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(d’une valeur de 250€)Capitaux propres - Equity definition
Equity – capitaux propres en français – désignent la valeur de l’ensemble d’actifs dont on déduit la valeur de l’ensemble des passifs.
L’equity désigne ainsi la valeur potentielle qui serait retournée aux actionnaires d’une société une fois que celle-ci aura été liquidée et toutes ses dettes honorées.
En d’autres mots, il s’agit de la valeur résiduelle de l’ensemble de la valeur des facteurs de productions possédés à laquelle est soustraite la valeur totale des dettes contractées.
Les equities sont aussi nommés capitaux d’investissement et parfois fonds propres, quoiqu’il s’agisse ici d’un quasi-synonyme et non d’une équivalence intégrale puisque les fonds propres comprennent également les émissions de titres participatifs, les avances conditionnées et les droits du concédant.
Par exemple, pour une société dont la valeur de l’ensemble des facteurs de productions qu’elle possède, c’est-à-dire ses actifs, s’élèverait à 1 million d’euros, mais dont la valeur des emprunts (principal et intérêts) s’élèverait à 600 000 €, on dira que le montant de ses fonds propres est de 400 000 €, soit 1 million d’euros auxquels sont soustraits 600 000 €.
De même, un fonds d’investissement composé de 10 millions d’euros dont 80 % seraient empruntés ne disposerait (négligeant les intérêts) que de 2 millions d’euros de fonds propres.
Lorsque le passif d’une société excède la valeur totale de ses actifs, celle-ci ne dispose par définition d’aucun capital propre ; on dit alors qu’elle est en déficit.
Les capitaux propres perdent progressivement en valeur à mesure que les facteurs de productions détenus sont employés au cours des activités de la société. Ils représentent ainsi une somme de valeur à renouveler sans cesse grâce aux activités productives. Si les activités se révélaient improductives et que le cours des opérations demeurait inchangé, les capitaux propres d’une société finiraient tôt ou tard par disparaître et la société par faire faillite.
Sommaire
- Fonction des fonds propres dans la naissance d’une entreprise : le private equity
- Utilisation de l’equity finance au point de vue de l’actionnariat
- Réputation ou « capital sympathie » ?
- Return On Equity : le rendement
Fonction des fonds propres dans la naissance d’une entreprise : le private equity
Le private equity désigne les investissements dans des entreprises non cotées en bourses, en opposition avec les public equity qui sont présentes sur les marchés financiers. En France on parle aussi, respectivement, de marché fermé et de marché ouvert.
Les fonds propres servent à financer divers projets au cours de l’existence de la société dans le but d’accroître son potentiel d’exploitation.
Une fois qu’elle a atteint un certain niveau, la société peut entrer en bourse, ou être vendue avec une importante plus-value.
L’equity sert ici à financer un projet dans sa totalité : de l’idée de départ, jusqu’à la revente de la société ou l’entrée en bourse de cette dernière.
On divise alors l’equity en plusieurs catégories en fonction de son emploi spécifique ; les principales catégories sont les suivantes :
• « Capital risque » sert à démarrer l’activité de l’entreprise.
• « Capital développement » a pour objectif d’accélérer la croissance de l’entreprise.
• Le LBO (Leveraged Buy-Out) ou « capital transmission » est un système d’emprunt à effet de levier destiné à racheter la majorité, sinon la totalité, des parts d’une entreprise.
Le private equity offre des avantages comme des inconvénients au point de vue de l’investissement.
Puisque ces sociétés ne sont pas cotées, elles sont moins sensibles aux évolutions des marchés financiers. Cela rend leur capitalisation moins sujette à la volatilité.
Toutefois, le private equity concerne le plus souvent des entreprises n’ayant pas suffisamment fait leur preuve sur le marché pour pouvoir être côté sur une place boursière, de sorte que l’investissement dans ces sociétés se révèle en moyenne plus risqué.
Utilisation de l’equity finance au point de vue de l’actionnariat
La mesure des capitaux propres, par la soustraction du passif à l’actif d’une société, permet d’obtenir une image générale de sa valeur, aisément interprétable par les investisseurs et les potentiels actionnaires.
En anglais, les actions sont aussi nommées equity. Notons que cet emploi peut prêter à confusion. Dans ce sens, equity est synonyme d’actions et non de capitaux propres. Or, une société peut être côtée en bourse, et n’avoir pourtant aucun capitaux propre en raison d’un passif supérieur à son actif.
Une société peut acquérir de nouveaux capitaux soient par l’émission de dettes, qui viennent alors s’ajouter à son passif, soit par la vente d’actions, alors désignées equity.
Les investisseurs recherchent le plus souvent cette seconde opportunité d’investissement – l’equity – puisqu’elle permet le plus souvent de profiter de la croissance de la société et de son taux de profit supérieur au taux du marché, sinon par le versement de dividende, du moins par l’appréciation éventuelle de son action.
La capitalisation d’une société est donc la somme des actions, de l’equity, détenue par les actionnaires. La détention de ces actions permet aux actionnaires de participer aux décisions de l’entreprise, notamment lors des assemblées générales, en vertu du droit de vote qui leur est conféré. Ainsi la possession d’actions permet le plus souvent de faire converger les intérêts des actionnaires et ceux de la société.
Réputation ou « capital sympathie » ?
Par extension, certains analystes financiers en sont venus à intégrer aux capitaux propres d’une firme le capital de sympathie dont il faisait preuve, ou pour mieux dire, la réputation dont elle jouissait. Il va sans dire qu’une bonne réputation correspond à un actif. En revanche, une mauvaise correspond à un passif, c’est-à-dire un poids financier à compenser.
La réputation est cruciale pour s’assurer la loyauté d’une base toujours plus large de consommateurs. C’est pourquoi les analystes financiers tendent à en intégrer l’importance de cette réputation dans l’analyse d’une firme.
La mesure financière de cette réputation, de ces fonds propres en sympathie, pour ainsi dire, correspond à la différence de prix à laquelle on peut s’attendre entre un bien de ladite firme et un bien générique, mais similaire. Pensons par exemple à une célèbre marque de soda d’une part, et au soda de la marque distributeur d’autre part.
Return On Equity : le rendement
La donnée de la valeur de capitaux propres permet d’établir l’une des mesures de performance d’une société : son rendement relativement à ses capitaux propres – le ROE – Return On Equity.
Il s’agit de l’une des trois mesures de performances les plus utilisées avec le rendement sur actif (ROA) et le rendement sur investissement (ROI).
Le ROE est obtenu en divisant le revenu net par les capitaux détenus par les actionnaires.
Le rendement sur les capitaux propres permet en d’autres mots de mesurer la performance d’une firme à générer des profits.