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(d’une valeur de 250€)De Tesla à Space X, qui arrêtera Elon Musk ?
Elon Musk, sud-africain d’origine, naturalisé canadien puis américain en 2002, a le profil de l’ambitieux ingénieur avant-gardiste.
A l’aube de ses 50 ans, celui qui a développé un certain nombre de projets novateurs, comme Paypal ou LA voiture électrique « Tesla », appartient au club des milliardaires, du haut de ses 25 milliards de dollars.
Et l’ambitieux entrepreneur continue sur sa lancée. Après l’innovation en matière de e-mobilité, le voilà qui dompte l’espace, tout en ambitionnant de se lancer sur la lune et mars !
Stradoji revient sur les paris entrepris par Elon Musk, et sur les ambitions non dissimulées du fantasque entrepreneur.
Un précurseur dans la course à la e-mobilité – Tesla
Le jeune entrepreneur Elon Musk rêvait de Californie et de Silicon Valley pour y développer ses projets.
En 2003, il monte avec des partenaires le projet « Tesla », du nom du scientifique Nikola Tesla, grand rival de Thomas Edison.
Musk se vantait à l’époque qu’il allait construire, non pas la meilleure voiture électrique possible, mais LA meilleure voiture tout court. L’objectif de Tesla est « d’accélérer la transition mondiale vers un schéma énergétique durable », notamment en stimulant la compétitivité automobile dans le secteur électrique.
La marque se distingue par ses performances ainsi que par une innovation très poussée de ses technologies embarquées.
Le développement de l’autonomie du véhicule avec le pilotage automatique – autopilot est une petite révolution, alors que la R&D du groupe travaille sur la mise au point de batteries plus fiables et plus autonomes.
Et avis aux amateurs de vitesse, la Berline familiale Model S est actuellement le véhicule électrique de production à l’accélération la plus rapide au monde.
Mais l’entreprise n’est bénéficiaire que depuis le dernier trimestre 2019…
Soit 16 années après avoir posé la 1ère pierre du projet…
Et la pandémie du coronavirus est un coup dur. La Californie est le 1er Etat américain à imposer le confinement.
Premier actionnaire de Tesla, Musk craint pour son empire, et le fait savoir !
« Cette mesure va causer un préjudice immense, pas seulement à Tesla mais à beaucoup d’autres entreprises. Ce n’est pas démocratique, ce n’est pas la liberté» ; « Free America, now.» Il ira jusqu’à considérer le maintien du confinement, toujours en place, comme « fasciste ».
Mais parallèlement à la branche automobile, E. Musk a largement investi dans la branche aérospatiale…
Objectif mars ? Le pari de Space X
L’ingénieur avant gardiste a fondé la Space Exploration Technologies Corp en 2011.
Rêvant d’espace, il est à l’origine de la première mission spatiale « privée » habitée, sous la supervision et, en partie grâce aux subsides (3 milliards de $) de la NASA.
La capsule Grew Dragon de Space X a réussi son décollage samedi 30 mai et sa mise en orbite vers la Station Spatiale Internationale (ISS).
Les deux astronautes américains de la Nasa transportés par la capsule sont entrés dimanche dans l’ISS, après un vol de 19 heures.
SpaceX est aujourd’hui le numéro un mondial des lanceurs, et a inventé au passage la fusée réutilisable : les moteurs utilisés sont bon marché et l’entreprise fabrique en interne quasiment toutes ses pièces.
Elon Musk remet au goût du jour « la course à l’espace »
Cette mission est une première depuis l’arrêt, en 2011, des vols de navettes américaines vers l’ISS.
Les fusées russes Soyouz, plus sûres et moins chères, assuraient jusqu’à maintenant l’exclusivité des vols habités, facturant à la NASA chaque place vers l’ISS environ 80 millions de dollars.
Neuf ans durant, les pensionnaires de l’ISS sont donc tous partis du cosmodrome russe de Baïkonour, en Azerbaïdjan.
C’est désormais la fin d’un monopole : après le vol du groupe privé américain SpaceX (qui facture la place vers l’ISS 60 millions de dollars !),
Les russes ne sont plus les seuls à envoyer des cosmonautes en orbite.
Ce qui devrait pousser le programme spatial russe à se réinventer, estiment des experts.
Il y a encore 10 ans Moscou réalisait la majorité des lancements orbitaux.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui, au regard notamment de la concurrence chinoise.
La montée en puissance de sociétés privées, qui ambitionnent de conquérir Mars, promet un bond technologique certain.
Et Faute de moyens et de réelle volonté politique, le programme russe n’innove quasiment pas, et se focalise sur le perfectionnement de technologies soviétiques.
En effet, pour Poutine, « la cosmonautique n’est pas une priorité pour démontrer la puissance de l’État », résume le journaliste spécialisé Vitali Egorov.
Un entrepreneur visionnaire et en avance sur son temps
Alors que la France prend le train en marche, et vient de lancer un vaste plan de relance automobile basé notamment sur le développement de « l’électrique », Musk, en 2003, s’était déjà lancé dans le marché.
Et il inquiète, en raison de la concurrence pour les constructeurs automobiles, dits traditionnels.
Le PDG de Volkswagen évoquait même en 2019 : « Il ne faudrait pas que Tesla soit à Volkswagen ce qu’Apple a été à Nokia ».
Une marge d’anticipation qui peut expliquer pourquoi Elon Musk trône désormais au 54ème rang des fortunes mondiales, d’après le classement Forbes.
Le milliardaire est le parfait exemple de l’investissement dans des entreprises de développement du futur, quand la réalisation n’est que projet et pure probabilité :
Le développement d’une batterie électrique prometteuse par exemple, ou les voyages interplanétaires et la colonisation de la planète mars !
Le meilleur investissement, le plus risqué aussi, est celui qui sera réalisé dans le futur !
Le pari de Space X en est l’exemple absolu !
Cela va-t-il occasionner une compétition mondiale entre entreprises pour le développement de voyages touristiques au niveau de l’orbite terrestre ?
Il est un peu tôt pour répondre par l’affirmative.
Mais à noter qu’il y a quelques semaines, la Nasa, a révélé qu’elle avait confié à SpaceX, mais également aussi à Blue Origin, entreprise de Jeff Bezos, patron d’Amazon, et à la société Dynetics, un budget de 1 milliard de dollars pour construire le premier véhicule (depuis 1972) capable de déposer des astronautes sur la Lune.
Quand l’investissement mène au progrès, l’aventure continue !