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(d’une valeur de 250€)Ethereum Classic (ETC) - Guide Complet Investissement 2023 - Stradoji
Restée dans l’ombre de son aînée, Ethereum Classic est pourtant bel et bien la blockchain initiale d’Ethereum.
Sommaire
- Caractéristiques d’Ethereum Classic
- Quelle est l’histoire d’Ethereum Classic ?
- Les Tokenomics de l’ETC
- Quelle technologie utilise Ethereum Classic ?
- Ethereum Classic, la « vraie » blockchain d’Ethereum
- Membres de l’équipe
Caractéristiques d’Ethereum Classic
Ethereum Classic est la « petite soeur » d’Ethereum. Elle est issue de la même blockchain initiale. Elle peut même être considérée comme étant LA blockchain initiale d’Ethereum. Par conséquent, sa finalité et son mode de fonctionnement sont sensiblement les mêmes.
A l’image d’Ethereum, Ethereum Classic brille par sa flexibilité de programmation. Grâce à son Ethereum Virtual Machine, le système est dit « turing complet » : il peut exécuter une infinité de programmes différents.
Avec l’introduction des smart contracts sur la blockchain initiale d’Ethereum, les applications décentralisées ont pu voir le jour. Elles permettent des interactions toujours plus importantes et fournissent des services toujours plus complets. Les frais du réseau sont payés en frais de GAS comme sur Ethereum.
En revanche, à la différence de son aînée, Ethereum Classic présente l’avantage d’avoir des frais beaucoup moins prohibitifs. Etant moins utilisé le réseau est ainsi moins congestionné et plus facilement accessible en termes de coûts.
Quelle est l’histoire d’Ethereum Classic ?
Tout commence en 2016, un an seulement après la naissance du jeune mais très prometteur réseau Ethereum. A l’époque un smart contract nommé The DAO est déployé sur la blockchain Ethereum.
La finalité de The DAO est de créer une plateforme de crowdfunding totalement décentralisée. Beaucoup d’utilisateurs vont dès lors bloqués leurs ethers dans le protocole pour soutenir le projet.
Hélas, le code du smart contract présente une faille. Très vite elle est exploitée par un hacker qui s’empresse de siphonner une partie des fonds détenus dans le protocole.
Avec plus de 3,5 millions d’ethers dérobés c’est tout de même 5% de l’offre totale de l’époque qui se retrouvent entre les mains du pirate.
Dès lors, un vote a lieu pour définir la marche à suivre : faut-il laisser le code tel qu’il a été conçu ou bien procéder à un hard fork du réseau pour rembourser les personnes lésées.
Très vite un consensus émerge : 97% des votants souhaitent un retour en arrière et un hard fork de la blockchain. Le code de la blockchain Ethereum est alors dupliqué en remontant à un bloc situé avant les faits.
La fondation Ethereum elle-même annonce son soutien à la blockchain fraîchement créée. L’Ethereum que l’on connaît actuellement est née, tandis que la blockchain initiale est renommée Ethereum Classsic.
Les Tokenomics de l’ETC
Initialement basée sur les tokenomics d’Ethereum, la blockchain Ethereum Classic et ses développeurs ont petit à petit cherché à se démarquer de leur aînée.
Si Ethereum possède une offre d’ethers illimitée, Ethereum Classic a fait le choix de restreindre son offre de jetons. Le nombre maximum d’ETC émis sera ainsi d’un peu plus de 210 millions de tokens.
Sa capitalisation totale après dilution (FDV) pèse près de 10 milliards au printemps 2022.
Pour ce qui est de la distribution initiale des jetons, il faut se référer à la distribution faite lors de l’ICO d’Ethereum puisque les deux blockchains ont le même ancêtre.
Initiée en 2014, celle-ci avait offert à la vente 60 millions d’ethers au public, soit 80% de l’offre initiale qui s’élevait à 72 millions de tokens.
Lors de la scission entre Ethereum et Ethereum Classic les utilisateurs du réseau Ethereum se sont ainsi vu attribuer des ETC, le nouveau jeton de la blockchain délaissée, en plus de leurs ETH. Un moyen très simple pour eux de gagner de l’argent sans rien avoir à faire.
Quelle technologie utilise Ethereum Classic ?
Etant à l’origine même d’Ethereum, la blockchain Ethereum Classic utilise donc sensiblement les mêmes technologies.
Le système exécute l’ensemble de ses programmes sur l’Ethereum Virtual Machine. Le langage de programmation utilisé est le même : Solidity. C’est en fait un langage de codage très proche des formats C++ ou Javascript, deux des langages les plus utilisés par une majorité de développeurs.
Ethereum Classic utilise de la même manière des smart contracts pour permettre aux utilisateurs d’interagir avec la blockchain et aux développeurs de proposer une vraie valeur ajoutée.
Ensuite, à l’image de Bitcoin ou d’Ethereum, Ethereum Classic utilise un consensus de preuve de travail (PoW) pour valider les transactions. Les mineurs sont ainsi récompensés par les frais de transactions et d’interactions avec les smart contracts en plus d’obtenir de nouveaux ETC fraîchement minés.
Cependant, à l’inverse d’Ethereum qui a entamé un long processus pour passer de la preuve de travail (PoW) à la preuve d’enjeu (PoS), Ethereum Classic a choisi de rester en PoW.
Ethereum Classic, la « vraie » blockchain d’Ethereum
Ethereum Classic revendique sa « pureté » par rapport à Ethereum. En effet, l’un des refrains qui revient souvent sur les blockchains c’est « Code is law », littéralement le code est la loi.
Cette maxime tend à signifier que dans les cryptos le code est transparent, immuable, et qu’il fait office de référence suprême. Or, l’histoire d’Ethereum nous démontre bien le contraire. Les utilisateurs ont préféré modifier le code plutôt que le respecter à la lettre en acceptant le hack.
Ethereum Classic se porte ainsi comme l’antithèse d’Ethereum : une blockchain où les intérêts de quelques-uns ne suffisent pas à modifier la loi.
Pourtant aujourd’hui le constat est sans équivoque. Ethereum Classic a été largement dominé par Ethereum dans tous les domaines.
La seconde crypto-monnaie mondiale pèse plus de 400 milliards de $ à l’heure d’écrire ces lignes. Dans le même temps, Ethereum Classic ne vaut « que » 6 milliards $.
De la même manière, Ethereum Classic est très en retard sur les usages de la blockchain en comparaison à son aînée. Sur la DeFI Ethereum accumule près de 130 milliards $ de TVL (Total Value Locked) quand Ethereum Classic n’atteint même pas le million $ en termes de valeur bloquée.
Le constat est le même sur les NFT où Ethereum phagocyte le marché de manière impressionnante avec un Ethereum Classic bien retrait sur le sujet.
Bien qu’Ethereum Classic soit la blockchain la plus « pure » des deux, il semblerait qu’elle soit très loin de pouvoir concurrencer son aînée pour le moment.
Membres de l’équipe
Ethereum Classic possède les mêmes fondateurs que ceux d’Ethereum puisqu’elles ont une origine identique.
Vitalik Buterin
Il découvre le Bitcoin en 2011 à l’âge de 17 ans. Dès lors il se passionne pour la technologie des blockchains. Il cofonde et écrit pour le site Bitcoin Magazine. Cependant, il est trop à l’étroit avec Bitcoin et il souhaite créer une blockchain plus flexible et permissible en termes de programmation et d’usage.
Dès 2013 il publie le white paper d’Ethereum et s’entoure de divers développeurs pour lancer le projet en 2014.
Gavin Wood
Ancien chercheur chez Microsoft , Gavin est l’un des tous premiers programmeurs à avoir rédiger le code d’Ethereum. La cryptosphère lui doit, entre autres choses l’invention du langage Solidity, le consensus par preuve d’autorité et le terme Web3.
Il a ensuite quitté l’équipe d’Ethereum pour créer Kusama et Polkadot, deux écosystèmes qui favorisent l’interopérabilité des blockchains
Aujourd’hui Ethereum Classsic se revendique être une entité sans chef de file distinct. La blockchain ne veut pas pouvoir être manipulée ou en tout cas influencée par un acteur qui prendrait trop de place dans l’écosystème. C’est pourquoi les développeurs et l’équipe restent relativement discrets.