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(d’une valeur de 250€)Halving BTC : vers une nouvelle valeur refuge ?
Le marché du bitcoin-BTC est jeune et volatil. Lancée en 2009 au lendemain de la crise financière des subprimes, il est passé en seulement 11 ans d’existence d’une monnaie virtuelle peu appréciée (quelques cents) à une valorisation flirtant aujourd’hui avec les 9 000 US$ !
Le marché des crytpto monnaies, qui fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, connaît depuis quelques semaines une forte volatilité, en raison de l’avènement imminent de son 3ème « halving ».
Stradoji revient sur la spécificité du marché du Bitcoin et analyse le champ des possibles d’un investissement long-terme.
Et de trois, en 11 ans d’existence
Le minage est à la base du fonctionnement de la principale monnaie virtuelle : le Bitcoin.
Les mineurs de bitcoins mettent ainsi à disposition des processeurs informatiques pour faire fonctionner et gérer les transactions de la crypto-monnaie.
Le « halving », terme anglo-saxon que l’on pourrait traduire par « réduction de moitié » est un événement majeur qui rythme le cours du BTC. Programmé, il se produit tous les quatre ans.
Le 1er s’est déroulé le 28 novembre 2012, le 2ème le 9 juillet 2016. Le 3ème est attendu ce lundi 11 mai.
Dans les faits, il s’agit de réduire tous les quatre ans, de moitié, la « rémunération » (ou récompense) que les mineurs touchent en échange de leur contribution au fonctionnement de la cryptomonnaie.
A l’origine, la récompense produite à l’attention des mineurs était de 50 bitcoins.
Elle n’est plus que de 12,5 et passera à 6,25 ce 11 mai, pour les 4 années à venir.
Le Bitcoin ou l’avènement du « quantitative hardening »
A son lancement en 2009, le bitcoin se voulait l’antithèse des monnaies classiques, accusées de perdre de leur valeur au fil du temps.
Notamment en raison du pouvoir de création monétaire illimité dont disposent les banques centrales.
La Fed ou la BCE notamment, pratiquent depuis des années, et la crise du coronavirus est un parfait cas pratique, la politique du « quantitative easing », qui consiste à inonder le marché de liquidités, décorrélées de l’économie réelle.
Par conséuqent, son créateur a déterminé en 2008 que le nombre de bitcoins en circulation ne pourrait dépasser les 21 millions d’unités.
Un rythme d’émission dégressif a donc été programmé à intervalles réguliers.
Un intérêt décuplé pour ce troisième halving
La réduction de l’offre et le fait qu’il va être plus difficile de créer de nouveaux bitcoins étant prévues dès la création de la cryptomonnaie, cette troisième édition automatique du « halving » ne devrait surprendre personne, et être déjà intégrée dans les cours.
Pourtant, cet instrument financier en forte croissance depuis sa création, interpelle les investisseurs.
En effet, les fortes hausses observées à l’issue des deux précédentes phases de « halving », en 2012 et 2016, ne laisseraient-elles pas présager une nouvelle poussée haussière ?
- en 2013, le cours du bitcoin, valorisé quelques dollars, a vu son cours s’envoler de 9300 % !
- en 2017, le prix a été multiplié par 14, et a atteint son record absolu : 19 500 US$ pour un bitcoin.
Le Bitcoin, le nouvel « or digital » ?
Les tensions sur les marchés financiers, en raison des incertitudes liées aux crises sanitaire et économique, entraînent une recherche d’investissements plus risqués, offrant de meilleurs rendements.
Le Bitcoin n’a pas échappé à la fluctuation des marchés liée à la pandémie du Coronavirus en février et mars dernier.
Le BTC a même connu son « jeudi noir », affichant une baisse de près de 50 % en quelques heures, manquant d’enfoncer les 3 850 US$.
Pourtant, le prix s’est rapidement redressé pour retrouver son prix d’avant-crise, et a ainsi progressé de plus de 162 %.
Et le Bitcoin est largement l’actif le plus performant de 2020, avec une hausse de plus de 38%, bien loin devant l’or (12% malgré tout, avec un prix de 1700 US$ atteint) et certains autres instruments financiers.
Le Bitcoin prouve ainsi en ce moment être une meilleure réserve de valeur que l’or en temps de crise.
Et cela a été confirmé récemment par le gérant d’un puissant hedge fund, Paul Tudor Jones, dans une lettre adressée le 07 mai dernier à ses investisseurs
: « Je ne suis pas un fou de la hard money ni un fou des crypto monnaies. L’argument le plus convaincant en faveur de la possession de Bitcoin est la digitalisation de la monnaie qui s’annonce partout, accélérée par le Covid-19. (…) Bitcoin me rappelle l’or quand je suis entré dans le business en 1976. »
Du point de vue de l’investisseur
Cet investissement, qui pourrait donner l’exemple à d’autres « hedge fund », laisse présager une pression haussière sur le long-terme (18 à 24 mois) compte-tenue de la rareté de l’offre du BTC.
Et parallèlement, les frais de transactions sur la blokchain BTC atteignent à nouveau des sommets depuis fin avril dernier, la situation rappelant le « bull run » de décembre 2017, lors du 2ème « halving ».
Pourtant, si le cycle haussier se reproduit à l’issue du 3ème « halving » sur un moyen-long-terme, il faut malgré tout garder en tête que le recul nous manque pour évaluer le comportement du BTC dans une situation économique en régression, comme actuellement, voire en mode déflationniste.