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(d’une valeur de 250€)ETF définition
À la fois simples, accessibles et performants sur le long terme, les ETF bourse ou Exchange Traded Fund (Nommés également « trackers » en France) sont la base de très nombreux portefeuilles. Vous pouvez investir directement sur les grands indices comme le CAC 40 ou le S&P 500, mais vous pouvez aller plus loin en investissant sur un secteur ou une taille d’entreprise bien précise.
Sommaire :
La gestion passive via un tracker
En détenant un ETF bourse, vous êtes indirectement détenteur de plusieurs entreprises dans un seul produit, acheté en une seule transaction. Cela vous permet de lisser le risque sur un maximum d’entreprises et de limiter les frais d’ordre de bourse.
Contrairement à la gestion active, les ETF ne font que suivre les indices ; aucune sélection humaine ne se réalise, tout est calculé automatiquement. Cela est une excellente nouvelle pour vous, car sur le long terme, les performances des grands indices sont souvent plus intéressantes que ceux des fonds gérés activement.
Étant donné que les gestionnaires de ces ETF n’ont qu’à suivre les indices, les frais sont plus faibles par rapport aux fonds actifs. Sur le long terme, cela peut aussi influencer sur votre performance.
La composition des indices boursiers n’est jamais figée. Il évolue afin de ne garder que les valeurs correspondant aux critères de l’indice.
Par exemple, le CAC 40, qui liste les plus grosses entreprises françaises, a modifié sa composition depuis deux ans. Les valeurs LafargeHolcim, Solvay et TechnipFMC, peu performantes, ont été remplacées par Dassault Systèmes, Thales et Worldline, valeurs en pleine croissance.
Ainsi, les ETF du CAC 40 réalisent ce changement pour suivre l’indice, vous êtes donc toujours en possession des valeurs les plus importantes du moment.
Réplications possibles
Tous les grands indices mondiaux peuvent être « achetés » via un ETF. Le CAC 40, le DAX 30, le DJIA, le S&P 500… Cela nous permet d’investir sur les indices de pays lointains, tels que le Japon, la Chine ou bien encore l’Inde.
Mais avec les ETF nous pouvons aller encore plus loin, car les indices existants dans le monde sont bien plus nombreux que vous ne pouvez l’imaginer.
Il existe des ETF bourse répliquant les indices des petites et moyennes entreprises, comme par exemple le CAC MID 60 ou CAC SMALL pour la France, ou bien encore le RUSSELL 2000 pour les États-Unis.
Il existe aussi des ETF couvrant de vastes zones, comme ceux suivant l’indice MSCI World afin d’investir sur les plus grosses entreprises de tous les pays développés. À l’inverse, utiliser un ETF suivant le MSCI Emerging Markets permet d’investir sur les plus grandes entreprises de pays en voie de développement.
Vous pouvez aussi trouver des ETF répliquant des indices sectoriels, comme par exemple uniquement la consommation de base. Vous pouvez même choisir une thématique bien particulière au sein d’un secteur, tant qu’un indice existe !
Le support et la réplication
Certains ETF peuvent s’acheter via le PEA et sur des contrats d’assurance-vie. L’avantage fiscal peut être important.
De plus, il est possible de mettre des indices du monde entier dans un PEA malgré l’interdiction de valeurs étrangères à l’Union Européenne. Pour comprendre cette possibilité, il est important de faire la différence entre un ETF physique et un ETF synthétique :
- Pour les ETF physiques, l’émetteur achète véritablement les valeurs de l’indice suivi. Vous possédez donc indirectement ces valeurs détenues par l’émetteur de l’ETF.
- Pour les ETF synthétiques, l’émetteur n’achète pas les valeurs de l’indice. Il se tourne vers des valeurs éligibles au PEA afin de recréer la performance de l’indice souhaité. Des contrats de SWAP entre les banques permettant de corriger les différences de performance.
Prenons un exemple pour comprendre le fonctionnement des ETF synthétiques, avec le Lyxor PEA S&P 500 UCITS ETF.
C’est un ETF synthétique suivant le S&P 500, compatible PEA. Normalement, il devrait être constitué principalement des valeurs Microsoft, Apple et Amazon. Or, si vous regardez sa composition réel, nous trouvons principalement les valeurs Iberdrola, Banco Santander et Essity Aktiebolag, trois entreprises européennes !
Dans les faits, vous ne verrez pas la différence entre ces deux types d’ETF. Leurs différences à votre niveau sont minimes.
Le dividende : Exchange Traded Fund capitalisant ou distribuant
Les actions constituant les ETF peuvent verser des dividendes. L’émetteur a donc le choix :
- De vous les reverser : ce sont des ETF distribuant, ou ETF part D.
- De les garder pour les réinvestir : ce sont des ETF capitalisant, ou ETF part C.
Lorsque vous achetez un ETF bourse, vous devriez avoir la mention C ou D à la fin de son nom pour repérer facilement quelle est la politique de gestion du dividende.
Dans le cas de la part D, vous recevrez des dividendes, mais la valeur de l’ETF montera moins vite ; au contraire de la part C qui augmentera plus vite, mais qui ne versera pas de dividende.
L’émetteur
Les émetteurs français les plus importants sont Lyxor, Amundi et BNP. Nous trouvons aussi des émetteurs étrangers sur le marché français, tels que HSBC, SPDR, Vanguard, iShares (BlackRock), DWS…
Lisser le risque, c’est aussi répartir son exposition sur plusieurs émetteurs. Choisissez-en au moins trois différents pour vos investissements.
À noter qu’il ne vous sera pas toujours possible d’acheter certains gros ETF américains. Le législateur impose des normes drastiques depuis quelques années pour pouvoir les acquérir (directive UCIT). Étant donné que de nombreux émetteurs étrangers n’ont pas souhaité suivre cette norme assez lourde, les courtiers vous interdiront l’achat de ces ETF.