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(d’une valeur de 250€)Carrefour, Walmart : faut-il acheter la grande distribution ?
Les secteurs industriels des produits de consommation, du commerce de détail et de la distribution connaissent de profonds changements en raison de la digitalisation, de l’interaction avec les clients, en passant par les produits et les canaux.
Cela a ouvert des possibilités sans précédent, mais cela pose également des menaces existentielles aux modèles commerciaux actuels.
Stradoji revient sur l’évolution de ce secteur et notamment les impacts du confinement quasi généralisé que nous avons connu.
Carrefour et Walmart, de bons résultats en vue ?
Walmart a déclaré mardi que le commerce électronique et les ventes des magasins ont augmenté de manière significative au cours du premier trimestre, les clients se tournant vers le détaillant pour des articles allant de l’épicerie aux vélos pendant la pandémie de coronavirus.
Walmart a dépassé les attentes de Wall Street.
Les ventes en ligne de Walmart aux États-Unis ont augmenté de 74 %, et les ventes des magasins comparables ont progressé de 10 % au premier trimestre.
Le ticket moyen de la société a augmenté de 16% et les transactions ont chuté d’environ 6% au cours du trimestre.
La société Walmart a dû maintenir les stocks, car les clients ont littéralement vidé certains rayons, comme les serviettes en papier et les nettoyants de surface.
Pour beaucoup de ces articles, certains magasins ont vendu en deux ou trois heures ce qu’ils vendent normalement en deux ou trois jours.
Voici ce que Walmart a rapporté pour le premier trimestre de son exercice qui s’est terminé le 30 avril :
Les ventes de Walmart ont augmenté pendant la pandémie, tout comme ses coûts.
Pour répondre à la demande, Walmart a engagé plus de 200 000 employés pour aider à nettoyer les magasins, à approvisionner les rayons et à honorer les commandes en ligne.
Carrefour, de son côté, a déjà annoncé une belle progression de ses ventes au premier trimestre 2020.
L’enseigne de grandes surfaces ayant largement profité des effets du confinement, du télétravail, de la fermeture des restaurants et des écoles, les résultats semestriels qui seront annoncés à la mi-juillet devraient, selon toute vraisemblance, être positifs.
Il sera sans doute intéressant de suivre l’évolution du cours de la société d’ici là et de rester prêt pour une éventuelle opportunité.
Un secteur qui a progressé pendant le confinement
Les longs séjours des clients à la maison et leurs précautions pendant la crise de santé publique ont bouleversé les habitudes d’achat.
Les clients se rendaient moins souvent au magasin, remplissaient des paniers plus grands et cherchaient des produits de base, comme le papier toilette et la sauce pour pâtes, plutôt que des articles discrétionnaires comme les vêtements.
Au départ, les clients avaient stocké des produits d’épicerie et des produits ménagers de première nécessité.
Plus tard, ils ont acheté des puzzles, des jeux vidéo et des vélos pour se divertir, du matériel de bureau et d’exercice pour les aider à suivre leur nouvelle routine à la maison et des décorations pour améliorer leur espace de vie.
À la fin du trimestre, les grandes surfaces ont constaté un rebond des dépenses à mesure que les gens reprenaient confiance et achetaient des articles plus discrétionnaires, comme des vêtements, des téléviseurs et des jouets.
Les grande surfaces ont donc globalement bénéficié des effets du confinement, du télétravail et de la fermeture des restaurants.
L’augmentation des recettes et la mutation de leur modèle pour s’adapter à une situation très particulière a montré leur capacité à répondre aux nouveaux défis qui vont s’imposer à eux.
Défis et opportunités : un secteur porteur ?
Les distributeurs industriels jouent un rôle énorme et vital dans l’économie mondiale.
Dans chaque segment, des produits de construction à l’électronique, le paysage de la distribution est très fragmenté.
Les technologies innovantes bouleversent les modèles commerciaux traditionnels.
Les nouvelles données et les progrès en matière de puissance de calcul, de stockage des données, d’analyse et de plates-formes mobiles bouleversent le secteur.
L’analyse prédictive et prescriptive aide les fabricants à utiliser la tarification dynamique, à prédire le taux de désabonnement et à optimiser la main-d’œuvre et le capital.
Les attentes des clients augmentent sensiblement et les distributeurs doivent faire évoluer leur modèle afin de s’y adapter.
Les acheteurs professionnels et particuliers qui prennent l’habitude de faire leurs achats sur Amazon s’attendent désormais à des services numériques tels que les rapports personnalisés, les commandes multicanaux et la visibilité totale des stocks des distributeurs.
Les distributeurs doivent développer leurs sites internet, les possibilité de livraisons et de Drive.
Certains ont déjà investi dans des systèmes de vente par des robots qui serviraient directement un panier restreint de denrées au consommateur sur le parking de la grande surface.
Une poignée des leaders de l’industrie augmentent leur part et leur marge.
Les distributeurs industriels qui agissent rapidement peuvent créer des relations plus approfondies avec les clients et des avantages concurrentiels durables pour obtenir de meilleurs résultats de façon constante dans les années à venir.
Les distributeurs proactifs disposent de leviers pour s’adapter et gagner dans le nouveau paysage de la grande distribution – mais l’heure tourne.
La période de crise sanitaire a mis en lumière la capacité des grandes surfaces à faire face à de nouveaux défis, tant logistiques que numériques, et cela pourrait représenter de belles opportunités à court terme.
Pour le long terme, il faudra suivre de près l’évolution de leur modèle qui sera la clé de leur survie et de leur éventuel développement !