introduction.
L’éditeur américain vient notamment de lever 500 millions de dollars (54 milliards de yens) auprès du groupe d’assurance japonais Sompo Japan Nipponkoa Holdings, ce qui réduit d’autant ses besoins en fonds.
Forces et faiblesses de cette introduction en bourse
Et vous vous demandez, en tant qu’investisseurs potentiels, si cette introduction historique peut-être une belle opportunité, et s’il convient de souscrire, ou non à cette IPO.
Rester plutôt à l’écart : une réputation sulfureuse & une activité controversée
– D’après les informations du Wall Street Journal, la valorisation de Palantir semble défier « les règles les plus élémentaires de la finance ».
Estimée à 20 milliards de $ en 2015 à l’occasion d’une levée de fonds, la big Tech pourrait atteindre 41 milliards de $ à l’occasion de son introduction.
– A ce tarif-là, Palantir, dont le métier est de développer pour les services de renseignement et les géants de l’industrie de puissants logiciels d’analyse de données, deviendrait l’une des Tech la plus valorisée au monde, aux côtés des géants Uber et Airbnb.
Est-ce seulement crédible ?
Un montant « stratosphérique » pour un groupe qui pèse environ un milliard de dollars de chiffre d’affaires, alors que l’entreprise ne génère toujours pas de profit annuel…
– Palantir pâtit aussi de son image…
Née d’une collaboration entre les secteurs public et privé, elle « sent le soufre » en raison de son financement initial émanant d’In-Q-Tel, fonds d’investissement de la CIA, qui détiendrait toujours 2% du capital de l’entreprise.
Parmi ses premiers clients, on peut énumérer exclusivement des agences gouvernementales : la CIA, le FBI, la NSA, l’agence ICE…
– A l’heure actuelle, alors que sa clientèle s’est fortement diversifiée, sa réputation est pourtant toujours aussi sulfureuse, surtout dans un contexte où les pratiques de la police sont remises en cause aux États-Unis.
La société fondée, entre autres, par Peter Thiel, connu pour son soutien à Donald Trump, a été maintes fois accusée d’intrusion dans la vie privée, avec la réputation de livrer ses données au Renseignement américain.
Des arguments en faveur de la souscription
– La société américaine pourrait entrer en Bourse alors qu’elle vient tout juste d’atteindre l’équilibre financier, après seize années de pertes.
D’après les informations de Bloomberg, elle a généré un chiffre d’affaires de 1 milliard de $ cette année, alors que le coronavirus a dopé son activité.
– Ses services sont aujourd’hui utilisés dans le contre-terrorisme mais aussi le secteur financier.
À l’ère du « big data » et de la « data intelligence », le secteur est porteur.
Et ses responsables se plaisent à rappeler qu’il n’y a pas vraiment de solutions concurrentes à leurs outils, notamment Gotham, pour les services de renseignements et Foundry pour les clients commerciaux.
La force de la technologie n’est pas seulement de collecter, de rendre compatibles et de partager des données disséminées dans de nombreuses bases disparates.
C’est aussi de pouvoir les compiler, les analyser, les hiérarchiser et les relier entre elles.
– Alors que son système séduit les entreprises, dont les banques, l’Europe a succombé à la technologie du groupe américain : une filiale a été ouverte en France l’an dernier et la DGSI compte parmi ses clients.
Au niveau européen, l’industriel Airbus, le groupe Sanofi, la multinationale Merck, le constructeur automobile Fiat Chrysler, l’écurie de Formule 1 Ferrari ou encore la banque Crédit Suisse travaillent avec Palantir.
– Avec la crise du coronavirus, elle a également tenté une percée dans le monde de la santé, proposant aux gouvernements d’aider au déploiement de solutions de traçage.
– Et le portefeuille clients s’étoffe : dernièrement c’est le Japonais Fujitsu qui a investi 50 millions de $ dans la société américaine.
Pour conclure
Entre risque et opportunité, faut-il croire en la percée du groupe américain sur les marchés financiers ?
Il est encore un peu tôt pour l’affirmer ; il faudra déjà attendre la confirmation de l’introduction en Bourse, et la valorisation ajustée pour l’occasion…
A suivre attentivement…
Salut, Clémence, tu sais comment acheter des Pre-IPO, sur quelle platform tu conseil?