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(d’une valeur de 250€)Comment comprendre le volume des transactions boursières ?
Le volume correspond à la quantité de valeurs échangées durant une période donnée.
Les volumes sont le second versant de l’analyse technique ; les prix et leurs configurations correspondant au premier et principal versant de cette approche.
Sommaire
- Volume en bourse : définition
- Comment comprendre le volume des transactions boursières ?
- 2 méthodes d’affichages graphiques
- L’indicateur comme aide à l’analyse des volumes
Volume en bourse : définition
Chaque transaction, chaque échange entre l’offre et la demande pour une valeur mobilière, qu’il s’agisse d’une action, d’une obligation, d’un contrat à terme, d’une option ou de tout autre produit financier. Il se présente à la fois sous la forme d’un nouveau prix et d’un volume supplémentaire.
Ainsi, dans le cas d’une action, le volume d’échange au cours d’une journée correspond au nombre de titres de cette action qui ont été échangés entre l’ouverture et la clôture de la séance de cotation.
Tous les actifs financiers échangés sur une place boursière ou de gré à gré présentent des volumes. Cependant, les données souffrent parfois d’une latence et ne peuvent être connues qu’à la séance suivante.
Les volumes en données journalières sont les plus communément employés dans l’analyse technique.
En principe, plus un mouvement de prix s’effectue accompagné de fort volume, plus le mouvement est significatif, et les risques de faux signaux techniques bas.
À l’inverse, une configuration graphique dessinée avec de faibles volumes est, à première vue, moins significative et présente ainsi un plus grand risque de faux signal technique.
Les volumes fournis à l’instant, pour l’heure en cours, et à vrai dire, en fin de séance pour la journée même, sont des estimations.
Les données définitives exactes ne peuvent en effet être présentées que le lendemain.
Des volumes plus importants sont le signe d’une liquidité croissante : de plus en plus de participants se montrent disposés à échanger leurs titres.
Une plus grande liquidité est aussi le signe d’une meilleure exécution de l’ordre transférer au courtier, grâce à la plus grande offre de la valeur échangée.
En règle générale, les volumes tendent à être plus importants en début de séance, ainsi qu’en fin de séance, quoique dans une moindre mesure. Cet effet se retrouve également à l’échelle de la semaine : les lundis et les vendredis sont en moyenne les journées affichant les plus grands volumes.
Les périodes présentant de faibles volumes sont au contraire l’heure du déjeuner, ainsi que le milieu de semaine, mais aussi avant les vacances.
Ces moyennes sont une constante qui se retrouve sur tous les marchés : français, américains, japonais, etc.
Il s’agit cependant de moyenne, et des évènements macroéconomiques d’importance mondiale et nationale contribueraient sans nul doute à une forte déviation de ces moyennes s’ils venaient à se produire.
Comment comprendre le volume des transactions boursières ?
Le volume des transactions sert à définir la liquidité d’un marché ainsi que le rapport entre l’offre et la demande, indispensable pour connaître l’évolution du cours d’un actif.
Une tendance à la hausse est généralement accompagnée d’une augmentation du volume de transaction, de la même façon qu’une tendance baissière s’exprime souvent par une augmentation du volume des ventes.
On peut donc considérer qu’un fort volume d’échanges traduit l’intérêt des investisseurs et peut donc aussi bien confirmer la direction d’une tendance, qu’annoncer le retournement de celle-ci.
Les volumes associés au niveau des prix permettent de savoir si un niveau est particulièrement significatif, donc s’il est susceptible de consolider son « statut » de support ou de résistance.
Ainsi, le maintien d’une résistance en dépit d’un très grand volume d’échange consolide sa propriété. Il en va de même pour un support.
Au contraire, si un seuil critique est franchi, cela signifie également que la cassure a de grandes chances d’être significative.
Bien entendu, il ne s’agit là que de probabilités légèrement positive ou négative. L’analyse technique n’offre aucune certitude. De fait, des résistances peuvent être cassée sans grand volume sans pour autant que les prix n’y retournent.
2 méthodes d’affichages graphiques
Ils peuvent être affichés de deux manières. La plus classique consiste en histogramme présent en dessous des prix de l’actif étudié. Chaque colonne de l’histogramme correspondant à une unité de temps.
De la sorte, si le graphique est affiché en donnée horaire, les bougies japonaises correspondent à une heure (exception faite de la bougie d’ouverture, qui peut ne correspondre qu’à 30 minutes) et en dessous de ces bougies correspondront les colonnes des volumes d’échanges réalisés lors de chacune de ces heures.
Exemple de l’affichage en histogramme :
La seconde manière d’afficher les volumes se fait en fonction, non plus de la période mais des prix. Avec cette présentation, l’histogramme n’est plus horizontal, mais vertical, présenté à droite ou à gauche du graphique des prix. La largeur des colonnes de l’histogramme est ici à la discrétion du trader, puisqu’il peut les paramétrer.
L’indicateur comme aide à l’analyse des volumes
On peut employer des indicateurs afin de ne pas interpréter les données bruts.
Par exemple, l’oscillateur de volume est un indicateur qui facilite l’interprétation et l’analyse.
Il permet en effet de mesurer les variations des quantités échangées sur une valeur. Il est composé de deux moyennes mobiles : la première représente les volumes des transactions sur le court terme, la seconde sur le long terme.
L’écart existant entre ses deux moyennes est le plus souvent traduit en pourcentage, mais peut également s’exprimer en points.
En principe, l’augmentation de ce pourcentage est le signe d’un mouvement haussier dont la tendance est saine. En effet, cette augmentation signifie que les variations de court terme sont de plus en plus importants relativement aux variations de plus long terme, plus proches quant à eux de la moyenne des volumes pour ce titre.
En vertu du même principe, si ce pourcentage baisse, il faut en conclure que la tendance en cours perd de son souffle, puisque les variations de court terme tendent vers les variations moyennes de plus long terme.
De nos jours, l’utilisation massive des algorithmes de trading à haute fréquence ainsi que les fonds indiciels représentent à eux deux environ 60 % des volumes d’échanges dans le monde.
À l’inverse, ceux issus de l’approche traditionnelle, dite « discrétionnaire » et fondamentaliste, ne comptent plus que pour 10 % des échanges.