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(d’une valeur de 250€)Il faut sauver le prix du baril !
Depuis l’échec des négociations de l’OPEP avec la Russie début mars dernier, la guerre des prix et des parts de marchés fait rage.
Sur fond d’épidémie du Coronavirus qui impacte la demande d’or noir et de baisse des cours inédite, Stradoji revient sur la situation et décrypte les avancées avant la réunion OPEP, Russie et États-Unis qui doit se tenir jeudi 09 avril prochain.
Petite synthèse de la situation
En pleine expansion de l’épidémie du Coronavirus, l’échec des négociations entre les membres de l’OPEP et la Russie début mars, a provoqué une crise de l’offre sans précédent.
Alors que la demande de brut observe une chute sans précédent en raison des mesures de confinement qui impactent fortement l’activité économique mondiale, la Russie a tenu tête à l’Arabie Saoudite.
En effet, l’Etat russe a refusé de soutenir la proposition de Ryad de reconduire, voire de renforcer l’accord visant à diminuer la production mondiale de pétrole.
L’Arabie Saoudite s’est donc lancée dans une stratégie de gains de parts de marché en diminuant fortement ses prix, et en hissant la production de ses gisements à un nombre record de barils par jour : près de 12 millions par jour.
Soutenant leur partenaire, les Émirats-Arabes-Unis et le Bahrein, sont également entrés dans cette spirale de surproduction pétrolière.
La réaction sur les marchés financiers a été immédiate : une chute historique de près de 66% des prix des deux références d’or noir, WTI et Brent.
Un plus bas depuis 2002 est même atteint le 30 mars dernier pour chacun des cours, respectivement 21,65$ et 19,27$ le baril.
Les prix sont actuellement guidés par l’effondrement de la demande !
Une situation délétère de surproduction !
Les analystes, qui estimaient une baisse de la demande mondiale d’or noir début mars à environ 1 million de barils par jour, tablent désormais sur une chute de près de 5 millions de barils, voire même 10 millions, en raison de la crise sanitaire !
Les pays producteurs font désormais face à une accumulation du stock de pétrole qui ne trouve plus preneurs.
En effet, les raffineries commencent à limiter leurs opérations, face au problème de stockage que la surproduction massive est en train de créer. Elle serait de l’ordre de 25 millions de barils par jour !
Le Cabinet Goldman Sachs alertait récemment sur le fait que les infrastructures pétrolières, : « les installations de stockage, les raffineries, les terminaux, les navires et les pipelines, atteignent leur capacité maximale, ce qui ne s’est pas produit depuis 1998 ».
Donald Trump en embuscade…
Par le biais d’une médiation, Washington tente depuis mi-mars de renouer un dialogue entre l’OPEP et la Russie, et mettre un terme à la guerre des prix en redéfinissant une baisse de la production entre les différents protagonistes.
En effet, la situation actuelle de demande atone, et de surproduction, est particulièrement inquiétante pour l’industrie pétrolière américaine.
Seule une hausse des cours du brut permettra à la production de gaz de schiste de rester viable : le pétrole de schiste a un coût de revient élevé et n’est plus rentable aux cours actuels.
Le Président américain Donald Trump, à la tête du premier producteur mondial d’or noir avec 13 millions de barils par jour, en est bien conscient, et il était attendu vendredi 03 avril dernier par les représentants des producteurs américains du pétrole et de ses dérivés sur ses intentions…
Deux tweets, et les prix repartent à la hausse !
Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine ont récemment convenu de « l’importance de la stabilité dans le marché international de l’énergie« , selon un communiqué de la Maison Blanche.
Et Donald Trump est allé plus loin, anticipant la tenue d’une réunion extraordinaire des membres de l’OPEP avec la Russie, et une forte limitation de la production sur laquelle il pourrait y avoir une entente.
Inutile de préciser que le marché, particulièrement volatil en cette période, a bien réagit aux sorties du Président américain sur twitter !
Une réaction « optimiste », mais démesurée, est venue effacer une partie des pertes des cours du pétrole : le WTI a flambé de 33% (27,3 $), le Brent de près 40% sur le brut (34,3$).
Une visioconférence pour « détendre » la situation
Cette réunion exceptionnelle des membres de l’OPEP et de la Russie, à laquelle sont également conviés les États-Unis, vise à arbitrer l’ampleur de la diminution de la production entre les différents pays producteurs.
Mais sceller un accord, entre les trois premiers pays producteurs de pétrole, sur des coupes abyssales pour maintenir le secteur sous perfusion est loin d’être encore acquis…
D’ailleurs, la réunion initialement prévue le 06 avril, a été repoussée au 09 avril prochain, et le cadre et l’objet des négociations ne semblaient pas encore arrêtés.
Á suivre, avec prudence.
merci pour ton topo, il faut sauver le soldat « pétrole » !! est-il possible d’avoir une alerte pour tes articles ?
Hello Xavier, c’est prévu, mais pas pour tout de suite 😉
En attendant, tu peux installer l’extension Chrome :
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