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(d’une valeur de 250€)Investir dans le vin ? Non, merci…
Quand on a envie de diversifier son portefeuille, on peut être tenté d’investir dans les grands crus.
Avec un peu de chance, la cote du vin que vous aurez choisi va s’envoler et vous pourrez le revendre et encaisser une plus-value.
Mais investir dans le vin n’est pas ce qu’il y a de plus facile, et le résultat n’est pas toujours celui espéré…
Première difficulté : acheter les bouteilles
Cela ne vous viendrait pas à l’idée d’acheter des actions sans rien connaître de l’entreprise qui les émet ?
Non, bien sûr (et si vous le faites, c’est que vous n’avez pas encore suffisamment parcouru le blog…).
Pour le vin, c’est la même chose : vous ne pouvez pas acheter des bouteilles au hasard.
Il faut déjà savoir où ? Comment ? Et quand ? Elles ont été fabriquées.
Il faut aussi connaître la réputation du domaine de production pour s’assurer de n’acheter que des grands crus issus de ces domaines.
Avant même de penser à investir dans le vin, vous devez donc vous informer développer vos connaissances.
Ensuite, il vous faudra vous informer sur l’état du marché, de la même façon que vous le feriez pour les actions.
Pour acheter les grands crus qui vous intéressent, vous avez plusieurs solutions :
- Vous rendre directement dans les domaines (mais tous ne vendent pas forcément aux particuliers)
- Vous rendre dans des ventes aux enchères
- Passer par un prestataire comme source : Cavedepargne ou Cavissima par exemple.
L’intérêt de cette dernière option, c’est que la plupart de ces prestataires vous offrent la possibilité d’acheter les vins et de les garder stockés dans leur cave, ce qui assure leur bonne conservation.
Deuxième problème : savoir quel vin verra sa cote augmenter
Même si vous choisissez vos vins rigoureusement, cela ne signifie pas pour autant que vous encaisserez une plus-value significative quelques années après.
Comme pour l’art contemporain, la cote de certains vins s’envole lorsqu’il est populaire, mais il s’agit bien souvent d’un phénomène de mode et les prix rechutent une fois que les consommateurs se tournent vers un autre grand cru.
Il est donc très difficile de savoir quel vin pourra vous rapporter des plus-values.
Comme sur le marché boursier, certaines valeurs sont considérées plus « sûres » que d’autres.
Il faut donc apprendre à les connaître pour éviter d’investir dans des vins de seconde classe qui n’ont pas d’intérêt pour ce type d’investissement.
Enfin, la revente :
Une fois que vous avez franchi avec brio toutes les difficultés précédentes et qu’enfin, vous constatez avec satisfaction que la cote de l’un de vos vins est montée, il est temps de le revendre pour encaisser votre plus-value.
Mais encore faut-il trouver un acheteur…
Là aussi, il y a plusieurs options, mais la plus populaire reste la vente aux enchères, mais cette méthode implique un montant de frais élevés (environ 20 % du montant de la vente).
Autre solution : se rendre sur des sites internet comme Idealwine et proposer vos vins à la vente.
Vous ne paierez pas 20 % de frais, mais vous devrez attendre qu’un acheteur intéressé veuille vos bouteilles, ce qui peut prendre un certain temps…
En résumé :
Investir dans le vin demande donc des connaissances et de l’expérience.
L’achat et la vente de vin pourraient se comparer au marché de l’art contemporain : les prix augmentent ou diminuent selon les époques et souvent, par effet de mode.
Et même lorsque tout se passe bien, les gains obtenus ne méritent pas toujours les risques et les inconvénient que suppose ce type de placement.
Il existe de nombreuses solutions pour diversifier son portefeuille sans avoir besoin d’investir dans le vin.
Évidemment si vous êtes amateur de grand cru, vous pouvez toujours tenter l’expérience.
Enfin, n’oubliez pas qu’investir dans le vin a quand même un très gros avantage qu’aucun autre placement ne peut vous donner : si vous vous trompez dans votre investissement et que le rendement n’est pas celui espéré, vous pouvez au moins boire vos bouteilles…
Bonjour,
Je possède des caves en ligne …. A ce jour l’investissement n’est pas rentable quelque soit le site ou j’ai ma cave ..
Regardez donc ces vidéos sur Cavissima : c’est criant de vérité …
https://www.youtube.com/watch?v=TWelkKSI5eQ&feature=em-upload_owner
https://www.youtube.com/watch?v=d5sjOclJta8
Pour ceux qui investissent : attention à vos achats!
Bonjour Perot,
merci de votre commentaire qui finalement, confirme les mises en gardes de l’article 🙂
Bonjour Sylvain,
Je pense tout comme toi qu’il ne faut pas investir dans un domaine totalement inconnu mais de nos jours internet est devenu un incroyable puit de connaissances et d’informations.
Dès lors, il es tout à fait possible d’apprendre les bases puis de se lancer.
Tout comme un novice peut acheter ta formation trader pro sans rien connaître à la bourse puis tenter de devenir trader indépendant.
Je ne partage pas ton avis sur le vin et je pense que c’est une vraie alternative aux placements plus connus.
Prenons rendez vous dans quelques mois ou années pour faire un point et au pire, nous pourrons effectivement boire quelques verres de ces très bon crus…
Amicalement
Sebastien
Bonjour Sébastien,
tu as tout à fait raison : internet est une source d’information incroyable.
Et je ne dis pas que c’est impossible d’apprendre à investir dans le vin, mais qu’il ne faut pas investir dans le vin sans rien y connaître 😉
Après, rien ne t’empêche évidemment d’apprendre. Personnellement, ce n’est pas mon truc, mais je respecte tout à fait ceux qui s’y intéressent.
Mais si un jour on boit effectivement ces bouteilles, c’est qu’elles n’ont pas été vendues, et donc, n’ont rien rapporté et donc…qu’elles ne constituaient pas un investissement intéressants.
Mais je te l’accorde, c’est toujours mieux qu’une action qui ne rapporte rien : dans ce cas, tu ne peux pas manger une part de l’entreprise pour te consoler, alors que le bon vin peut s’apprécier au moins 😉
Bonjour Sylvain,
Je ne suis d’accord qu’en partie avec toi car si on sélectionne bien ses vins il n’y a aucun problème de revente, comme quand on veut vendre des actions de grosses sociétés, il y a toujours des acheteurs.
Etant Bourguignon d' »origine » si je puis dire, avec un père connaisseur de vin et ayant une belle cave personnelle, je connais plutôt bien le secteur et je peux t’assurer que ça se revend très bien. Le mieux est d’avoir des contacts dans le milieu que ce soit pour l’achat comme pour la revente (de ce côté là c’est bon 🙂 ).
Par contre l’inconvénient principal du vin, est que c’est un placement long terme, tu ne vas pas le revendre juste un an après, donc pour certains ça peut poser problème. Tu fais le parallèle avec l’art, il est vrai que ça se ressemble beaucoup cependant en règle générale, nous savons au moment des vendanges comment sera la vin, alors que l’appréciation d’une oeuvre d’art est beaucoup plus subjective.
En tout cas encore un bel article 😉
Bonjour Olivier.
Pas de soucis, tu peux avoir un avis contraire ! Personnellement je ne m’y connais pas assez, et je pense qu’il faut beaucoup s’y connaitre, et avoir les bons contacts.
Attention, le long terme en vin est tout de même limité par sa durée de conservation… 😉
C’est là que le connaisseur (fils de vigneron ou eunologue pas trop « rigolo ») a un avantage décisif. Les vins produits en masse de nos jours ne sont pas des vins de garde, pour des raisons de rendement, même les bouteilles « chères ». Il y a une relation proportionnelle entre d’une part la constitution physico-chimique du substrat rocheux (calcaire du jurassique bien fracturé infiniment supérieur à tout le reste) et d’autre part l’âge d’un cep de vigne (afin que ses racines atteignent le dit substrat) et la capacité de vieillissement d’un vin. Cette corrélation qualité/substrat est d’ailleurs valable (s’il faut en croire Claude et Lydia Bourguignon, mais vu leur expertise je les crois) dans une moindre mesure pour tout produit fermenté (pas juste le vin, ça le fera sur le lait, le pain au levain,…). C’est un sujet passionant.
Un de mes aieuls a une cave dont certaines bouteilles ont plus de 40 ans (toutes bourgogne je précise et la cave est creusée dans le flanc d’une colline) et il en a fait tomber une de 1976 pour les 40 ans de ma femme, eh ben j’en pleure encore 🙂 (tellement il était parfait).
Bon, tout ça c’était pour l’anecdote, car c’est un vrai métier, et c’est le sens de ton article :). Perso je n’investirai pas dans le vin car je suis trop néophyte.
Tu y connais déjà largement plus que le consommateur moyen ! Merci pour cet éclairage culturel 🙂
En tout cas c’est certain qu’il ne faut investir que dans ce que l’on connait bien.
Je prends toujours beaucoup de plaisir à lire tes articles (même si avec quelques mois de retard!), j’y apprend *toujours* quelque chose, merci surtout à toi 🙂
cavissima s’occupe de tout