En plus de votre inscription gratuite, recevez également :
Le plan d’investissement adaptable qui a permis à nos clients de réaliser en moyenne +120% de plus-values en 2023.
(d’une valeur de 250€)Comment alléger la fiscalité de votre compte titre ?
Beaucoup d’investisseurs débutants hésitent à ouvrir un compte titre ordinaire à cause de sa fiscalité assez lourde, comparée à des enveloppes fiscales telles que l’assurance vie ou le PEA.
Dans cet article, je vais vous expliquer comment vous pouvez après un certain temps, alléger le montant de vos impôts, même sur un CTO…
Fiscalité du compte titre : un vrai casse-tête pour l’investisseur
Les profits que vous réalisez sur un compte titre, soit en encaissant des dividendes, soit en encaissant des plus-values issues de la session de vos titres, vous devrez naturellement déclarer vos gains.
Pour les plus-values, le calcul est simple : vous devrez payer 15,50 % + votre tranche d’imposition :
Cela signifie que si vous êtes déjà taxé à 45 %, vos plus-values seront imposées à 15,50 % + 45 %, soit 60,50 % !
Autrement dit, vous devrez payer bien plus de la moitié de ce que vous avez gagné : dans ces conditions, il y a effectivement de quoi hésiter à ouvrir un CTO…
Si vous ne vendez pas vos titres la première année, vous n’encaisserez pas de plus-values, mais des dividendes.
Ici, une partie vous sera prélevée à la source.
Quant au reste, vous devrez le déclarer sur votre feuille d’impôt, selon votre tranche d’imposition.
Ajoutez à cela les frais que vous devrez payer pour investir dans des titres étrangers (car c’est là le principal avantage du compte titre : vous pouvez acheter des actions ailleurs qu’en France ou en Europe…), et le CTO ne semble vraiment plus intéressant.
Pourtant, vous allez voir qu’il est possible d’alléger l’impact de la fiscalité, même sur un compte-titre…
Les solutions :
Malheureusement, vous n’allez pas toujours encaisser des plus-values.
Si vous êtes dans l’obligation de vendre vos titres à perte, on parle alors de moins-values.
Comment les déclarer ?
C’est (presque) simple : en déduisant vos moins-values de vos plus-values. Vous ne serez alors imposé que sur ce qu’il vous reste de profits.
Si par contre, vous finissez l’année en négatif, vous ne pourrez naturellement pas être imposé sur vos gains, puisque vous n’en avez pas…
Mais le montant des moins-values reste « valide » pendant encore 10 ans.
Ce qui veut dire que si l’année suivante vous pourrez quand même déduire ce montant de vos plus-values, pour rééquilibrer la balance.
Cela vous permettra d’être imposé sur un montant bien inférieur que le montant réel de vos plus-values, ce qui veut dire que vous paierez moins d’impôts.
Autre solution : garder les titres + de 2 ans pour bénéficier d’un abattement.
Ce système est très intéressant, car au-delà de la deuxième année de détention de vos titres, vous ne serez plus imposé que sur 50 % de vos plus-values et non sur la totalité.
Et si vous dépassez les 8 ans de détention, vous obtenez 65 % d’abattement, ce qui veut dire que vous ne serez imposé que sur 35 % de vos plus-values :
Mais attention : notez que ce système fonctionne également pour vos moins-values.
Au-delà de 2 ans de détention, vous ne pourrez déduire de vos plus-values que 50 % de vos moins-values, etc.
Pour résumer : lorsque vous êtes en profits, il vaut mieux attendre au moins 2 ans avant de vendre vos titres.
Si vous êtes en perte, il est plus intéressant de vendre avant 2 ans de détention, pour pouvoir déduire la totalité des moins-values.
Pour plus de détails sur la fiscalité des valeurs mobilières (et les abattements éventuels) :
En France, la fiscalité est à la fois lourde et compliquée.
Pour éviter de vous tromper, je vous conseille de garder précieusement l’adresse URL du site des impôts, pour chercher toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin et vous tenir au courant des derniers changements.
En si vous avez besoin d’une piqûre de rappel, vous pouvez également consulter l’article sur la fiscalité des valeurs mobilières à disposition sur ce blog.