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(d’une valeur de 250€)Prix des matières premières en hausse : Diagnostic 2020
La crise sanitaire internationale fragilise l’économie mondiale. Nous avons déjà évoqué les impacts désastreux sur les activités liées par exemple au transport mondial : automobile, aérien, aéronautique…
Le marché des matières premières ne sort pas indemne du choc sans précédent provoqué par la pandémie du Covid-19.
Stradoji revient sur la particularité de ce marché, qui touche notamment les secteurs de l’énergie, des métaux, et des produits agricoles.
Spécificité des matières premières
Le principe du mécanisme de fixation des prix des matières premières dépend de l’équilibre entre l’offre et de la demande des différents types de produits.
La situation actuelle est inédite par son ampleur ! La pandémie du Covid 19 perturbe, et l’offre, et la demande.
La Banque Mondiale analyse cette situation dans son dernier rapport Commodity Markets Outlook :
« L’impact est à la fois direct, résultant des mesures de confinement décidées pour enrayer la propagation du virus et de la désorganisation des chaînes d’approvisionnement. Et indirect, puisque la riposte mondiale ralentit la croissance, laissant entrevoir ce qui devrait être la pire récession internationale depuis des décennies ».
Prix de l’énergie et des métaux en net repli !
Et les conséquences ne se sont pas fait attendre, notamment sur le secteur de l’énergie.
Globalement, les prix des matières premières ont chuté de 18,4% au 1er trimestre 2020.
Demande en repli, production excédentaire et capacités de stockage quasiment atteintes, le pétrole brut affiche le repli le plus prononcé, avec en moyenne une baisse de plus de 50% depuis le début d’année.
L’or, métal précieux par excellence, préserve sa « réputation » de valeur refuge, et observe une légère progression.
Alors que le platine, s’effondre de plus de 20% en raison de son utilisation dans le cadre de la fabrication automobile, mise à l’arrêt…
Par ailleurs, les prix des métaux industriels, comme le cuivre et le zinc, ont également baissé en raison de la mise en pause de la demande chinoise qui représente plus de 50% des achats.
Matières premières agricoles : des cours avoisinant les plus bas historiques
L’alimentation est mondialisée, et assurée par de grandes puissances agricoles.
Ainsi, l’onde de choc économique qui perturbe les chaînes d’approvisionnement impacte fortement les prix agricoles.
Si la moyenne des produits dits de base, semblent stabilisés depuis début d’année, certains produits agricoles sont particulièrement impactés.
Parmi eux, le caoutchouc, dont le prix a perdu 25% depuis les plus hauts observés en janvier dernier, affecté par la mise à l’arrêt de l’industrie automobile.
Ou encore l’orge brassicole, qui a atteint son plus bas historique, en raison de la fermeture contrainte des établissements ou structures recevant du public.
Le confinement de la moitié de la population de la planète a provoqué une baisse de la demande mondiale de plusieurs céréales et oléagineuses utilisées dans la production de biocarburant, comme l’éthanol.
Ainsi, les cours du sucre, de l’huile de palme, du colza ou encore du maïs ont connu des chutes spectaculaires ces dernières semaines, dans le sillage de ceux du pétrole brut. Ces matières premières sont utilisées comme des alternatives à l’or noir.
Exemples de réactions en chaîne ayant impacté les prix des matières premières agricoles
– Le Brésil, grand producteur de canne à sucre, a ainsi redirigé toute sa production de l’éthanol vers le sucre alimentaire, et a provoqué une chute des cours de ce dernier.
– Les États-Unis, premier producteur mondial de maïs, ont été obligés de réorienter une part de leur production dédiée à l’éthanol, vers l’alimentation animale. Le surplus (souvent détruit !) a entraîné non seulement une baisse du cours du maïs vers ses plus bas historiques, mais a aussi impacté le prix du bétail.
Du point de vue de l’investisseur
Les prix de la majorité des matières premières ayant été particulièrement impactés, le potentiel de baisse des prix pourrait être limité, alors que la hausse pourrait-être explosive.
En effet, les mesures de déconfinement et de reprise économique, pourraient favoriser le rattrapage des prix de certains cours de matières premières (métaux, énergie…).
Si les conditions climatiques entrent en jeu, et ne permettent pas d’assurer des récoltes suffisantes, les prix actuels des céréales pourraient fortement augmenter.
Malgré l’apparent « réchauffement » entre les deux géants commerciaux, le regain de tensions diplomatiques entre la Chine et les États-Unis pourrait accroître la volatilité de certains prix agricoles, notamment le soja et le porc.
Super resume Clemcence, merci a toi!
Concernant le Ble, je sais que la Russie premier exportateur mondial a decide depuis le 17 Avril de cesser
ses exportations de ble jusqu’au 1er Juillet pour preserver la demande interieure. Du coup, a terme le prix du ble pourrait peut-etre augmenter?
Il faut que commence a m’interesser plus serieusement a ce types d’instruments.
Hello Fred. Intéressant ce qui se passe sur les MP en ce moment. Merci pour ton info sur le Blé. J’avais vu effectivement que le cours affichait un prix très modeste par rapport aux plus hauts de 2012/2013. Et au niveau de l’UE, il y a aussi la problématique du lait, qui ne s’écoule plus… Pas sûr que la PAC – Politique agricole Commune, puisse soutenir la filiale avec des prix qui s’effondrent depuis le début de la crise.