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(d’une valeur de 250€)IBM affiche une baisse de 21 % au premier trimestre
Mais que s’est-il passé chez IBM ? Ses résultats du premier trimestre ont affiché une baisse du bénéfice net de 21 %, soit « seulement » 2,38 milliards de dollars.
En même temps, le chiffre d’affaires de la société a reculé de 4 % et se retrouve donc à 22,5 milliards de dollars, bien loin des prévisions…
Quelles sont les raisons de ces résultats si catastrophiques ?
Une restructuration qui ralentit les résultats
D’après la PDG d’IBM, Ginny Remetty, cette baisse est due en grande partie aux coûts élevés des changements de la société.
Celle-ci vise une totale restructuration, de manière à se centrer principalement sur plusieurs activités comme le Cloud, les réseaux sociaux, le traitement de datamasse (appelée l’analytique « big data », ou encore la sécurité ou les dispositifs mobiles.
Pour mener à bien ce projet, l’entreprise a donc non seulement acheté de nouvelles petites entreprises, mais a également du procéder à une redistribution de ses effectifs (et à des licenciements…), afin de les rediriger vers ces différentes activités.
En début d’année, IBM avait annoncé qu’elle prévoyait investir aux alentours de 1,2 milliard de dollars dans ce processus de restructuration.
Une concurrence féroce dans les pays émergents
Depuis le troisième trimestre de 2013, les ventes IBM dans les pays émergents n’ont cessé de baisser, parfois de manière assez drastique.
Au premier trimestre 2014, ces pertes se sont encore accélérées pour atteindre 11 % dans les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Dans les pays d’Asie-Pacifique, cela augmente encore un peu plus, pour atteindre 12 % de revenus en moins.
Cette chute peut s’expliquer par l’augmentation du nombre d’entreprises locales qui exercent dans le même champ d’activité que le spécialiste informatique américain.
Cette concurrence ne cesse de s’accroitre en même temps que chacun de ces pays développe ses propres sociétés d’informatique, il devient donc très difficile pour IBM de tirer son épingle du jeu.
Mais la chute des résultats n’est pas le seul fait des pas émergents.
IBM a également dû supporter une chute des ventes de matériel informatique et de serveurs de manière plus généralisée.
Le second trimestre devrait être meilleur…
La PDG a assuré que tous les bénéfices de ces changements se retrouveront dès le second trimestre.
Même si cela n’est pas encore suffisant pour compenser les pertes, il faut noter que la section Cloud a déjà fortement augmenté au premier trimestre (50 %), ce qui semble donner raison à la dirigeante de la firme.
Les ventes de logiciels ont aussi augmenté de 2 %, reste à espérer une accélération du mouvement.
Sans compter que la société se sépare peu à peu de divisions devenues moins rentables, comme dernièrement, une section dédiée à la sous-traitance de services clients.
En attendant, rien n’assure que les chiffres augmenteront à nouveau sur le moyen terme.
Bien que la dirigeante d’IBM semble très confiante en l’avenir, les chiffres, pour l’instant, n’inspirent pas vraiment à investir et l’action a encore baissé de 3,4 % aujourd’hui.
Le titre va-t-il encore baisser ?
Ou au contraire l’entreprise va-t-elle commencer dès le mois prochain à récolter les fruits de ses efforts ?
Une chose est sûre, il est encore trop tôt pour le savoir, la prudence est donc de rigueur.