En plus de votre inscription gratuite, recevez également :
Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.
(d’une valeur de 250€)Dividende définition
Un dividende admet la définition suivante : versement d’une portion des bénéfices d’une entreprise.
Ce versement est la décision du conseil d’administration, mais doit cependant être approuvé par l’Assemblée générale des actionnaires.
En vertu de leur titre de propriétaires, les bénéficiaires des dividendes sont les actionnaires. Par conséquent, les dividendes que touchera un actionnaire s’élèvent en proportion des parts qu’il détient dans cette entreprise.
Ainsi, les dividendes font office de récompenses données aux investisseurs par les entreprises.
Les dividendes peuvent être de deux natures : soit sous forme de liquidités, soit sous forme de titres financiers.
Les dates auxquelles ont lieu les versements sont parfois l’occasion de grands mouvements du prix des actions, en particulier en cas de différence importante entre les attentes et le montant des dividendes effectivement versés.
Dans le cas particulier d’une faillite, le dividende ne peut bien entendu pas être une portion des bénéfices, il correspond alors à la somme que perçoivent les créanciers après le partage de la liquidation des biens de l’entreprise.
Sommaire :
- Fonctionnement
- Pourquoi les entreprises payent-elles des dividendes ?
- L’influence du versement des dividendes sur le cours de l’action
- Quelles entreprises versent le plus souvent des dividendes ?
Fonctionnement
De manière générale, les propriétaires de titres reçoivent directement le dividende sur leur compte en banque.
Celui-ci peut être payé une fois par an dans sa totalité, ou en deux fois si l’entreprise décide d’accorder aux actionnaires une ‘’avance sur dividende’’ au cours de l’année.
Le versement doit être approuvé par la majorité des actionnaires. En effet, ils détiennent un droit de vote à cet égard lors des Assemblées générales.
Bien que les versements de dividendes en liquides soient la forme la plus courante, ils peuvent aussi être reçus sous forme de stock options.
En principe, les sociétés françaises distribuent les dividendes une fois par an.
La somme à distribuer est calculée sur le bénéfice net de l’entreprise, c’est-à-dire : une fois que les charges (impôts et dépenses) ont été soustraites du chiffre d’affaire et après avoir mis en réserve une partie de ce qui reste, dans le but de le réinvestir.
Il est possible de calculer le taux de distribution des dividendes d’une entreprise ou le rendement de celle-ci, pour mieux cerner sa politique d’action :
• Dividendes/bénéfices nets = taux de distribution (%)
• Dividendes/cours de l’action = rendement (%)
Si ces résultats sont élevés, les actionnaires peuvent espérer faire des profits intéressants.
Le plus souvent, les fonds servant à former ces dividendes proviennent des bénéfices des entreprises. Toutefois, une entreprise qui n’aurait réalisé aucun profit peut choisir de verser des dividendes à ses actionnaires afin de les inciter à préserver leurs parts dans l’entreprise, et surtout de préserver sa réputation de fidèle verseuse de dividendes.
Dans ces circonstances, les dividendes proviennent d’ordinaire des fonds propres préalables de l’entreprise.
Certaines entreprises, tel Walmart, versent régulièrement des dividendes, d’autres ne le font que de manière intermittente, d’autres enfin n’en versent aucun, tel est le cas d’Amazon depuis sa création.
Outre les entreprises, certains fonds d’investissement, en particulier les fonds communs de placement, mais aussi des fonds indiciels peuvent verser des dividendes.
Pourquoi les entreprises payent-elles des dividendes ?
Les entreprises peuvent verser des dividendes pour plusieurs raisons.
Premièrement, les entreprises peuvent souhaiter récompenser la confiance que les actionnaires ont elles, leurs stratégies et leurs gestion. Cette confiance, si elle est croissante, favorisera bien entendu la montée du cours de l’action.
De plus, les dividendes offrent des avantages fiscaux, aux États-Unis comme au sein de l’Union européenne, ce qui en fait des formes de revenus séduisantes pour les investisseurs. En effet, dans certaines juridictions, les dividendes peuvent être totalement exemptés de taxes.
À l’inverse, les profits dus à la vente d’actions s’exposent à une taxation au titre de revenus générés sur le capital.
Le versement d’importants dividendes peut avoir plusieurs significations.
La première possibilité est que l’entreprise engrange effectivement de nombreux bénéfices et qu’elle se permet par conséquent d’en reverser une part importante à ses actionnaires.
Mais d’importants dividendes peuvent aussi avoir pour objectif de maintenir en confiance les actionnaires en dépit de mauvais résultats.
Les sommes versées entament alors le montant des fonds propres de l’entreprise, limitant par là même les fonds disponibles pour des investissements supplémentaires et nécessaires à la croissance de l’entreprise.
De plus, une entreprise dont les dirigeants souhaitent croître le plus promptement possible peut choisir de réinvestir au maximum les profits générés, et s’abstenir ainsi de verser le moindre dividende.
En somme, l’importance du dividende, considéré seul, n’est nullement un critère permettant d’apprécier la santé financière de l’entreprise en question.
Une réduction du montant de dividende versé ou une abstention totale de tout versement peut signifier que l’entreprise est en difficultés et ne peut pas se permettre le luxe de verser des dividendes.
Mais cela peut tout autant être la conséquence d’une décision stratégique de la part du conseil d’administration afin d’investir dans des projets offrant de grands rendements potentiels, donc des dividendes à venir plus importants. En d’autres mots, il peut être bénéfique de sacrifier un profit aujourd’hui afin d’en obtenir un plus important demain.
L’influence du versement des dividendes sur le cours de l’action
Le paiement a des conséquences sur les fondamentaux d’une entreprise : l’argent ainsi versé n’est en effet plus disponible pour de nouveaux investissements. Les fonds dépensés en dividendes sont pour ainsi dire consommés afin de préserver la confiance et la fidélité des actionnaires, et ainsi la réputation d’une entreprise.
Le cours de l’action tend à monter à l’annonce du versement des dividendes.
Cette attente est cependant relativisée par la réputation de l’entreprise à respecter ses précédentes annonces de versement.
Par exemple, supposons qu’une entreprise dont l’action s’échange à 100 € prévoie un versement de 3 € par action. Si ce versement n’était pas au préalable attendu par les participants au marché, alors le prix initial de 100 € ne l’avait pas encore intégré. L’action tendra donc à s’apprécier à hauteur de 103 € à la suite de cette annonce.
Au contraire, après la date de versement, les actions tendront à perdre en valeur le montant du versement, puisque les nouveaux actionnaires, les nouveaux acquéreurs des parts de la société en question ne seront pas les bénéficiaires de ce versement, il n’y a donc aucune raison d’en intégrer la valeur au prix de l’action.
Bien entendu pour l’ensemble des versements réguliers au montant approximativement connus, cas les plus courants, le montant des dividendes à venir est déjà intégré au cours de l’action. Moyennant cependant une décote en fonction du temps à attendre pour espérer toucher ces dividendes.
Quelles entreprises versent le plus de dividendes ?
Les entreprises les mieux établies, aux rendements sinon assurés du moins plus prévisibles que ceux des jeunes entreprises, tendent à verser les dividendes les plus élevés et le plus régulièrement.
Les entreprises des secteurs suivants sont les plus régulières à ce niveau :
– Pétrole et gaz naturel
– Finance, dont les banques
– Santé, dont la pharmacie
Au contraire, les jeunes entreprises à faible capitalisation et celles de moyenne capitalisation à fort potentiel de croissance sont d’ordinaire moins régulières dans le versement des dividendes. Beaucoup d’entre elles n’en versent même aucun.
Il est bien souvent plus stratégique pour ces dernières de réinvestir autant que possible leurs profits dans leurs activités afin de se développer et ainsi d’assurer un taux de profit à venir encore plus élevé.
Quant à celles qui ne sont pas encore profitables, les raisons de l’absence de versement sont évidentes : elles ne peuvent s’offrir le luxe de payer à leurs actionnaires des dividendes.