En plus de votre inscription gratuite, recevez également :
Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.
(d’une valeur de 250€)Coronavirus & volatilité : devez-vous changer votre stratégie d'investissement ?
La crise sanitaire de la pandémie du Covid19 – cela n’aura pas échappé à l’observateur des marchés, même distrait – a entraîné une forte hausse de la volatilité ces dernières semaines.
Stradoji passe en revue les types de stratégies privilégiés par les différents investisseurs durant cette période, et évoque la bonne attitude à adopter pour ne pas subir les aléas de cette situation inédite…
Une volatilité sans pareil !
2020 est l’année des records : jamais un marché baissier n’avait été si soudain ; jamais, non plus, la reprise haussière n’avait été plus rapide. En quelques jours, voire quelques semaines, les marchés ont été secoués dans des proportions historiques.
L’approche qu’il convient d’adopter vis-à-vis de cette forte volatilité doit être examinée selon plusieurs critères propres à chacun.
Notamment l’âge et l’horizon d'investissement induit.
Les comportements récents des investisseurs en fonction de leur âge
Le baby-boomer et le millenial n’ont ni les mêmes besoins, ni les mêmes préférences, à court, moyen et long terme.
Ces dernières semaines, les enquêtes conduites sur les opérations menées par les acteurs du marché, nous révèlent plusieurs informations à ce propos.
Premièrement, les jeunes générations d’investisseurs ont en moyenne davantage cherché à tirer profit des grands mouvements volatils.
Ils ont misé sur des actions plus risquées et une << reprise en V >>, aussi soudaine dans un sens que dans l’autre, dans l’espoir d’un profit facile et rapide.
Les jeunes générations, dont les millenials, ont interprété ces décalages de prix extrêmes comme autant d’opportunités à ne pas manquer.
Au contraire, les investisseurs plus âgés ont fait preuve de davantage de prudence.
Ainsi, les baby-boomers, ont en moyenne préféré allouer leurs liquidités aux blue chips et autres entreprises réputées pour leurs fondamentaux et leur solidité.
Certains sont allés jusqu’à liquider la totalité de leurs positions en actions, afin de migrer en intégralité vers des produits jugés plus défensifs, comme les obligations et les devises.
Pour les plus vieilles générations, peut-être aussi plus expérimentées, la crise des subprimes n’est pas si éloignée.
C’est pourquoi la prudence fut et demeure de mise.
La retraite approchant, beaucoup n’ont que peu d’intérêt à prendre le risque d’une crise qui s’éterniserait sur plusieurs mois, sinon sur plusieurs années, sur le marché des actions.
D’autant plus que cette crise est de nature très différente que la précédente « Grande Récession ». Le catalyseur était alors financier, et non sanitaire.
Un changement de comportement ?
Grosso modo, il apparaît que les récentes perturbations financières ont convaincu deux tiers des acteurs du marché à revoir leurs approches d’investissement.
Du moins, à court terme.
– La moitié d’entre eux s’est ainsi rabattue sur des valeurs plus sûres, type « valeurs refuges » (ou blue chips évoqués plus haut), dont les prix ont été jugés à nouveau attractifs suite à la forte baisse des marchés
– Tandis que la seconde moitié a privilégié les secteurs sinistrés, tels que l’aérien.
Qu’ils en aient eu conscience ou non, les investisseurs ayant initié de nouvelles positions sur le marché des actions, ont profité de l’interventionnisme massif et historique des banques centrales, et de la Fed en particulier.
Les marchés financiers profitent à plein de l’arrivée abondante de liquidés…
Quelles formes prennent les nouveaux investissements initiés durant la crise du Coronavirus ?
En dépit d’une reprise haussière du marché des actions, force est de constater que les liquidités sont massivement injectées dans des fonds communs de placement, plus diversifiés, et les obligations.
Ce phénomène s’explique notamment par l’aide extraordinaire, s’élevant à plus de 4 trillions de dollars émis par la Fed, apporté au soutien du marché des obligations d’entreprises.
Les jeunes générations ont en moyenne davantage profité de la crise pour accumuler des ETF investis en actions.
Ils ont également sélectionné des actions de façon individuelle (stratégie du stock picking) ; mais aussi privilégiés des options, portant en particulier sur la volatilité, afin de couvrir leurs récents achats d’actions.
Tandis que ces jeunes investisseurs sont séduits par des titres aux fondamentaux jugés bons, mais dont les prix ont fortement chuté.
Il ressort des enquêtes que les investisseurs les plus agressifs ont misé à la fois sur les grandes capitalisations ayant soutenu le bull market de la décennie précédente, tels les GAFAM, mais aussi et surtout des actions des secteurs les plus laminés par la crise du Coronavirus.
En somme, il apparaît que la volatilité actuelle n’a pas découragé les jeunes générations d’investisseurs.
Bien au contraire, ils y ont le plus souvent perçu une occasion rêvée d’initier leurs positions.
Pour leur part, le long-terme jouera le plus souvent en leur faveur. Un luxe dont ne disposent plus les anciens.
Pour illustrer cette dernière idée, l’un des actionnaires les plus aguerris, Warren Buffett, certainement moins enclin au risque que la jeune génération, a préféré renoncer à ses participations auprès de 4 compagnies aériennes américaines…
Inadéquations des conseils généraux aux cas particuliers
Une même stratégie ne peut convenir à des profils fondamentalement différents.
Il n’est ni irrationnel ni incohérent d’adopter des approches différentes, si nos besoins et nos préférences, en particulier notre aversion au risque et notre horizon d'investissement diffèrent.
Cela est vrai entre investisseurs, et cela reste valable pour un seul et même investisseur tout au long de période d’investissement. Ses préférences et son aversion au risque évolueront.
Voilà pourquoi il est inconséquent de proposer des conseils généraux qui ne prendraient pas en compte ces aspects individuels.
Les prévisions sont difficiles, surtout en période de crise, et d’autant plus lorsqu’elles concernent l’avenir, dit l’adage.
Que les cours de la bourse s’effondrent, ou non, n’a aucune espèce d’importance.
Nul besoin de se rassurer en regardant ce que font nos voisins, nos proches, nos modèles…
Il importe que votre stratégie soit conforme et adaptée à votre personnalité et à votre style de trading.
Bonjour,
Merci pour cet article intéressant dans lequel je me permets de relever une petite erreur:
« plus de 4 trillions de dollars émis par la Fed »
Sauf erreur de ma part vous avez repris le terme anglais « trillion » qui représente seulement 1000 milliards ce qui en français se dit un billion et non un trillion.
Pour plus de détails voir par exemple le tableau à cette adresse: https://anglais-pratique.fr/index.php/rubriques/faux-amis/72-milliard-billion-trillion
Cordialement.
Michel.
Bonsoir Michel104. Un grand merci pour votre vigilance. Nous allons modifier cet « anglicisme ». En effet, il a été traduit littéralement, et ne reflète pas le montant émis par la Fed (nous y viendrons peut-être, mais ce n’est pas encore pour tout de suite !). Bien à vous