En plus de votre inscription gratuite, recevez également :
Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.
(d’une valeur de 250€)EUR/USD : le dollar sous pression, jusqu'où l'euro peut-il monter ?
Le dollar américain a glissé ces derniers jours alors que les perspectives moroses de la Fed ont sapé les taux de change du dollar.
Le billet vert reste sous pression et, après une brève reprise, il s’est à nouveau retourné à la baisse.
Stradoji revient sur la forte hausse de l’euro, qui atteint des points hauts de près de 2 ans, et sur la tendance haussière qui commence à se détacher.
Le dollar américain sous pression
La vente du dollar se poursuit dans tous les domaines.
Peu importe ce que la Réserve fédérale ou les données indiquent, le sentiment continue à être contre le dollar américain.
La hausse des demandes d’allocations chômage aux États-Unis n’a pas aidé le billet vert, ni le rapport sur le PIB du deuxième trimestre qui montre une contraction de 32,9 %.
Le dollar américain (USD) a fait l’objet d’une nouvelle vente massive au cours de la session du mercredi 29 juillet en réponse à la dernière décision de la Réserve fédérale en matière de taux.
Comme prévu, la banque a maintenu ses taux ce mois-ci, mais a souligné dans sa déclaration de politique générale ses préoccupations concernant la résurgence du coronavirus aux États-Unis et sa menace pour l’activité économique au second semestre 2020.
La baisse des rendements américains contribue également à la faiblesse généralisée du billet vert.
En attendant, aucun progrès tangible n’a été enregistré sur un nouveau projet de loi de soutien fiscal, et la suggestion du président Donald Trump de reporter les élections de novembre pourrait ne pas faciliter la conclusion d’un accord.
Une tendance haussière partie pour durer ?
La paire EUR/USD est, de l’avis général, en perte de vitesse depuis le début de la crise du coronavirus.
Cependant, ces derniers jours, en particulier après l’adoption de l’accord sur le fonds de sauvetage de l’UE la semaine dernière, la paire a augmenté de jour en jour grâce à la forme haussière de ces opérations de change sur le marché.
Cela a permis à la paire d’atteindre des sommets qu’elle n’avait plus connus depuis septembre 2018.
Un léger recul a toutefois été enregistré jeudi 30 juillet.
Ce mouvement a été provoqué en grande partie par un dollar américain plus fort par opposition à un euro plus faible.
Bien que le nombre de cas COVID-19 continue d’augmenter, mettant en péril la reprise économique américaine, il y a de nouveau l’espoir d’un autre plan de relance qui a été proposé à hauteur de 1 000 milliards de dollars.
Ce plan a permis de redonner vie au dollar américain après plusieurs jours d’affaiblissement par d’autres grandes devises.
Côté graphique, quels sont les prochains niveaux techniques ?
L’EUR/SUD se négocie sur ses nouveaux plus hauts à 1,1835.
La prochaine résistance pourrait se situer à 1,1850 (plus haut de juin 2018, déjà brièvement franchie) et au-dessus à 1,1920.
D’un autre côté, la zone de 1,1800/05 est maintenant le support immédiat, suivie de 1,1775.
L’euro a augmenté au cours de treize des quinze derniers jours de négociation par rapport au dollar américain.
Par rapport à la semaine dernière, il a gagné près de trois cents pips.
Malgré des indicateurs techniques montrant un potentiel sur-achat, la paire a continué à augmenter, et jusqu’à présent, aucun signe de correction n’est visible et il semble même que la hausse s’accélère.
L’EUR/USD est revenu d’un plus bas de 1,17315 sur la séance de Londres de jeudi matin à un nouveau plus haut de deux ans, dépassant le retracement de Fibonacci de 61,8 % de la période 2018-2020, le glissement de 1,2556 à 1,0636 et sondant la ligne de tendance baissière par rapport au pic de 2008.
Une clôture au-dessus de ces obstacles pourrait favoriser une poussée vers 1,2000, malgré des RSI quotidiens surachetés au-dessus de 80 et des écarts de la bande de Bollinger proches de leur plus grand nombre depuis les sommets de juin et mars.
Les gains importants enregistrés jusqu’à mardi pourraient avoir converti des positions longues nettes sur les marchés.
Cette semaine est également la plus chargée en ce qui concerne les rapports sur les bénéfices des entreprises.
Plus de 170 entreprises doivent présenter leurs résultats d’ici la fin de la semaine, et le marché devrait connaître quelques changements entre-temps, sur la base de ces données, des mesures de relance proposées et du nombre sans cesse croissant de cas COVID-19.