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(d’une valeur de 250€)Entreprise sous-évaluée ou entreprise à risque : comment faire facilement la différence ?
Pour un néophyte, distinguer les bonnes entreprises des entreprises à risque est un exercice délicat.
Beaucoup tenteront de se lancer dans des calculs compliqués sans trop savoir que faire des résultats.
Voici comment écarter simplement les entreprises à risque, sans avoir besoin de faire le travail d’un expert-comptable…
Ne vous basez pas uniquement sur le potentiel de croissance des titres :
Dans la course à la performance, il peut être intelligent de repérer les titres sous-évalués dans le but de profiter pleinement de leur remontée.
Mais attention : ne confondez pas les actions « bon marché » avec les titres sous-évalués.
La majorité d’entre elles appartiennent par exemple à de jeunes entreprises.
Et investir dans de jeunes sociétés comporte certains risques dont vous devez être conscients, notamment :
- l’absence de données financière au-delà de 5 ans : difficile pour vous d’évaluer la solidité d’une entreprise sur une période aussi courte. Et si en plus le peu de chiffres dont vous disposez n’est pas satisfaisant, le risque est encore plus grand.
- aucune certitude sur l’évolution future de la société
- risque de perte important : le prix des titres étant très faible, vous en profitez pour acheter un maximum d’actions. Mais vous n’avez aucune garantie que l’entreprise résistera en cas de conjoncture économique difficile.
À la vue de tous ces éléments, vous pouvez être certain que payer une action à 0,40 €, c’est encore trop cher.
Exemple concret : TIGERLOGIC CORPORATION
Le titre est à 0,40 €.
Il suffit de jeter un coup d’œil aux données financières pour se rendre compte (et sans avoir besoin de calculer quoi que ce soit), qu’il s’agit d’une entreprise à risque.
Pourquoi ? Parce que les seules données dont on dispose sont les ventes par activités et les ventes par région sur seulement 3 ans.
Si vous observez ces chiffres, vous remarquerez facilement qu’en plus (et sans faire de calcul d’apothicaire), ils baissent d’année en année, ce qui est plutôt mauvais signe.
Mais ce simple tableau vous donne beaucoup d’autres indications…
De nombreux éléments brillent par leur absence : pas de dividende, pas de chiffre d’affaires, pas de bénéfices, ni de dettes…
Vous pouvez aussi remarquer que la société n’a pour l’instant qu’une seule activité, ce qui est aussi un facteur de risque, car si le secteur en question passe par un moment difficile, l’entreprise ne pourra pas compenser ses pertes avec d’autres activités.
Pour vous montrer la différence, il suffit de jeter un coup d’œil à une entreprise en pleine santé comme Apple (cela ne veut pas dire qu’Apple est sous-évalué. C’est juste pour vous donner une idée de ce que vous pouvez trouver dans un tableau):
Et ce tableau ne représente qu’une fraction de toutes les données financières disponibles et librement consultables par l’investisseur particulier.
Entreprise sous-évaluée et entreprise à risque : quelle différence ?
Une entreprise sous-évaluée possède d’excellents chiffres, mais pour une raison inattendue, les investisseurs s’en sont momentanément désintéressés.
Alors qu’une entreprise risquée n’intéresse encore que très peu d’investisseurs qui eux, basent leur stratégie sur les sociétés qui « démarrent » en espérant qu’un jour, elles se développent très fortement.
Ce n’est donc pas du tout la même approche : investir dans la valeur et investir dans les jeunes entreprises est très différents.
Attention donc à ne pas vous tromper et mélanger les deux…
Entraînez-vous à lire (et à interpréter) les rapports financiers pour mieux comparer les entreprises d’un même secteur entre elles.
Et rassurerez-vous : vous n’avez pas besoin de vous lancer dans des analyses quantitatives si vous faites preuve d’un peu d’observation et de bon sens.
Pour ma part, je vous donnerais les deux petits trucs suivants pour éliminer les entreprises à risque assez facilement.
1-Jeter un coup d’œil au bilan, si il est criblé de dettes, ne touchez pas à cette entreprise. Personnellement, le maximum que j’accepte est un ratio dette à long terme sur capitaux propres de 1.00, mais plus le ratio est bas mieux c’est.
2-Regarder également du côté de la création de flux de trésorerie libres (les cash-flow – les dépenses en immobilisations, si ils ne sont pas positif et en croissance, ne touchez pas à cette entreprise.
Martin
Bonjour Martin,
c’est effectivement une excellente façon de faire sans même avoir besoin de sortir la calculette.
Tout à fait dans l’esprit de l’article 😉