En plus de votre inscription gratuite, recevez également :
Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.
(d’une valeur de 250€)Marchés efficients : la théorie
La théorie des marchés efficients est soutenue par de nombreux investisseurs.
D’autres, en revanche, pensent au contraire que les marchés n’ont rien d’aléatoire, et qu’ils obéissent à un rythme défini, de sorte qu’il est tout à fait possible d’anticiper ses mouvements à l’aide d’analyses techniques et fondamentales.
Le marché est-il vraiment efficient ? Peut-on le battre ? Et si tel est le cas, cela fonctionne-t-il toujours ?
Sommaire :
- La théorie de l’efficience des marchés
- Les différents types d’efficiences des marchés financiers
- L’Analyse technique et fondamentale
- Tous les mouvements sont-ils prévisibles pour autant ?
La théorie de l’efficience des marchés
La théorie de l’efficience des marchés fonctionne sur le principe qu’il est impossible de battre le marché. Pourquoi ? Tout simplement parce que le marché boursier vit au gré des informations financières, auxquelles tous les investisseurs peuvent avoir accès en même temps.
Du coup, on considère que tout le monde peut réagir de la même façon et en même temps.
Ainsi, les actions ne peuvent jamais être sur ou sous-évaluées : le prix serait donc régulé constamment, de manière à être toujours « juste ».
Comme les news et la réaction des investisseurs sont relativement aléatoires, on considère alors que les mouvements le sont tout autant. Inutile donc, de tenter de prévoir l’imprévisible.
Les différents types d’efficiences des marchés financiers
Il existe trois grandes hypothèses d’efficience du marché :
• L’Efficience »faible » : cette théorie considère que les prix actuels du marché sont le reflet des tendances passées. Cela signifie que les tendances suivent une certaine logique sur laquelle l’investisseur pourra se baser pour ses placements (indépendamment des informations financières disponibles).
• L’Efficience »semi-forte » : ici, l’hypothèse veut que toutes les informations publiques disponibles soient prises en compte dans les prix du marché. Les acteurs financiers réagissent donc tous de la même façon, face aux mêmes informations.
• L’Efficience »forte » : en plus des informations publiques, les prix des cours prennent en compte les informations privilégiées auxquelles ont accès certains investisseurs.
L’Analyse technique et fondamentale
Ici, pas de hasard (ou presque).
L’analyse technique en se basant sur l’étude du prix permet (dans une certaine mesure) d’anticiper les mouvements du marché.
De son côté, l’analyse fondamentale se base sur l’étude des entreprises émettrices des titres : bilan comptable, dettes, possibilité de croissance, etc.
Dans un cas, comme dans l’autre, cette capacité d’anticipation donne un avantage certain sur les autres investisseurs et sur le marché boursier lui-même, qu’il est alors possible de battre régulièrement.
Marchés efficients : Qu’en est-il vraiment ?
À l’aide des informations auxquelles ils ont accès, les investisseurs prennent les décisions qui s’imposent. Jusque-là, l’on pourrait penser qu’effectivement, l’efficience des marchés à un certain sens.
Mais là où cela se complique, c’est que tous ces investisseurs ne vont pas agir de la même façon, face à une même information ! Leur expérience, leur capital d’investissement ou encore, leur profil d’investisseur les guideront vers un choix, ou vers un autre.
Cela va donc totalement à l’encontre de la théorie d’efficience des marchés, puisque le flux d’information, même s’il est le même pour tous, ne sera pas interprété de la même façon par chacun.
Même les mouvements de panique, ou d’euphorie (à la suite d’une news par exemple), sont parfaitement visibles, et d’ailleurs, ce type de mouvement entraîne très souvent une sous, ou sur évaluation d’un titre, au lieu de l’équilibrer (ce qui serait impossible dans un marché efficient).
Tous les mouvements sont-ils prévisibles pour autant ?
Non, évidemment.
L’analyse, qu’elle soit technique ou fondamentale, ne prévoit pas l’avenir. Elle tente seulement d’anticiper les mouvements futurs en se basant sur les données du passé.
Statistiquement, il y a plus de chance de réussite en utilisant cette méthode.
Mais cela ne veut pas dire pour autant « qu’on gagne à tous les coups »…
Toutefois, il arrive de temps en temps que les acteurs du marché réagissent à une nouvelle économique de façon tout à fait inattendue, voire même, qu’ils ne réagissent pas du tout alors qu’on s’attendait à un mouvement important.
Il se peut également qu’une entreprise revoie ses prévisions de croissance à la baisse, à cause d’un imprévu (par exemple, un produit prometteur qui ne se vend finalement pas).
Il y a donc bien une part d’aléatoire sur les marchés financiers, c’est indiscutable.
Mais tout n’est pas que hasard, et même si c’était le cas, il y a peu de chance que les investisseurs agissent tous de la même façon pour rééquilibrer les prix (il n’y aurait jamais de bulle spéculative sinon, et l’histoire des marchés boursiers a prouvé le contraire à plusieurs reprises…)