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(d’une valeur de 250€)Coronavirus : l'UE peut-elle négocier un plan de relance ?
Face à la récession économique qui guette et aux challenges sanitaires posés par la pandémie du Coronavirus, les chefs d’État de l’Union Européenne-UE tentent d’élaborer une stratégie coordonnée de relance.
Stradoji fait un point d’étape sur les initiatives de sauvetage économiques envisagées sur « le vieux continent ».
Covid 19 : drame humanitaire et choc économique
Les statistiques font état de plus de 186 000 décès dans le monde depuis l’apparition du virus en Chine en décembre 2019.
Et la pandémie poursuit sa progression touchant désormais la quasi-totalité des pays du globe.
Des tendances inquiétantes se dessinent désormais en Afrique, en Amérique Centrale et du sud…
En raison du confinement des populations visant à les protéger de la contamination, le ralentissement de l’économie est violent.
Le transport mondial – des compagnies aériennes à l’industrie automobile – en passant par le secteur du tourisme et celui des vins et spiritueux sont fortement impactés, et les résultats trimestriels des entreprises le confirment.
Au niveau européen, des perspectives économiques alarmantes
Alors que l’épidémie tend à atteindre un plafond en Europe avec déjà 115 000 morts, le Fonds monétaire International – FMI a alerté sur un risque de récession qui pourrait atteindre 7,1% du PIB en Europe cette année.
Une autre prévision tout aussi sombre, celle du cabinet Markit, qui a annoncé jeudi un effondrement « sans précédent » de l’activité du secteur privé dans la zone euro en avril.
Cela serait consécutif aux actions entreprises pour enrayer l’épidémie, dont le confinement des populations dans la plupart des pays.
Il semblerait que l’Europe des 27 et la zone Euro aient à faire face à la plus grave crise économique de leur histoire…
Trouver une réponse à la pandémie : une cohésion nécessaire des 27
Souvenez-vous, c’était début avril. Les ministres des Économies et des Finances des pays membres, après plus de 20h de négociations ( !), donnaient leur accord à un plan de 540 milliards d’euros, réparti comme suit :
- 240 milliards de crédits du fonds de secours européen,
- 100 milliards d’euros pour financer les mesures de chômage partiel et,
- 200 milliards de fonds de garantie pour permettre à la Banque européenne de prêter aux entreprises.
Mais afin de donner à l’Europe les moyens de sortir de la spirale de la récession, ce plan de relance de l’économie européenne doit être à nouveau abondé…
Un sommet européen en visioconférence s’est donc tenu ce jeudi 23 avril, en présence des 27, pour essayer d’apporter une réponse coordonnée à la crise.
Le risque d’agir « trop peu, trop tard »
Au terme de plusieurs heures de discussion, la Commission européenne a été chargée par les 27 dirigeants de l’UE de formuler des propositions pour préparer un plan de sortie de crise.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a annoncé que le budget provisoire pour la période 2021-2027, ainsi qu’un détail du fonds pour favoriser la relance économique de l’après Coronavirus, seraient soumis « la deuxième ou la troisième semaine de mai ».
Face aux conséquences économiques de la pandémie, il s’agit de donner une réponse sur le montant et les modalités du plan de relance, qui devrait atteindre plusieurs centaines de milliards d’euros (on parle de 1000 milliards…).
Mais la tâche s’avère difficile, les membres de l’UE étant divisés sur un certain nombre de points d’achoppement…
Le Président Macron a lui-même reconnu qu’ « il n’y a pas de consensus aujourd’hui ».
Pour faire écho au constat du président Français, les 27 ont d’ailleurs reporté les arbitrages d’envergure à plus tard, notamment le financement du plan de relance : aucune déclaration commune à l’issue de la visioconférence n’a été adoptée !
Financement du plan : les divergences des 27 au grand jour
L’Italie et l’Espagne, particulièrement touchés par la mortalité liée à l’épidémie (respectivement plus de 25 000 et 22 000 décès), appellent à davantage de solidarité financière entre les pays de l’UE.
Mais le fameux clivage « pays du sud vs pays du nord » resurgit de plus belle !
Ainsi, Emmanuel Macron appelle, avec huit autres dirigeants européens, à la création d’un fonds, qui émettrait une dette commune sous la forme de « coronabonds » (« corona » en raison du virus du même nom, et « bond » que l’on traduit par « obligation », c’est-à-dire un rachat de dette).
L’intérêt de la mutualisation des dettes pour les pays du Sud de l’Europe, est de pouvoir bénéficier des taux bas des pays du Nord, afin de financer l’après-crise !
Tout en s’engageant à augmenter sa contribution au budget européen, l’Allemagne, soutenue par les Pays-Bas, exclue toute mutualisation des dettes nationales.
Ces États « n’ont pas confiance dans la gestion des finances publiques d’un certain nombre de pays, dont le nôtre », confirme Christian Lequesne, professeur à Sciences-Po Paris.
Si la souveraineté européenne en matière de médicaments et de matériel sanitaire (masques, respirateurs d’urgence…) a fait consensus lors des débats, autant dire que l’accord sur un mécanisme financier est au point mort! Et sans accord, c’est toute la survie de l’unité de l’UE qui est menacée…
Merci à toi clémence pour ces articles, ces très intéressant et du plus cela rajoutera du fondamental dans l’analyse technique 🙂 !!
Bonsoir Julien. Tu as tout à fait raison, l’analyse fondamentale peut-être un véritable atout pour l’analyse graphique. Top que ça puisse t’être utile. A bientôt !
Au top Clemence. Merci pour tous ces articles.
Merci +++ Fred pour ton soutien 😉