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(d’une valeur de 250€)Contre-choc pétrolier de 2020 : enrayer la chute des cours est-il possible ? 1/2
Depuis la fin du mois de janvier 2020, l’or noir décroche !
Sur fond de crise diplomatique, d’enjeux géostratégiques et de mondialisation du coronavirus, Stradoji dresse un état des lieux de cette matière première qui bat des records à la baisse !
Il y a 10 ans, un pétrole rare et cher
En 2008, l’explosion de la demande des marchés chinois et indien corrélée aux menaces pesant sur l’approvisionnement mondial font monter le cours des hydrocarbures à près de 140$ le baril !
Alors qu’en France les économistes alertent sur le risque d’atteindre le seuil psychologique de 2€ le litre de diesel à la pompe, les spécialistes internationaux de l’énergie fossile mettent en garde contre la pénurie à venir.
La théorie du « Peak oil » du géologue américain Marion King Hubbert, présentée en 1956, semble devenir une réalité à cette période !
Elle démontre que l’extraction de l’or noir au niveau mondial (exprimée en millions de barils par jour) va atteindre sa capacité maximale, avant de diminuer de façon irréversible en raison de l’épuisement progressif de cette ressource naturelle non renouvelable.
Une pénurie d’or noir enrayée par la production des énergies non -conventionnelles
Pourtant, ce niveau de prix très élevés, alimenté par la croissance de la demande mondiale et une offre limitée des pays producteurs de pétrole – pétromonarchies et Russie notamment – ne se maintient pas dans la durée.
Les États-Unis importent en 2009 près de 70% de ses besoins énergétiques en hydrocarbure. Afin de diminuer sa dépendance, le pays décide d’investir massivement dans la fraction hydraulique.
Cette technique permet d’extraire le gaz des sables bitumineux et d’exploiter le pétrole de schiste.
Très coûteuses à leurs débuts, les techniques d’extraction sont peu à peu modernisées.
Cela a pour conséquence d’augmenter la rentabilité de l’exploitation des hydrocarbures de schiste.
La production pétrolière américaine s’accentue, vient inonder le marché international et pèse sur les prix qui diminuent.
A partir de 2010, plusieurs forces en présence se partagent le marché des hydrocarbures
L’extraction des énergies non-conventionnelles par les États-Unis, redevenus premier producteur de pétrole devant l’Arabie Saoudite et la Russie, vient repousser la théorie prophétisée par Russel.
L’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) estime que le « peak oil » pourrait ne pas se réaliser avant 2025…
2014 vs 2018 : une fluctuation extrême des cours
En 2014, différents facteurs économiques viennent impacter les prix du pétrole :
– Les investisseurs anticipent une chute de la demande chinoise en hydrocarbure en raison d’un ralentissement historique de sa croissance annuelle
– L’augmentation toujours plus forte de la production américaine en pétrole de schiste
– Le retour sur le marché de pays exportateurs de pétrole, comme l’Iran et l’Irak, vient abonder une offre sur un marché déjà pléthorique
– Les avancées technologiques permettent de réduire les coûts liés à la consommation de pétrole (nouveaux moteurs aéronautiques, véhicules moins énergivores…)
– L’évolution croissante des mentalités appelant à changer de comportements vis-à-vis des énergies non renouvelables…
Le marché, inondé de pétrole, a subi de plein fouet une réduction de la demande sur fond de ralentissement économique.
En 2016, des plus bas, aux alentours de 30$, ont été atteints sur les deux principales références du pétrole : le Brent (Pétrole de la mer du nord, instrument coté à Londres) et le WTI (Word Texas Instrument – référence américaine cotée à New York).
Depuis 2016, la pression accrue des États-Unis sur l’Iran (sanctions commerciales, retrait de l’accord nucléaire), et la déstabilisation du fragile gouvernement irakien, ont eu un impact sur les exportations de ces deux pays.
Le jeu de l’offre et de la demande a permis fin 2018 au pétrole de renouer avec des prix dépassant les 85$ pour le Brent et près de 75$ pour le WTI.
2020 – Une crise sanitaire inattendue aux conséquences inédites
Le conflit larvé américano-syrien a infléchi les cours du pétrole fin janvier en raison d’un risque de démarrage d’un conflit entre ces deux états.
La Chine, premier importateur mondial d’or noir, mais aussi foyer de l’épidémie du Coronavirus, a provoqué une chute de la demande en raison du confinement imposé à une grande partie de sa population.
La chute du pétrole pourra-t-elle être enrayée ?